Ce film assemble trois rushes tournés à l’arrière du front en 1917 et 1918.

Au carrefour de Serrières, près de Nomény (Meurthe-et-Moselle), le 18 avril 1917, pose d'un camouflage le long de la route. Vue panoramique de la gare de Nomény, dont les quais sont endommagés. Hommes franchissant une passerelle provisoire parallèle au pont de Nomény dont le parapet est doublé d’un mur de pierres défensif. Vues de la ville en ruine. Dans la gare de Belleville, en Meurthe-et-Moselle, des bœufs débarquent d’un wagon et sont conduits dans un hangar abritant une boucherie militaire. (1)

Près de L’Epine (Marne), le 20 février 1918, des soldats italiens effectuent des travaux de terrassement pour la construction d’une voie ferrée de 0,60 m (Decauville) parallèle à une voie normale. Une file d’attente se forme à l’heure du repas et les hommes mangent assis au sol. Un détachement traverse le village de Souain (Marne) en ruine ; après une prise d’armes, l’un des hommes reçoit une décoration. (2)

A Récy (Marne), le 30 janvier 1918, des soldats français du génie construisent un pont sur pilotis ; à l’aide d’un chevalet métallique, ils font glisser les éléments du tablier. (3)

Notes :
(1) Compte rendu de tournage n° 169 de Frank Daniau-Johnston à Nomény (date imprécise ; la date mentionnée ici est celle des photos) ; métrage d’origine 66 m. Reportage photographique SPA 43 X de Jacques Agié.
(2) Compte rendu de tournage n° 1164 de Fernand Baye les 18-20/02/1918 ; métrage d’origine 119 m. Reportage photographique SPA 60 E d’Amédée Eywinger.
(3) Reportage photographique SPA 31 W de Jacques Ridel.