reportage
Essais de mise au point de canons électriques à l'ISL (Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis).
A la demande des hautes autorités franco-allemandes, l'Institut Saint-Louis fait des recherches sur le canon électrique dans l'anti-char et l'anti-aérien. Les canons à poudre étant arrivés au maximum de leur performance en vitesse à la sortie du canon (1800 m/s) et les blindages étant de plus en plus épais, un autre système de tir a été donc demandé pour augmenter la vitesse initiale jusqu'à 3000 m/s.
A l'heure actuelle, seuls les canons électriques ont la technologie suffisante pour le faire.
Le principe par lui-même est simple : mettre en pratique la loi de Laplace. La difficulté première est de pouvoir avoir une puissance suffisante (de l'ordre de quelques millions d'ampères) à délivrer en quelques millièmes de seconde. L'ISL fait fabriquer par Thomson des condensateurs spéciaux dans ce but.
A l'heure actuelle le canon "Pégase" est le canon le plus moderne d'Europe en terme de décharge électrique. Il sera en mesure de propulser une charge d'un kilo à 3000 m/s. L'inconvénient est le volume de condensateurs nécessaire, qui est beaucoup trop important.
Un deuxième problème a été résolu, le contact électrique durant le transit entre les barres de cuivre et le projectile doit être parfait et sans coupure (formation de dépôt et création d'arc électrique). Ceci a été réalisé à l'aide de petits fils de cuivre
(quelques microns de diamètre) qui permettent de diriger le courant électrique sur plus de 240 000 points à chaque zone de contact (brevet ISL).
Des ingénieurs ont fait des mesures sur la continuité de passage de courant pendant le tir. Une perte de 8 % du courant a été confirmée grâce à l'implantation d'une sonde dans le projectile (innovation ISL).
La particularité de l'ISL réside dans le fait que c'est un institut franco-allemand aussi bien qu'au conseil d'administration, recherche et finances. Les personnels sont essentiellement français.
A l'heure actuelle, seuls les canons électriques ont la technologie suffisante pour le faire.
Le principe par lui-même est simple : mettre en pratique la loi de Laplace. La difficulté première est de pouvoir avoir une puissance suffisante (de l'ordre de quelques millions d'ampères) à délivrer en quelques millièmes de seconde. L'ISL fait fabriquer par Thomson des condensateurs spéciaux dans ce but.
A l'heure actuelle le canon "Pégase" est le canon le plus moderne d'Europe en terme de décharge électrique. Il sera en mesure de propulser une charge d'un kilo à 3000 m/s. L'inconvénient est le volume de condensateurs nécessaire, qui est beaucoup trop important.
Un deuxième problème a été résolu, le contact électrique durant le transit entre les barres de cuivre et le projectile doit être parfait et sans coupure (formation de dépôt et création d'arc électrique). Ceci a été réalisé à l'aide de petits fils de cuivre
(quelques microns de diamètre) qui permettent de diriger le courant électrique sur plus de 240 000 points à chaque zone de contact (brevet ISL).
Des ingénieurs ont fait des mesures sur la continuité de passage de courant pendant le tir. Une perte de 8 % du courant a été confirmée grâce à l'implantation d'une sonde dans le projectile (innovation ISL).
La particularité de l'ISL réside dans le fait que c'est un institut franco-allemand aussi bien qu'au conseil d'administration, recherche et finances. Les personnels sont essentiellement français.
Catégories
| 1990-2000 |
| ECPA [établissement cinématographique et photographique des armées] (1969-2001) |
Informations techniques
| Nombre de clichés | 4 |
|---|
Propriétés
| Référence | 01 97 109 |
|---|---|
| Date de début | 01/09/1997 |
| Date de fin | 01/09/1997 |
| Date de prise de vue | 01/09/1997 |
| Photographe(s) | Xavier Pellizzari - |
| Date | 01/09/1997 |
| Lieu(x) | Paris - |