Depuis le 11 juin 1917, la Grèce est en état insurrectionnel. Le roi Constantin, pro-germaniste, vient d'abdiquer en faveur de son fils Alexandre. Partout, les partisans de Venizélos manifeste leur approbation. Le 12 juin, les troupes françaises et britanniques investissent la région de Thessalie pour mater des troupes grecques restées fidèles au roi.

A Larissa, en Thessalie, le 15 juin 1917, une foule importante portant des drapeaux grecs et alliés ainsi que des portraits, est massée sur la place principale. Les députés favorables au gouvernement du premier ministre Vénizelos prononcent un discours à l'hôtel de Grande-Bretagne. Le 13 juin 1917, ont lieu les obsèques de soldats français ; des couronnes de fleurs sont apportées sur des hampes et déposées sur les cercueils recouverts du drapeau français ; un aumônier en surplis bénit les dépouilles. A Larissa, le 14 juin 1917, le général Michaud accompagne le général Vénel, commandant la 11e division d’infanterie coloniale (11e DIC), qui embarque sur une draisine et prend le départ.
Lors de l'arrivée du général Sarrail, le 20 juin 1917, le métropolite prononce un discours en s’adressant au général qui se tient au balcon d’un immeuble.
A Guerli, en Thessalie, le 20 juin 1917, la foule massée sur le quai de la gare acclame le général Sarrail qui arrive en train.
Dans le port de Volos, le 16 juin 1917, le métropolite fait son retour et débarque d’un canot, accueilli par des dignitaires orthodoxes.
A Guerli, le 20 juin 1917, la foule se presse devant la mairie, où le général Sarrail et des officiers français saluent la population depuis le balcon.
A Volos, un commandant se tient au balcon de la mairie et salue la foule.
Des tirailleurs malgaches se divertissent en dansant dans la cour d'une ferme.
Le général Sarrail visite le monastère Saint-Stéphanos, dans les Météores.
A Volos, le 20 juin 1917, la foule accueille le général Sarrail à la gare. Le général se voit offrir un des fleurs par une fillette à la porte de son wagon. Il est reçu par les autorités grecques, adresse quelques mots à une jeune fille puis se dirige en voiture vers la mairie ou des femmes lui offrent un bouquet ; il apparaît au balcon et salue la foule.
Autre vue de la visite du général Sarrail au monastère de Saint-Stéphanos où il arrive à cheval, le 9 juillet 1917. Accueilli par un pope, le général découvre l'intérieur du monastère perché sur un rocher, pendant qu’un spahi s’occupe des chevaux. Panorama du paysage et des pitons rocheux alentour.

Notes :
Comptes rendus de tournage n°480, 481 et 482 de Pierre Périn, du 13 au 25/07/1917 ; métrages non précisés. Reportage photographique SPA 64 T.
De nombreuses images se retrouvent dans le film 14.18 A 783 qui est teinté.