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Forêt des Koeurs (Meuse). Terminus de la voie étroite. [légende d'origine]

Photographe(s) : Ernest Eugène Baguet



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Des wagonnets circulent au terminus du chemin de fer de 0,60 m en forêt de Koeurs. Des pieux et des rouleaux de fil de fer sont déposés à côté de la voie.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 36 Y 1622
Date de début 08/07/1917
Date de fin 08/07/1917
Photographe(s) Ernest Eugène Baguet -
Lieu(x) Forêt de Koeurs - Lorraine - Meuse -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Ernest Baguet/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Vie quotidienne dans le secteur de Verdun et lendemains de l'attaque du 17 juillet 1917.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Comprenant de nombreuses photographies montrant la vie quotidienne des armées dans le secteur de Verdun, ce reportage témoigne également des lendemains de l'attaque menée dans la région nord-est de Verdun le 17 juillet 1917. Reprenant ainsi le terrain perdu dix-huit jours plus tôt (avec la cote 304), les troupes françaises du général Guillaummat et Lebocq ont capturé des prisonniers, défilant alors dans les rues dévastées de Bethelainville.

Parcourant les postes de secours bondés de blessés, les villages en ruines (photographies du bombardement d'Esnes) et les positions d'observation et d'artillerie établies dans la forêt de Bethelainville et sur la cote 309, l'opérateur livre un panorama complet de la vie quotidienne des combattants engagés dans le secteur de Verdun.

Rythmée par les corvées de ravitaillement en eau, de vivres et de nettoyage des corps et des cantonnements, le reportage suivant témoigne des moyens logistiques mis en oeuvre pour remporter la victoire. Des parcs automobiles se constituent dans les villages proches de Verdun (Pierrefitte-sur-Aire), alors que les parcs d'aviation britanniques sont établis à Souilly. Dans la forêt des Koeurs circule un chemin de fer à voie étroite. Partout, les hommes sont réquisitionnés pour effectuer les travaux de terrassement, de fortification et d'entretien des routes (travailleurs indochinois et annamites) visant à consolider l'avance alliée dans un secteur entièrement ravagé par les bombardements (vues des forts du Troyon, Paroches, villages et calvaires détruits).

A noter la présence de clichés montrant la visite d'une délégation belge à l'hôpital des contagieux de Froidos.

Note :
Voir également les rushes réalisées par l'opérateur Blanc, à la référence suivante : 14.18 B 431.
Pour le fort des Paroches et le bois des Moines, voir les rushes de l'opérateur Blanc référencées : 14.18 A 201.

Photos du reportage(222)