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[Génie: téléphone, construction de tranchées et d'abris.]

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Travaux d’installation par le génie français et le génie italien à l’hiver 1918 : pose de lignes téléphoniques, creusement de tranchées et de souterrains avec excavateurs.

Près de Dieulouard (Meurthe-et-Moselle), le 19 mars 1918 des hommes creusent une tranchée, y déroulent des bobines de câble téléphonique et regroupent les câbles en un long faisceau qu’ils déposent au fond ; ils rebouchent ensuite la tranchée, qui s'est entre-temps remplie d'eau. (1)

Des hommes descendent dans un abri souterrain aménagé dans une carrière. A l'extérieur, dans la carrière aménagée en habitations troglodytiques, les hommes vaquent à leurs occupations. L'un d'eux joue avec un chat qu'il tient dans ses bras.

Panoramique sur un paysage de champs de blé et de bois s'élargissant vers les lointains vallonnés où se produisent des explosions et de la fumée. Un homme monte à l'échelle le long du tronc d'un arbre observatoire.

Près de Châlons-sur-Marne (Marne), le 17 janvier 1918, des soldats italiens déploient un réseau de barbelés sur des piquets. D’autres creusent une tranchée à l'aide d'un excavateur monté sur un camion qui avance lentement à mesure du travail ; ils étalent les terres crayeuses sous forme d'un merlon. De nouveaux piquets sont plantés à la masse à proximité. (2)
A Prosnes, près de Châlons-sur-Marne (TC 00:12:39), le 2 février 1918, on construit des abris souterrains avec des excavatrices ; des tapis roulants remontent les pierres qui sont évacuées par wagonnets sur voie de 0,60 m ; les wagonnets portent des noms (le crabe, la tortue). Vue de l’entrée d’un tunnel et plan rapproché sur le tapis roulant ; un chien sort du tunnel. Dans Prosnes, des hommes font la queue devant une coopérative divisionnaire. Dans le village en ruines, des infirmiers et brancardiers sont en conversation près de l’entrée bétonnée d’un poste de secours à demi enterré et camouflé. Des fantassins marchent dans une rue bombardée.

Notes :
(1) Compte rendu de tournage n° 1243 de Georges Daret à Dieulouard, le 19/03/1918, métrage d’origine 130 m. Reportage photographique SPA 114 R d’Edmond Famechon. Mêmes images sur le film 14.18 B 278.
(2) Compte rendu de tournage n° 1080 de Maurice Renard, les17-19/01/1918 à Châlons-sur-Marne, métrage d’origine non précisé. Reportage photographique SPA 59 E d’Amédée Eywinger. Le photographe situe la scène à la ferme du Plémont, près de Suippes.
(3) Compte rendu de tournage n° 1120 de Fernand Baye le 02/02/1918 à Prosnes, métrage d’origine 145 m. Reportage photographique SPA 60 E d’Amédée Eywinger.