VIDÉO

[Front des Vosges : la Chapelotte et le Ban de Sapt.]

Réalisateur(s) : Inconnu


Après le coup de main allemand du 27 février 1917 dans le secteur, les Français ont dû se replier sur le piton des Colins et La Chapelotte où ils s’efforcent de maintenir leur position sur une nouvelle ligne de front.

Sur la crête de La Chapelotte (Vosges, mars 1917), dans les tranchées enneigées, un officier observe les positions allemandes avec des jumelles. Derrière lui, on aperçoit les restes de la maison forestière et de la Chapelle. Devant l'entrée d'un poste de commandement en forme de chalet, des officiers discutent en sortant du baraquement camouflé avec de la peinture. Un chien et une luge les attendent au pied de l’escalier. Du linge sèche entre les cabanes. La chapelle située au sommet du mont est détruite. A côté de l'édifice un cimetière est en partie soufflé par les bombardements. Les croix marquent l'emplacement des tombes, parfois couchées au pied des arbres. Un monument aux morts édifié en 1916 par le sculpteur Antoine Sartorio porte l’inscription « le 363e aux morts glorieux de la Chapelotte ». De retour aux positions, l'opérateur filme un groupe de soldats devant leur abri en rondins et en pierres. Sur la crête dévastée par les bombardements, des groupes de chasseurs alpins et de fantassins occupent des positions renforcées par des sacs à terre parmi les restes des sapins ébranchés ; ils montrent des obus de plusieurs tailles exposés sur une bobine. Les lignes téléphoniques parcourent les flancs des buttes de grès constituant la crête. Les hommes vissent des fusées sur des obus, à côté de torpilles à ailettes pour les mortiers. Des soldats du Génie effectuent des travaux de sape à l'aide d’un perforateur pneumatique à l’entrée d’un tunnel. Au fond d’une tranchée, des hommes s’apprêtent à entrer dans une galerie avec un petit chariot sur rails.

A Belfort (Territoire de Belfort), en mars 1917, des artistes du théâtre aux Armées s'apprêtent à partir en train. Les comédiens plaisantent et saluent la caméra avant de monter dans les automobiles (une Renault et une Delaunay-Belleville). D’autres prennent le train.

A La Chapelotte (Vosges), en mars 1917, des fantassins marchent sur un chemin forestier enneigé. Le sommet est bouleversé par les bombardements ; d’anciennes tranchées subsistent sous les restes de la forêt déchiquetée ; des hommes réaménagent les positions. Un mur et une pyramide de sacs à terre protègent un poste de commandement ; un petit fortin en sacs de sable est édifié à flanc de terrain au-dessus d’une cabane de planches. Des hommes fabriquent des chevaux de frise. Dans une allée longeant un cantonnement, des hommes discutent, d’autres scient du bois sur un chevalet. De petites cabanes en planches sont dissimulées sous des branchages au milieu des sapins. Des hommes montent un escalier en forêt permettant de gagner le sommet. Une équipe de mitrailleurs installe une mitrailleuse de DCA Saint-Etienne Mle 1907. Un chien les accompagne.

Note :
Compte rendu de tournage n°48, de Charles Lemoine et Edgar Costil. Reportage photographique SPA 10 W de Jacques Ridel.

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Liste des extraits

Durée totale
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  • Générique du film

    Genre Non
    Lieu(x) Belfort - Chapelotte (La) - Territoire de Belfort - Vosges - Ban-de-Sapt -

    Informations

    Référence 14.18 A 307
    Durée 00:12:41
    Date de réalisation 30/03/1917
    Date de début 01/03/1917
    Date de fin 30/03/1917
    Format d'origine 35 mm
    Couleur Noir et blanc
    Typologie Rushes
    Origine SCA/SPCA Section cinématographique de l'armée
    Domaine public Non