Sur le front de l'Atlantique où demeurent des poches de résistance allemande, placées sous l'autorité de l'amiral Schirlitz, les FFO (Forces françaises de l'Ouest) commandées par le général de Larminat depuis le 14 octobre 1944 et composées des nombreux éléments FFI (Forces françaises de l'intérieur) de la région, ont entrepris depuis début septembre 1944 l'encerclement des poches, notamment de La Rochelle et de Royan.

- En décembre, les FFO ne cessent de se battre dans le secteur de la Pointe de Grave (Gironde), secteur dit des Forces françaises de la Pointe-de-Grave ou FFGR, à la tête duquel se trouve le colonel de Milleret (alias Carnot) depuis le 22 octobre 1944, par ailleurs commandant du groupement " Carnot " sur le front de l'Atlantique. Ils sont photographiés lors de patrouilles et de l'attaque d'une position allemande, " avec des armes et des équipements de fortune ", juge la légende d'origine. D'autres FFO, équipés de pistolets-mitrailleurs Sten, de fusils Lebel et de mitrailleuses, occupent un point d'appui depuis lequel ils s'apprêtent à attaquer (observation, position de tir).

- Un pont sur la Gironde est détruit, les Allemands l'auraient fait sauter, d'après la légende d'origine.

- A Bordeaux (Gironde), une cérémonie a lieu devant l'hôtel de ville, en hommage aux " prisonniers, déportés, fusillés " (légende d'origine).

- L'état-major du " bataillon Penthésilée ", créé entre le 5 et le 8 septembre 1944, composé de Corps francs de l'agglomération bordelaise et placé sous le commandement du commandant Chodzko, est rassemblé à son PC installé dans une vaste demeure à Valeyrac (Gironde) et se prête à une photographie de groupe sur le perron de la maison. Le bataillon, intégré dans la brigade Carnot, fait mouvement vers le Médoc à partir du 17 septembre et devenu l'ossature du 7e RIC (Régiment d'infanterie coloniale) le 2 décembre 1944, participe à la libération de la Pointe-de-Grave.