Dans le poste de triage de Reims (Marne), installé dans une fabrique de bouchons, un médecin militaire passe auprès des blessés alités. Aux abords, des soldats entrent dans un abri de bombardement souterrain. Aperçus de quelques ambulances (petits hôpitaux) : des tentes "tortoises" ainsi que des armatures de barraques prêtes à être montées, occupent le jardin du château de Bazoilles (1). Dans l'hôpital installé dans l'usine Brunswick à Saint-Dizier (Haute-Marne), des malades alités, coiffés d'un bonnet de nuit, reçoivent des nouveaux draps. A Harbonnières (Somme), une offensive a provoqué un afflux de nouveaux blessés ; sur leurs brancards, au sol, ils attendent le tri, tandis qu'un soldat vide les poches de leurs capotes. Une belle salle, sous la surveillance d'une sentinelle, est réservée aux blessés allemands. Un joli salon du château de Boursault (Marne) est transformé en salle de blessés, et la cuisine, en salle d'opération. Le personnel infirmier s'active au milieu des blessés de l'ambulance de Morcourt (Aisne ou Somme). Vues rapides de l'ambulance automobile chirurgicale n°2. A Marcelcave (Somme), à l'hôpital d'évacuation (HOE 13), deux soldats montent à bord d'une "auto-chir" ; plan fixe sur un camion de stérilisation ; une intervention dans la salle d'opération. A l'ambulance chirurgicale de Belleville (Meurthe-et-Moselle), deux conducteurs posent devant les baraquements et montent dans deux véhicules sanitaires.

Notes :
Métrage d’origine inconnu ; métrage conservé 203 m.
1+13 cartons en français.
Film classé dans la « Liste complémentaire : Films du service de santé » dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
(1) Bazoilles-sur-Meuse ou Bazoilles-le-Ménil (Meuse) ?
Film proche du 14.18 A 895 (ex SS 7).