Après une rapide présentation du contexte historique (défaite de la France et signature de l'armistice à Rethondes), les différentes étapes de l'avancée alliée, en particulier celle des Forces Françaises Libres (FFL), sont relatées : le débarquement américain en Afrique du Nord (8 novembre 1942), la campagne de Tunisie (novembre 1942 - mai 1943), la libération de la Corse (septembre - octobre 1943), la campagne d'Italie (décembre 1943 - juillet 1944), la libération de l'Ile d'Elbe (juin 1944).

Répondant à l'appel lancé par le général de Gaulle, des Français rejoignent les forces alliées (1). Après le débarquement allié en Afrique du Nord commence la campagne de Tunisie où s'illustre la colonne Leclerc. En mai 1943, après Bizerte, Tunis est libérée : la vie quotidienne y reprend tandis qu'un grand défilé rassemble la musique de la Légion étrangère, les tirailleurs, les spahis mais aussi les chars et les automitrailleuses. Le général De Gaulle se rend par avion près d'Alger pour s'entretenir avec le général Giraud.

En Afrique du Nord, la poursuite du conflit se prépare avec l'arrivée dans les ports de matériels américains, la mise en place d'ateliers de montage et de réparation comme à Boufarik (Algérie), l'école des élèves aspirants de Cherchell (Algérie) et l'incorporation de personnels féminins.

En septembre 1943, la libération de la Corse débute par un débarquement des troupes à Ajaccio et s'achève le 5 octobre avec la libération de Bastia, dévastée par les combats (présence d'un correspondant de guerre au TC 00:20:37).

En novembre 1943, dans les ports d'Afrique du Nord, le Corps expéditionnaire français (CEF), commandé par le général Juin, embarque pour l'Italie. Après la traversée, lors de laquelle dansent quelques tirailleurs, puis un débarquement à Naples, déjà conquise par les Alliés, la progression des troupes françaises, qui comptent bon nombre d'unités nord-africaines, passe par le franchissement du Volturno, le bombardement de Monte Cassino ou Mont Cassin (2) auquel assistent les généraux Juin et de Monsabert, la visite du général De Gaulle sur le front et le franchissement du Garigliano. En mai 1944, suite à l'offensive alliée sur la ligne Gustav, les troupes françaises pénètrent dans Castelforte puis dans Esperia. L'artillerie française est particulièrement mise à contribution pour dégager le terrain pour l'infanterie et les blindés. Aux images de villes détruites par les bombardements terrestres et aériens succèdent les images de prisonniers allemands et italiens et celles de réfugiés fuyant ou regagnant les villes libérées. Rome est libérée le 4 juin : les couleurs tricolores sont hissées au Palais Farnèse, le général de Gaulle procède à une revue des troupes dans la Villa Médicis.

En juin 1944, l'Ile d'Elbe est libérée, principalement par des éléments de la 9e DIC (Division d'infanterie coloniale) et des éléments du bataillon de choc. A l'issue, le général de Lattre de Tassigny, accompagné d'André Diethelm, commissaire à la Guerre, procède à une remise de décorations.

Le 3 juillet 1944, le CEF atteint Sienne sous les acclamations de la population. Sur la Piazza del Campo, lors d'une cérémonie, le général Juin, accompagné du général de Larminat, passe les troupes en revue. Le 14 juillet, au même endroit, le général Juin accueille le général anglais Alexander et le général américain Clark lors d'une autre cérémonie militaire.

Sur des images du général de Gaulle lors d'une revue des troupes et alors que retentit la Marseillaise, le commentaire conclut le film sur des propos patriotiques.

Note :
(1) Description de la séquence illustrant la naissance de la France libre (TCI 00 :05 :06 à 00 :05 :32) :
Elle présente les images suivantes :
TCI : 00 :05 :06 à 00 :05 :19 le portrait du général de Gaulle debout sur une tribune, devant un micro, prononçant un discours ;
et TCI : 00 :05 :19 à 00 :05 :32 le ralliement des volontaires (FFL) (explosion, blindés dans le désert, drapeau avec la croix de Lorraine).

Sur ces images, on entend en voix off, un extrait du discours du général de Gaulle du 11 novembre 1942 prononcé au Royal Albert Hall à Londres (prise de son directe) : " Le ciment de l'unité française c'est le sang des Français qui n'ont pas accepté l'armistice, qui malgré Rethondes continuent à mourir pour la France, de ceux qui n'ont pas voulu connaître selon le vers de Corneille la honte de mourir sans avoir combattu. ".

(2) Afin d'illustrer les bombardements sur Monte Cassino, le montage présente notamment des images d'origine allemande.