Par décision ministérielle du 2 juin 1934, sont décidés la fusion et le transfert à Epinal des EMP (Ecoles militaires préparatoires) de Rambouillet et de Saint-Hyppolyte-du-Fort, créées toutes deux par la loi du 19 juillet 1884 (J.O. du 22 juillet 1884) en même temps que les EMP de Montreuil-sur-Mer, Autun, Billom et des Andelys. L'école militaire enfantine Hériot, reconnue comme EMP, complète ce dispositif.
L'école a une vocation infanterie et les fils des soldats, caporaux ou brigadiers, sous-officiers, officiers jusqu'au grade de capitaine y sont admis en qualité d'enfants de troupe et y suivent l'enseignement du 1er cycle de l'enseignement secondaire pour préparer le brevet.

Dès la mobilisation générale du 2 septembre 1939, l’EMP (Ecole militaire préparatoire) d'Epinal est contrainte à quitter la région et à se replier sur Niort (Deux-Sèvres).
A partir du 10 mai 1940, les alertes aériennes deviennent fréquentes et le 22 juin, les Allemands occupent la ville et gardent militairement le quartier Du Guesclin où stationnent les cadres et les élèves de l'école. L'armistice franco-allemand de 1940 entraîne le repli en zone libre des écoles d'instruction de l'armée de terre en général et des écoles militaires préparatoires en particulier.
Le 1er juillet 1940, l’école est autorisée à se rendre en zone libre. Elle s'y rend en partageant les cars, puis les wagons à bestiaux avec l’école des Andelys, pour un voyage qui s'achève pour les uns à Montauban, pour les autres à Chomérac en Ardèche, où sont regroupés pendant deux mois les élèves qui n’ont pu rejoindre leurs familles.
Le 6 septembre 1940, l’autorité militaire fixe la résidence de l’école à Montélimar, caserne Saint-Martin, où elle est entièrement transférée en octobre 1940.
Site internet de l'Ecole Militaire Préparatoire d'Epinal (1934-1946).

Le reportage décrit les activités quotidiennes des élèves de l'école : exercices d'ordre serré, scolarité, enseignement professionnel, pratique de l'hébertisme (marche, défense, équilibre, saut).