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Forges de la Chaléassière. Finissage et montage d'un canon de tranchées (lance-bombes de 58 mm). [légende d'origine]
Note : 58 mm est le diamètre de la queue de la torpille (tube d'acier situé entre les ailettes), seule partie de la bombe qui entre dans le canon du mortier.
Catégories
Première guerre mondiale |
SPA [section photographique de l'armée] (1915-1917) |
Mortier léger français 1re guerre mondiale |
Industrie d'armement |
Mots clés
Informations techniques
Procédé original | Négatif |
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Format d'origine | 13x18 |
Support d'origine | Plaque de verre |
Couleur | Noir et blanc |
Orientation | paysage |
Propriétés
Référence | SPA 25 Z 1400 |
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Date de début | 01/02/1916 |
Date de fin | 28/02/1916 |
Photographe(s) | Valentin Isidore Lucien Jean Paul Aubert - |
Lieu(x) | Loire - Rhône-Alpes - Saint-Etienne - |
Origine | SPA/SPCA |
Mention obligatoire | © Isidore Aubert/ECPAD/Défense |
Domaine public | Oui |
La photographie est issue du reportage suivant :
L'industrie d'armement à Saint-Etienne et Saint-Chamond, janvier et février 1916.
Voir la notice du reportageDescription du reportage
- A Saint-Etienne (Loire, 16/01/1916, Z 1299 à Z 1320) aux ateliers de Lefusan, les obus de gros calibre sont préparés. A la manufacture d'armes, les fusils Lebel sont assemblés par les ouvriers.
- Aux aciéries de Saint-Chamond (Loire, janvier 1916, Z 1322 à Z 1346) les canons de 400 mm sont fabriqués. Le fours coulent l'acier.
- A la manufacture d'armes de Saint-Etienne (Loire, janvier 1916, Z 1349 à Z 1358) les armes qui sont produites sont contrôlées avant conditionnement.
- A Unieux (Loire, janvier 1916, Z 1359 à Z 1374), aux usines Holtzer, des ouvrières travaillents dans la fonte de l'acier. Des ouvrières actionnent les coulées de métal en fusion.
- Aux forges de la Chaliassière, (Saint-Etienne, janvier 1916, Z 1375 à Z 1388) les ouvriers et ouvrières préparent des bombes à ailettes (torpilles pour les mortiers de tranchées) ; des femmes équipées de lunettes de soudeur font de la soudure au chalumeau sur les ailettes des bombes.
- A la société des moteurs Leflaive (Saint-Etienne, janvier 1916, Z 1389 à Z 1399) des obus de 370 mm sont préparés.
- Aux usines Saint-Chamond d'Assally Lorette, (Loire, janvier 1916, Z 1401 à Z 1408) du fil de fer, et des obus de 75 et de 220 mm sont réalisés à l'aide de machine et de coulée d'acier.
- A Rive-de-Giers (Loire, Z 1409 à Z 1412) aux forges Marrel Frères, des coulées d'acier permettent de fabriquer des obus.
- Aux acieries Saint-Chamond (Loire, janvier 1916, Z 1413 à Z 1422) des obus sont coulées à l'aide de creusets. Des obus à gaz asphyxiants sont également conçus.
- A la manufacture d'armes de Saint-Etienne (Loire, janvier 1916, Z 1423 à Z 1434) des fusées d'obus sont fabriquées à la chaîne. (Z 1452 à Z 1459) : les gaînes relais sont construites.
- A l'usine Saint-Chamond (Loire, janvier 1916, Z 1434 à Z 1451) des canons de 75 sont construits.
- Aux usines Saint-Chamond (Z 1460 à Z 1464) des lingots d'acier de 300 kilos sont extraits des fours.
- Aux acieries de Saint-Etienne (Z 1466 à Z 1472), fabrication d'un canon de 340 mm, fabrication de plaques de blindage pour le navire "Normandie".
- Aux acieries de Saint-Chamond (Z 1473 à Z 1486) anciennement la société Chavanne-Brun, des obus sont fabriqués à la chaîne.
- Aux acieries Saint-Chamond (Loire, Z 1487 à Z 1519) des douilles et des obus de 75 mm sont fabriqués à la chaîne.
- Aux acieries de la Marine de Saint-Chamond (Z 1520 à Z 1530) des fusées d'obus 24x31 sont fabriquées.
- Aux champs de tirs de Languenaud près de Saint-Chamond (Loire, Z 1531 à Z 1545) le général Deville Saint-Clair, le colonel Rimailho et le M. Laurent, chef des acieries assistent à des démonstrations de tirs (canon de 37 pour avion) et au fonctionnement de canons de 155.
- Aux acieries de Saint-Chamond (Z 1546 à Z 1558) des coulées d'acier sont effectuées par les équipes de l'usine ; l'opérateur précise sur sa fiche qu'il a développé ces clichés pour se "rendre compte des résultats des coulées" (il y avait peut-être un risque de surexposition).
Photos du reportage(249)
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Saint-Etienne, manufacture d'armes. Vérification de l'intérieur d'un canon de fusil.
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Aciéries de Saint-Chamond. Compression de la mélinite dans les gaines relais.
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Aciéries de Saint-Chamond. Tour Schiess horizontal pour berceau à tourillons pour obusier de 400 mm.
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Saint-Chamond. Société anonyme des anciens établissements Chavanne Brun frères. Usinage des obus.
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Manufacture d'armes de Saint-Etienne. Table à vapeur pour le réchauffage des aliments.
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Aciéries de Saint-Chamond. Construction d'un pont en tôlerie pour canon de 340 mm.
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Saint-Etienne (manufacture française d'armes). Ebauchage du profil extérieur et tour à reproduire.
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Aciéries de Saint-Chamond. Matériel d'artillerie lourde à grande puissance. Canon de 340 mm monté sur truck. Poids 164 000 kg - portée 35 kilomètres - longueur 17 m ; poids du projectile 550 kilogrammes.
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Aciéries de Saint-Chamond. Canon de 340 mm monté sur truck. Position de tir.
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Aciéries de Saint-Chamond. Canon de 340 mm monté sur truck. Position de tir.
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Aciéries de Saint-Chamond. Matériel d'artillerie lourde à grande puissance. Canon de 340 mm monté sur truck. Vue de l'avant.
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Aciéries de Saint-Chamond. Canon de 340 mm en position de tir.
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Forges de la Chaléassière (Saint-Etienne). Soudure du corps (bombes).
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Forges de la Chaléassière (Saint-Etienne). Adaptation de la calotte par trois points de suture.
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Forges de la Chaléassière (Saint-Etienne). Fabrique de bombes de 58 mm. Finissage de la calotte.
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Forges de la Chaléassière (Saint-Etienne). Soudure des tubes.
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Forges de la Chaléassière (Saint-Etienne). Soudure des ailettes.
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Forges de la Chaléassière (Saint-Etienne). Ensemble d'un atelier de soudure.
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Saint-Chamond. Atelier de finissage des canons de gros calibre. Vue prise d'un canon de 340 mm en finition.
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Saint-Etienne. Société des moteurs Leflaive et Cie. Ogivage, finition de l’obus de 370.