reportage
Entraînement de l'armée de l'Armistice au camp de Caylus : exercice dans les champs de manoeuvre.
Des hommes de l'Armée de l'Armistice, cette armée provisoire de 100 000 hommes qu'après la signature de l'armistice franco-allemand le 22 juin 1940, le vainqueur allemand laisse subsister en zone non occupée, s'entraînent au camp de Caylus, filmés par une équipe du SCA (Service cinématographique des armées) (1).
Le camp, situé à la limite du Tarn-et-Garonne et du Lot, s'étend sur plusieurs hectares sur le Causse et comprend les communes de Caylus, Lacapelle-Livron, Loze, Saint-Projet, Saillac, Vaylats (2). L'entraînement mobilise des soldats du 2e RD (Régiment de dragons) et des sapeurs du 3e RG (Régiment du génie). Les hommes sont équipés d'armes d'infanterie légère, d'automitrailleuses et de matériels radio-audio. Ils se livrent à divers exercices de tirs, de pose de mines, d'assaut, de combat de rue, de progression, etc., au quartier et surtout dans la campagne vallonnée environnante.
Sur le terrain, les soldats reçoivent la visite d'officiers, qui encadrent les unités séjournant au camp et qui vraisemblablement ont mis au point la manoeuvre. Des pelotons de spahis, affectés au camp pour la sécurité, sont installés dans des tentes coniques, exécutent quelques exercices et paradent devant le photographe.
Dans la suite du reportage, les soldats du 3e RG poursuivent la manoeuvre de progression à travers les champs et les vignes, équipés de fusils Mas 36 et de fusils-mitrailleurs FM24-29. Certains sont véhiculés en jeeps Licorne Laffly. Ils mettent en batterie un mortier Brandt de 81 mm. Des automitrailleuses sont en appui. Les sapeurs effectuent des tirs de mitrailleuses, de fusils-mitrailleurs et de mortier de 60 mm. Ils établissent des liaisons radio. Certains hommes simulent des blessés ou des morts. Les officiers, toujours présents, consultent des cartes près de la voiture transmission et observent à la jumelle les champs de manoeuvre.
Des canons de 75 mm sont amenés, tractés par des chenillettes.
On note la présence d'un cameraman de l'équipe de tournage du SCA (photo R236, 356, 357, 360).
R 227 : Peugeot 402 équipée radio
R 197 : Peugeot 402 et 202;
R 246, R 317 : canon de 75mm;
R 309, G 376, R 375 : poste radio ER 40;
R 345 : Pistolet-Mitrailleur MAS Mdl 1938;
R 379 : Mortier de 60mm Mdl 1935.
La série dite Caylus porte exclusivement sur un entraînement de l'armée de l'Armistice au camp de Caylus. Elle est divisée en 9 reportages (référence Caylus 1 à Caylus 9) qui présentent chacun une phase de l'entraînement.
Il manque les négatifs suivants : 323, 328, 330, 336, 337, 341, 342, 343, 344, 347, 348, 352, 377, 383, 384, 385, 417, 452, 454, 456, 462, 466, 477, 485, 503, 504, 505.
(1) Voir le reportage référencé DG 95 présentant l'équipe de tournage.
(2) Le camp de Caylus comptait en 1932 plus de 3500 habitants pris sur les communes de Caylus, Lacapelle, Loze, Saint-Projet, Mouillac en Tarn-et-Garonne ainsi que de Vaylats et Saillac dans le Lot. Les terres acquises depuis 1920 (accords à l'amiable ou expulsions), classées d'utilité publique, s'étendent sur plusieurs hectares. Le camp comprenait des bâtiments en brique, une infirmerie, une adduction en eau, des champs de manoeuvre, des terrains de tir et d'instruction. En 1939, il servit un temps de dépôt puis de lieu de regroupement des mobilisables affectés pour la circonstance aux différents régiments avant d'être liquidé en 1940. Il fut occupé par des réfugiés polonais avant que les troupes allemandes s'y installent en février-mars 1943.
Le camp, situé à la limite du Tarn-et-Garonne et du Lot, s'étend sur plusieurs hectares sur le Causse et comprend les communes de Caylus, Lacapelle-Livron, Loze, Saint-Projet, Saillac, Vaylats (2). L'entraînement mobilise des soldats du 2e RD (Régiment de dragons) et des sapeurs du 3e RG (Régiment du génie). Les hommes sont équipés d'armes d'infanterie légère, d'automitrailleuses et de matériels radio-audio. Ils se livrent à divers exercices de tirs, de pose de mines, d'assaut, de combat de rue, de progression, etc., au quartier et surtout dans la campagne vallonnée environnante.
Sur le terrain, les soldats reçoivent la visite d'officiers, qui encadrent les unités séjournant au camp et qui vraisemblablement ont mis au point la manoeuvre. Des pelotons de spahis, affectés au camp pour la sécurité, sont installés dans des tentes coniques, exécutent quelques exercices et paradent devant le photographe.
Dans la suite du reportage, les soldats du 3e RG poursuivent la manoeuvre de progression à travers les champs et les vignes, équipés de fusils Mas 36 et de fusils-mitrailleurs FM24-29. Certains sont véhiculés en jeeps Licorne Laffly. Ils mettent en batterie un mortier Brandt de 81 mm. Des automitrailleuses sont en appui. Les sapeurs effectuent des tirs de mitrailleuses, de fusils-mitrailleurs et de mortier de 60 mm. Ils établissent des liaisons radio. Certains hommes simulent des blessés ou des morts. Les officiers, toujours présents, consultent des cartes près de la voiture transmission et observent à la jumelle les champs de manoeuvre.
Des canons de 75 mm sont amenés, tractés par des chenillettes.
On note la présence d'un cameraman de l'équipe de tournage du SCA (photo R236, 356, 357, 360).
R 227 : Peugeot 402 équipée radio
R 197 : Peugeot 402 et 202;
R 246, R 317 : canon de 75mm;
R 309, G 376, R 375 : poste radio ER 40;
R 345 : Pistolet-Mitrailleur MAS Mdl 1938;
R 379 : Mortier de 60mm Mdl 1935.
La série dite Caylus porte exclusivement sur un entraînement de l'armée de l'Armistice au camp de Caylus. Elle est divisée en 9 reportages (référence Caylus 1 à Caylus 9) qui présentent chacun une phase de l'entraînement.
Il manque les négatifs suivants : 323, 328, 330, 336, 337, 341, 342, 343, 344, 347, 348, 352, 377, 383, 384, 385, 417, 452, 454, 456, 462, 466, 477, 485, 503, 504, 505.
(1) Voir le reportage référencé DG 95 présentant l'équipe de tournage.
(2) Le camp de Caylus comptait en 1932 plus de 3500 habitants pris sur les communes de Caylus, Lacapelle, Loze, Saint-Projet, Mouillac en Tarn-et-Garonne ainsi que de Vaylats et Saillac dans le Lot. Les terres acquises depuis 1920 (accords à l'amiable ou expulsions), classées d'utilité publique, s'étendent sur plusieurs hectares. Le camp comprenait des bâtiments en brique, une infirmerie, une adduction en eau, des champs de manoeuvre, des terrains de tir et d'instruction. En 1939, il servit un temps de dépôt puis de lieu de regroupement des mobilisables affectés pour la circonstance aux différents régiments avant d'être liquidé en 1940. Il fut occupé par des réfugiés polonais avant que les troupes allemandes s'y installent en février-mars 1943.
Informations techniques
Nombre de clichés | 147 |
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Propriétés
Référence | CAYLUS 4 |
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Date de début | 01/07/1940 |
Date de fin | 15/11/1942 |
Date de prise de vue | 08/09/1941 |
Photographe(s) | Inconnu - |
Date | 08/09/1941 |
Lieu(x) | Caylus - France - Midi-Pyrénées - Tarn-et-Garonne - |