VIDÉO
[Front du Piave, février 1918.]
Après la défaite de l'armée italienne contre les Autrichiens à la bataille de Caporetto, les Français envoient des renforts en Italie. La 10e armée française se déplace en Italie pour contribuer à la lutte contre les Autrichiens. Sur le front du Piave (Vénétie), en février 1918, les troupes françaises tiennent les tranchées situées sur la rive droite du fleuve, le long de la voie ferrée Trévise-Feltre.
Dans les environs du village de Rive, à Onigo di Piave, aspects des tranchées de première ligne au bord du fleuve. Des soldats français du 343e régiment d'infanterie (343e RI) occupent leurs abris, dont l'un est baptisé "Restaurant Charentais".
Sous l'arche d'un pont à moitié démoli sont installés des abris camouflés.
Le pont de chemin de fer situé sur la ligne de Trévise (TC 00:02:20) est arpenté par une patrouille de soldats ; en face se dessinent les premières lignes autrichiennes. Les hommes mangent à l'entrée des abris aménagés dans le talus du chemin de fer ; un soldat français de la compagnie de mitrailleuses n°3 (probablement la CM3 du 107e RI) prend don repas dans sa cagna baptisée "Villa de la Dèche".
Au poste de commandement de la 10e compagnie du 107e régiment d'infanterie (107e RI) les officiers discutent à l'entrée de l'abri et s'amusent avec un petit chien ; l'un d'eux se balance dans un rocking chair.
Non loin de là, un soldat porteur d'un message arrive par un boyau de communication ; il dépose la lettre dans un transbordeur spécialement aménagé sur une route vue de l'ennemi ; actionné par une manivelle, le câble apporte au PC du chef de bataillon qui en prend connaissance. Le soldat, fumant une cigarette, qui réceptionne le message et le communique au chef de bataillon est l'adjudant Jules André Dupin, du 3e bataillon du 107e RI (1).
Devant une ancienne auberge (TC 00:05:45), des soldats jouent aux fléchettes sur un tronc d'arbre avec leurs baïonnettes.
Deux soldats, l'un français et l'autre italien, plantent un panneau indicateur montrant les directions des lignes français, de l'embouchure de la Curogna (affluent du Piave) et des lignes italiennes ; l'arme du Français est protégée par un couvre-fusil.
Dans un des abris du talus, une équipe colombophile nourrit ses pigeons voyageurs.
Filmé à contre-jour, un soldat français observe les lignes ennemies depuis une fenêtre qui donne sur le Piave et le village de Bogolino.
Notes :
Compte rendu de tournage n°1155 de Robert Baudouin du 11 au 14/02/1918 ; métrage d'origine 143 m. Reportage photographique SPA 74 N de Pierre Pansier.
(1) L'identification de l'adjudant a été effectuée et transmise par Marc Lebeau, son arrière petit neveu. Il trouva la mort sur ce même front lors de l'offensive du 26 octobre 1918 sur la Piave.
Dans les environs du village de Rive, à Onigo di Piave, aspects des tranchées de première ligne au bord du fleuve. Des soldats français du 343e régiment d'infanterie (343e RI) occupent leurs abris, dont l'un est baptisé "Restaurant Charentais".
Sous l'arche d'un pont à moitié démoli sont installés des abris camouflés.
Le pont de chemin de fer situé sur la ligne de Trévise (TC 00:02:20) est arpenté par une patrouille de soldats ; en face se dessinent les premières lignes autrichiennes. Les hommes mangent à l'entrée des abris aménagés dans le talus du chemin de fer ; un soldat français de la compagnie de mitrailleuses n°3 (probablement la CM3 du 107e RI) prend don repas dans sa cagna baptisée "Villa de la Dèche".
Au poste de commandement de la 10e compagnie du 107e régiment d'infanterie (107e RI) les officiers discutent à l'entrée de l'abri et s'amusent avec un petit chien ; l'un d'eux se balance dans un rocking chair.
Non loin de là, un soldat porteur d'un message arrive par un boyau de communication ; il dépose la lettre dans un transbordeur spécialement aménagé sur une route vue de l'ennemi ; actionné par une manivelle, le câble apporte au PC du chef de bataillon qui en prend connaissance. Le soldat, fumant une cigarette, qui réceptionne le message et le communique au chef de bataillon est l'adjudant Jules André Dupin, du 3e bataillon du 107e RI (1).
Devant une ancienne auberge (TC 00:05:45), des soldats jouent aux fléchettes sur un tronc d'arbre avec leurs baïonnettes.
Deux soldats, l'un français et l'autre italien, plantent un panneau indicateur montrant les directions des lignes français, de l'embouchure de la Curogna (affluent du Piave) et des lignes italiennes ; l'arme du Français est protégée par un couvre-fusil.
Dans un des abris du talus, une équipe colombophile nourrit ses pigeons voyageurs.
Filmé à contre-jour, un soldat français observe les lignes ennemies depuis une fenêtre qui donne sur le Piave et le village de Bogolino.
Notes :
Compte rendu de tournage n°1155 de Robert Baudouin du 11 au 14/02/1918 ; métrage d'origine 143 m. Reportage photographique SPA 74 N de Pierre Pansier.
(1) L'identification de l'adjudant a été effectuée et transmise par Marc Lebeau, son arrière petit neveu. Il trouva la mort sur ce même front lors de l'offensive du 26 octobre 1918 sur la Piave.
Catégories
Informations
| Référence | 14.18 B 239 |
|---|---|
| Durée | 00:07:44 |
| Date de réalisation | 14/02/1918 |
| Date de début | 11/02/1918 |
| Date de fin | 14/02/1918 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Typologie | Rushes |
| Origine | SCA/SPCA Section cinématographique de l'armée |