Dans le cadre de la réhabilitation de l'image de l'armée, la politique militaire de l'État français cherche à favoriser l'émergence d'un nouveau modèle de chef, efficace, humain, respecté, proche de ses hommes, un homme nouveau. Pour cela, il faut rénover la sélection et la formation des officiers notamment.
L'armistice franco-allemand du 22 juin 1940, entraîne le repli des écoles d'instruction et d'application de l'armée de terre en zone libre. Ainsi, l'école d'application de cavalerie et du train de Saumur se replie à Tarbes (Hautes-Pyrénées) où, sous la direction du général de brigade Méric de Bellefon, elle forme les officiers de cavalerie, du train et de la garde.
Le Cadre Noir y est présent et demeure le conservatoire de l'équitation française sous la direction de l'écuyer en chef, le commandant Aublet.

Sur le terrain de Léchez, près de Tarbes, se déroule une fête hippique placée sous la présidence du général de brigade Méric de Bellefon, commandant l'école militaire d'application de la cavalerie, du train et de la garde repliée à Tarbes. Cet événement, qui clôture la "semaine de l'armée", est précédé d'un défilé à cheval d'unités tarbaises, le 2e RH (Régiment de hussards), le 24e RA (Régiment d'artillerie) ou RAD (Régiment d'artillerie divisionnaire) et la 17e compagnie du train. Les officiels et invités assistent ensuite à une présentation de figures du Cadre Noir, dirigé par l'écuyer en chef le commandant Aublet.