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Garoua. Entrée d'une maison foulbé. [légende d'origine]

Photographe(s) : Frédéric Gadmer



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Des Hommes appartenant à l'ethnie des Peul se reposent à l'ombre de l'auvent formant l'entrée d'une case.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 11x15
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 202 H 6121
Date de début 10/01/1918
Date de fin 10/01/1918
Photographe(s) Frédéric Gadmer -
Lieu(x) Afrique - Cameroun - Garoua -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Frédéric Gadmer/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

La ville de Garoua et la route de Garoua à Rei Buba, janvier 1918.

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Description du reportage

Lors de son séjour à Garoua, du 7 janvier 1918 au ....... , l'opérateur s'intéresse aux diverses ethnies représentées : Kirdis (terme dérivé du mot Kurde et désignant un groupe de peuplades non musulmanes), Foulbé ou Peul, Haoussas, Arabes du Fezzan. La région vit de la culture du mil, transporté dans de grandes corbeilles et entreposé dans des greniers à mil, grosses urnes en pisé construites au milieu des maisons. L'artisanat est développé : travail du métal, tannerie et travail du cuir, tissage, teinturerie des boubous, poterie. Le commerce également, avec les entrepôts des factoreries installés en ville, notamment le "Niger Coy's store". La population, en majorité musulmane, se réunit à la mosquée pour la prière du vendredi et les enfants étudient dans une école coranique, où ils apprennent à écrire les versets du coran sur des tablettes en bois.
Les maisons d'architecture du peuple Peul sont construites en pisé et les entrées sont décorées de sculptures géométriques saillantes. Elles sont massives et certaines sont à toiture plate, supportées par des piliers intérieurs ornés de chapiteaux. Un système de gouttières assure l'écoulement des eaux pluviales. Ces maisons coexistent avec des cases rondes munies d'auvents reposant sur des piliers en terre et coiffées de toitures emboitées en paille tressée formant parfois des motifs géométriques. Des palissades en paille délimitent des regroupements d'habitations comportant des cours et jardins .

Le poste militaire édifié par les Allemands avant la conquête comportait quatre fortins disposés en défense autour d'un bâtiment central. Ces fortins, détruits au canon de 95 mm pendant les combats, sont en ruines et les tranchées qui les entourent sont envahies par la végétation. Le sultan de Garoua, Bouba Dewa, vient à cheval en visite au poste militaire, accompagné d'une escorte d'archers, de cavaliers et de musiciens. Il rencontre un capitaine.

Le séjour à Garoua est entrecoupé d'un voyage aller et retour à Rey-Bouba, au sud est de Garoua, au cours duquel le convoi traverse les lieux suivants (sens de l'aller) :
- Djébaké, près de Pitoa,
- Ouro-Bé
- franchissement du mayo Kébi,
- monts Lowel et monts Tengelin (visibles au loin),
- Adoumri,
- Dolmé,
- Bessou,
- Gamsergou,
- Dobinga,
- Tchikali,
- Dobinga,
- franchissement de la Sina,
- Djani (peut-être Gaina),
- Djouroum.
Pendant le voyage, l'opérateur photographie plusieurs espèces botaniques : arbres remarquables par leur dimension ou leur ramure, et culture d'oléagineux (ricin).

Note : la photo SPA 203 H 6208 a été regroupée avec le présent reportage SPA 202 H car elle s'y rapporte géographiquement et chronologiquement ; mais elle garde sa numérotation initiale.
Les plaques H 6126, 6132, 6139, 6158, 6166, 6172, 6178, 6180, 6182, 6194, 6197, 6200, 6201, 6209 à 6212 sont inexistantes.

Photos du reportage(78)