Cet exercice intervient dans l'esprit du RECAMP (Renforcement des capacités africaines du maintien de la paix). Après un premier séminaire politique et militaire, un exercice PC (entraînement de l'état major interarmées) a lieu à Libreville du 23 novembre au 2 décembre 1999. La troisième phase est un exercice de gestion de crise. Les pays participants sont le Tchad, la RCA (République centrafricaine), la Guinée Equatoriale, Saotome, le Gabon et le Cameroun. Du 24 au 28 janvier 2000, des ateliers d'entraînement ont lieu dans la gestion d'un centre d'accueil de réfugiés, dans la mise en oeuvre d'un hôpital militaire de campagne et dans l'évacuation de populations. Le 20 janvier 2000 est créé un bataillon RECAMP au cours d'une levée d'armes et d'un discours du général gabonais N'Tori, codirecteur de l'exercice. Du 19 au 23 janvier, les détachements d'instruction opérationnelle effectuent des ateliers sur le déminage, les transmissions, la mécanique et le poste de contrôle assurés par le 6e BIMa (Bataillon d'infanterie de Marine). Le lieutenant Ivala commandant le 1er régiment parachutiste gabonnais mentionne que son unité est opérationnelle. Le 23 janvier 2000, la force est activée. Du 24 au 27 janvier ont lieu les exercices de sécurisation de zones : commandos en vedettes et parachutages sur l'aéroport de Libreville. Le 27 janvier, une démonstration dynamique est présentée à des personnalités. L'exercice "Gabon 2000" se termine le 29 janvier par un discours de Ali Bongo, ministre de la Défense du Gabon.
Version anglaise sous la référence R 200.2228 V.