reportage

Exercice multinational RECAMP (renforcement des capacités africaines de maintien de la paix) 2000 au Gabon.

Photographe(s) : Thomas Samson


Exercice Recamp (Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix) Gabon 2000 du 14 au 31 janvier 2000. Dans le cadre du programme Recamp en Afrique, des exercices multinationaux majeurs sont organisés tous les deux ans.
(suite au reportage argentique 01 2000 050). Le reportage évoque les sujets suivants :
- Le 17 janvier, le PC logistique et mouvement est basé au camp Josephine Bongo à Libreville.
- Le 18 janvier à N'Djamena au Tchad, un contingent tchadien, composé de 40 fusiliers commandos de l'armée de terre, s'apprête à embarquer à bord d'un Hercule C130 de l'armée de l'air belge.
- Le 19 janvier, à Libreville - Au camp Ntchorere, prise en compte des matériels (Marmon, GBC) par les contingents tchadien et gabonais. Au camp Charles De Gaulle , prise en compte d'AML 90 et de jeep Willis par un peloton de cavalerie gabonais, et instruction sur le matériel de transmissions de l'AML. A la base aérienne 01, des soldats gabonais du régiment d'Oyem débarquent d'un Casa de l'armée de l'air gabonaise et montent dans des GBC.
- Le 20 janvier à Libreville - Au camp Ntchorere, un détachement de parachutistes gabonais est en instruction opérationnelle. Des soldats camerounais sont instruits sur l'embarquement et le débarquement d'hélicoptères, ou ont un cours de mécanique sur une jeep Willis. Des officiers belges et américains donnent des cours de franchissement sur le check-point. Au camp Joséphine Bongo, le commandant Conin (COMTAIRE ou COMTACAIR) effectue un recalage du dispositif aérien au profit des équipages étrangers dans la salle d'opération du COMAIR.
La cérémonie de création du bataillon RECAMP a lieu dans le camp Ntchorere. Lors de la prise d'armes, le général Etoumbi, chef du COMFORCE, passe en revue les soldats gabonais puis les soldats congolais. Avant le défilé, le général gabonais N'Tori fait un discours.
- Le 22 janvier à Libreville, 3 sous-officiers américains des forces spéciales font un cours de sensibilisation au danger des mines à un DIO (détachement d'instruction opérationnelle) de soldats camerounais.
- Le 22 janvier, prise de vues aériennes de Libreville, du camp de Ntchorere et des hôtels de la ville dont l'hôtel Intercontinental.
- Le 23 janvier, le convoi Recamp arrive à l'entrée de la ville de Lamberéné, franchit le pont sur le fleuve Ogooué. Des gendarmes gabonais font la circulation aux intersections. A l'hôpital militaire de campagne, des médecins et infirmiers militaires du service de santé français prennent en charge, puis font l'évacuation sanitaire en hélicoptère de soldats gabonais victimes d'un accident de la route entre Libreville et Lambaréné. Un avion Hercule C 130 atterrit sur la piste en terre de l'aéroport de Lambaréné.
- Le 24 janvier, un hôpital de campagne est monté à Lambaréné, les malles transportant du matériel médical sont ouvertes. A l'aéroport de Lambaréné, sur la piste en terre, le fret d'un Hercule C 130 est déchargé par les personnels de l'armée de l'air français aidés par les militaires gabonais puis va être ravitaillé en carburant. Un Casa gabonais décolle. Sur les rives de l'Ogooué, l'épuration de l'eau est assurée par un sous-officier hollandais
- Le 25 janvier, vue aérienne de l'aéroport du camp de Lambaréné. Aux abords de l'HMCC (hôpital médico-chirurgical de campagne), des instructeurs belges et anglais donnent des directives à des soldats gabonais et camerounais effectuant un contrôle de véhicules pour un exercice de check-point. A l'HMCC, les consultants sont triés par un infirmier gabonais et patientent dans la salle d'attente. Un sous-officier infirmier gabonais va suturer un patient blessé à la main. Un médecin américain apporte des soins à un patient. Au CAR (camp d'accueil de réfugiés), les réfugiés sont accueillis et enregistrés.
- Le 26 janvier, dans la région de Lambaréné, dans un poste de secours belge, la population locale vient se faire soigner par des médecins belges et gabonais. Prises de vues aériennes du poste, de diverses implantations françaises dans la ville et de la forêt et du fleuve Ogooué.
- Le 27 janvier à Lambaréné a lieu la journée de présentation d'un exercice Recamp aux autorités. Prises de vues aériennes de l'HMCC, du terrain d'aviation, portraits d'officiers des différents pays contributeurs.
Arrivée d'Alain Richard, ministre de la défense français, qui rencontre Ali Bongo, ministre de la défense gabonais et Jean-François Ntoumoume-Emane, premier ministre gabonais.
Les ministres sont installés à la tribune, ainsi que le général Kelche, CEMA (chef d'état-major des armées) français et son homologue gabonais, le général Anguile Etoumbi. Des largages de parachutistes du 1er régiment gabonais et de matériels par le 1er RTP sont opérés, ainsi qu'un exercice d'évacuation de réfugiés par hélicoptères français et gabonais de l'ALA (aviation légère de l'armée) gabonaise.
- Le 29 janvier, à Libreville se déroule la cérémonie de clôture de l'exercice Recamp Gabon 2000.
Le drapeau gabonais et sa garde passe devant les fanions des pays participant à l'exercice, ainsi que le drapeau français et sa garde. Une fanfare de musique gabonaise joue. Le général Kelche, CEMA (chef d'état-major des armées) français est à la tribune officielle avec ses homologues africains. Ali Bongo, ministre de la défense gabonais et Jean-François Ntoumoume-Emane, premier ministre gabonais saluent le drapeau. Des troupes à pied des divers pays africains contributeurs défilent., ainsi que des AML, devant la tribune officielle.
Le général Kelche s'entretient avec le ministre de la défense gabonais. Portraits d'officiers africains, dont le colonel camerounais Tchemo et le colonel tchadien Moussa.
Voir aussi le reportage 01 2000 050 .
Entre Libreville et Lambaréné, près de 1700 soldats africains et européens ont fait face à une simulation de crise humanitaire. L'exercice RECAMP a impliqué 8 pays africains (Gabon, Burundi, Cameroun, Congo, Guinée équatoriale, République Centrafricaine, Sao Tomé et Principe, Tchad) soutenus par des forces européennes.
La France a fourni des instructeurs (hôpital médico-chirurgical de campagne, patrouille blindée, opération hélipolrtée, centre d'accueil des réfugiés), ainsi qu'une contribution de moyens de projection et d'appui (VLRA, automitrailleuses) et de sourien, de systèmes d'information et de communication (SIC). 3 COUGAR du DETALAT du 6e BiMA étaient aussi engagés.
Le Gabon a fourni un Caza 235, une Alouette III et deux Gazelle de l'ALA (aviation légère de l'armée).
La force multinationale avait pour triple mission de maintenir la paix, protéger la population civile, faciliter les opérations humanitaires.
(Source : Terre magazine, n° 113, avril 2000, pp. 20-21.)

Informations techniques

Nombre de clichés 170

Propriétés

Référence N2000-050
Date de début 14/01/2000
Date de fin 31/01/2000
Photographe(s) Thomas Samson -
Date 23/01/2000
Lieu(x) Afrique - Gabon - Lambaréné - Libreville - N'Djamena - Tchad -
Personnes représentées Richard, Alain - Kelche, Jean-Pierre - Bongo, Ali - N'Tori - Ntoumoume Emane, Jean-François - Etoumbi, Anguille