reportage
Essais des systèmes de catapultage sur le pont du PAN (porte-avions nucléaire) Charles de Gaulle dans la rade de Brest.
Le porte-avions "Charles de Gaulle" disposera de deux catapultes de 75 m : l'une à vide depuis juin 1997 et qui est actuellement en essais avec des maquettes depuis le 23 juillet ; la seconde destinée à la piste latérale sera testée fin septembre.
Elles fonctionneront comme l'appareil propulsif grâce à la vapeur produite par l'énergie nucléaire. Les coeurs n'ayant pas, pour le moment, de combustible nucléaire, on utilise une chaudière classique au gazole installée sur le pont d'envol et qui subvient convenablement aux besoins du moment.
La vapeur est introduite dans deux cylindres dans lesquels se trouvent des pistons reliés par un chariot, que la vapeur poussera puissament au point d'imprimer à l'avion une vitesse de 0 à 250, voire 300 km/h atteints en 2 secondes avant l'envol de l'appareil.
Sur le porte-avions, des essais de lancement de chariots ont donc lieu afin de s'assurer de la précision et de l'efficacité de la rampe de catapultage. Pour se faire, des maquettes de 5 à 8 m de long roues lestées différemment d'avance en fonction de la simulation de catapultage à effectuer (de 12 à 32 tonnes, suivant l'avion à lancer) ont été achetées d'occasion aux américains ; elles sont récupérées à chaque tir par un pousseur de port, puis une grue.
Pendant le catapultage, diverses mesures sont effectuées par les ingénieurs de la DCN. Une calibration précise de la puissance à donner au moteur qui engendre l'énergie nécessaire pour catapulter un avion, se fait sur plusieurs mois. Des spécialistes de la marine nationale, des ingénieurs de la DCN et les futurs marins embarquant sur le PAN y participent.
Elles fonctionneront comme l'appareil propulsif grâce à la vapeur produite par l'énergie nucléaire. Les coeurs n'ayant pas, pour le moment, de combustible nucléaire, on utilise une chaudière classique au gazole installée sur le pont d'envol et qui subvient convenablement aux besoins du moment.
La vapeur est introduite dans deux cylindres dans lesquels se trouvent des pistons reliés par un chariot, que la vapeur poussera puissament au point d'imprimer à l'avion une vitesse de 0 à 250, voire 300 km/h atteints en 2 secondes avant l'envol de l'appareil.
Sur le porte-avions, des essais de lancement de chariots ont donc lieu afin de s'assurer de la précision et de l'efficacité de la rampe de catapultage. Pour se faire, des maquettes de 5 à 8 m de long roues lestées différemment d'avance en fonction de la simulation de catapultage à effectuer (de 12 à 32 tonnes, suivant l'avion à lancer) ont été achetées d'occasion aux américains ; elles sont récupérées à chaque tir par un pousseur de port, puis une grue.
Pendant le catapultage, diverses mesures sont effectuées par les ingénieurs de la DCN. Une calibration précise de la puissance à donner au moteur qui engendre l'énergie nécessaire pour catapulter un avion, se fait sur plusieurs mois. Des spécialistes de la marine nationale, des ingénieurs de la DCN et les futurs marins embarquant sur le PAN y participent.
Catégories
| 1990-2000 |
| ECPA [établissement cinématographique et photographique des armées] (1969-2001) |
| Force de dissuasion nucléaire |
Informations techniques
| Nombre de clichés | 15 |
|---|
Propriétés
| Référence | 01 97 101 |
|---|---|
| Date de début | 21/07/1997 |
| Date de fin | 23/07/1997 |
| Date de prise de vue | 22/07/1997 |
| Photographe(s) | Xavier Pellizzari - |
| Date | 22/07/1997 |
| Lieu(x) | Brest - Bretagne - Finistère - France - |