Une série de saynètes sont jouées par les soldats du 221e régiment d'infanterie (221e RI) : ils y montrent leur quotidien dans les tranchées de Champagne.

Première partie.
Un groupe d'officiers du 221e RI sortent du poste de commandement construit dans une tranchée de brique. Dans son abri, le cartographe du régiment met à jour les cartes à l'aide des vues aériennes (gros plan du cartographe).
Dans une tranchée de seconde ligne, les hommes réparent du matériel de tranchée (piquets). Des soldats approvisionnent des mortiers de tranchées et d'autres crapouillots. Certains mettent en place des petites fusées sur un cadre métallique où sont fixées plusieurs culasses de fusil à verrou (utilisées pour la mise à feu). Au fond d'une tranchée, un soldat tir avec son mortier Brandt à air comprimé.
Devant les positions françaises, un soldat camouflé observe à l'aide d'un périscope les mouvements ennemis. L'homme sort de sa cachette pour la caméra (reconstitution).
Un officier et des soldats, qui marchent dans la tranchée, passent un portique entouré de barbelés et destiné à fermer le boyau.
Devant le parapet, les hommes ont froid. Un soldat porte une couverture sur lui alors que ses camarades observent par dessus la tranchée.
En arrière du front, les corvées de matériels se succèdent pour apporter les outils nécessaires à la consolidation des tranchées. Des hommes prennent des pelles et des pioches et passent devant l'épave d'une péniche détruite et laissée au fond d'un canal vide.
Plusieurs soldats font une chaîne humaine pour apporter les sacs de sable remplis et consolider des tranchées. D'autres mettent en place les fils téléphoniques. Un opérateur vérifie que le réseau de communication fonctionne en branchant son téléphone de campagne.
Dans une tranchée, des opérateurs en transmissions réceptionnent des messages à l'aide du téléphone et à l'aide de la télégraphie.
Des soldats viennent percevoir les munitions (obus, caisses de cartouches et grenades) au dépôt installé dans un blockhaus.
Un soldat joue une alerte aux gaz. L'homme, masque sur le visage, secoue la cloche utilisée pour les alertes. Des équipes de décontamination arrivent sur une zone polluée par les gaz et commencent le travail de dépollution. Certains jettent des poignées de chaux alors que d'autres pulvérisent du produit dans un abri contaminé par l'ypérite. Un soldat place une pancarte "zone dangereuse, mettez votre masque". Un homme pose devant la caméra en présentant un appareil respiratoire moderne utilisant une cartouche filtrante.
Au poste des coureurs, un officier donne un message à un coureur qui part pour les tranchées.
Une corvée de matériel passe devant le poste de commandement.
Un soldat tire avec un mortier de tranchée pneumatique. Une équipe tire avec un canon d'infanterie de 37 mm équipé d'un cache-flamme.
Rassemblés dans un enclos, des ânes sont équipés pour transporter du matériel dans les tranchées. Les colonnes prennent la route et avancent dans les boyaux étroits.
Un panoramique du champ de bataille est réalisé. Au premier plan, les barbelés entourent les positions françaises.
Une corvée de soupe et d'eau prend le chemin des tranchées. On peut suivre les trajets empruntés par les soldats qui portent les bidons et les gourdes pleines ; dans une tranchée, ils acheminent des caisses sur un wagonnet de tansport monorail.
Des nettoyeurs de tranchées (corps francs) posent, genoux à terre, pour la caméra. Ils arborent leur pistolet Ruby.
Un soldat du 221e RI pose devant la caméra avec son paquetage sur le dos (séquence ponctuée par des fermetures à l'iris). Un soldat tire par dessus la tranchée. Un soldat lave son linge. D'autres épluchent les pommes de terre. Des soldats creusent des tranchées. D'autres posent en groupe pour la caméra. Un soldat lit son courrier et découvre une photographie de sa femme et de ses enfants.
Au théâtre aux armées, les hommes se détendent en découvrant un spectacle joué par des soldats.
Au bivouac, les hommes dorment autour des faisceaux et rêvent à leurs proches (incrustation).
Des bombardements se produisent sur la ligne de front. Les explosions se succèdent à l'horizon d'un champ de bataille pas entièrement dévasté, traversé par une voie ferrée. Un train circule au loin à flanc de coteau.

Seconde partie.
- Exercice au lance-flammes. Sur un terrain enneigé, un soldat du génie (ou un pompier) équipé d’un lance-flammes progresse en lançant des jets de feu. Plusieurs autres sont positionnés derrière des réservoirs cylindriques remplis de liquide inflammable. Les hommes testent l’arme tout en effectuant des réglages.
- Exercice de transmission par morse par les hommes du 221e régiment d’infanterie. Deux soldats enterrés dans un abri transmettent un message par morse : l’un dicte le message, l’autre envoie des impulsions produites par une lumière à l’aide d’un projecteur. Ils observent le ciel aux jumelles. D’autres préparent un message à envoyer par pigeon voyageur : l’un écrit, l’autre place le papier dans le tube porte-messages.
- De nouveau exercice au lance-flammes, filmé de façon lointaine. Vue du terrain enneigé. Fumées. Groupe d’hommes équipé de recharge sur le dos.
- De nouveau exercice de transmission par pigeons voyageurs. Trois soldats du 221e RI lâchent des pigeons chargés d’un message.