reportage
Exécutions de résistants au Mont-Valérien (1944).
ATTENTION : l'ECPAD ne détient pas les droits d'exploitation de ces 3 clichés. Le propriétaire des négatifs est l'association Les Amis de Franz Stock (voir le champ Note).
Aucune exploitation, vente ou communication des images, commerciale ou privée, n'est permise sans l'autorisation de l'association Les Amis de Franz Stock.
Ces 3 clichés ont été réalisés clandestinement par Clemens Rüther, sous-officier allemand de la Feldgendarmerie, affecté à Paris en 1942.
En février 1944, il reçoit pour mission d'assurer la surveillance du procès d'une vingtaine de résistants devant un tribunal militaire allemand. Il est ainsi témoin de leur jugement puis de leur exécution, qu'il observe depuis le haut d'une fosse au Mont-Valérien. Les condamnés sont attachés et fusillés quatre par quatre. L'abbé Stock assiste également à ces exécutions, il est photographié au premier plan sur le cliché référencé D90-1.
Les 3 négatifs originaux pris par Clemens Rüther ont été remis au comité Franz Stock. Ils ont ensuite été remis à l’ECPAD en juin 2005 par le don de l’aumônier Jean-Louis Macron, aumônier de la forteresse du Mont-Valérien. Numérisés en août 2005 et versés dans la base de données documentaire, ils sont depuis librement accessibles au public en consultation.
Dans son rapport écrit en 1985 et conservé dans le dossier administratif du don, Clemens Rüther explique les conditions de ses prises de vue : il évoque ainsi sa désignation au « début de l’hiver 1944, probablement en février, à la surveillance d’un procès d’un tribunal militaire allemand contre vingt combattants français de la résistance », puis l’exécution des condamnés : « le lundi (probablement le 21 février 1944), donc avant ledit jeudi, nous reçûmes l’ordre d’accompagner le transport de ces combattants de la résistance à un Fort, à l’ouest de Paris, probablement le Fort du Mont Valérien. Les condamnés étaient expédiés sur des camions et nous devions suivre sur des motocyclettes. Au Fort, dans une fosse, ils furent tous fusillés, quatre par quatre, par un commando des forces armées allemandes. Ils étaient liés à des poteaux et avaient les yeux bandés. Aux quatre suivants, ces mêmes bandeaux, qu’ils soient plein de sang ou non, étaient rattachés ». Il termine son rapport par ces mots : « Je fus le témoin du procès, du jugement et de l’exécution ».
Informé en 2009 de l’existence de ces clichés, M. Serge Klarsfeld, par recoupements, est parvenu à les authentifier. Il a ainsi établi en décembre 2009 que ces hommes qui font face au peloton d’exécution, les yeux bandés, sont des membres du réseau de Missak Manouchian.
Aucune exploitation, vente ou communication des images, commerciale ou privée, n'est permise sans l'autorisation de l'association Les Amis de Franz Stock.
Ces 3 clichés ont été réalisés clandestinement par Clemens Rüther, sous-officier allemand de la Feldgendarmerie, affecté à Paris en 1942.
En février 1944, il reçoit pour mission d'assurer la surveillance du procès d'une vingtaine de résistants devant un tribunal militaire allemand. Il est ainsi témoin de leur jugement puis de leur exécution, qu'il observe depuis le haut d'une fosse au Mont-Valérien. Les condamnés sont attachés et fusillés quatre par quatre. L'abbé Stock assiste également à ces exécutions, il est photographié au premier plan sur le cliché référencé D90-1.
Les 3 négatifs originaux pris par Clemens Rüther ont été remis au comité Franz Stock. Ils ont ensuite été remis à l’ECPAD en juin 2005 par le don de l’aumônier Jean-Louis Macron, aumônier de la forteresse du Mont-Valérien. Numérisés en août 2005 et versés dans la base de données documentaire, ils sont depuis librement accessibles au public en consultation.
Dans son rapport écrit en 1985 et conservé dans le dossier administratif du don, Clemens Rüther explique les conditions de ses prises de vue : il évoque ainsi sa désignation au « début de l’hiver 1944, probablement en février, à la surveillance d’un procès d’un tribunal militaire allemand contre vingt combattants français de la résistance », puis l’exécution des condamnés : « le lundi (probablement le 21 février 1944), donc avant ledit jeudi, nous reçûmes l’ordre d’accompagner le transport de ces combattants de la résistance à un Fort, à l’ouest de Paris, probablement le Fort du Mont Valérien. Les condamnés étaient expédiés sur des camions et nous devions suivre sur des motocyclettes. Au Fort, dans une fosse, ils furent tous fusillés, quatre par quatre, par un commando des forces armées allemandes. Ils étaient liés à des poteaux et avaient les yeux bandés. Aux quatre suivants, ces mêmes bandeaux, qu’ils soient plein de sang ou non, étaient rattachés ». Il termine son rapport par ces mots : « Je fus le témoin du procès, du jugement et de l’exécution ».
Informé en 2009 de l’existence de ces clichés, M. Serge Klarsfeld, par recoupements, est parvenu à les authentifier. Il a ainsi établi en décembre 2009 que ces hommes qui font face au peloton d’exécution, les yeux bandés, sont des membres du réseau de Missak Manouchian.
Informations techniques
Nombre de clichés | 6 |
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Propriétés
Référence | D90 |
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Date de début | 21/02/1944 |
Date de fin | 21/02/1944 |
Date de prise de vue | 21/02/1944 |
Photographe(s) | Rüther, Clemens - |
Date | 21/02/1944 |
Lieu(x) | Mont Valérien - Suresnes - |
Mots clés
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