Poursuivant sa redescente vers le sud, en remontant le cours du Logone, la mission photographique s'arrête à Kabé, puis parvient à Karnak-Logone, où il existe des maisons à étage. La ville vit de la pêche à la senne et à la nasse dans le fleuve, de l'agriculture (oignons, nélé, blé du Kanem) grâce à l'irrigation, et de l'artisanat (tissage, travail du métal, tressage de nattes, cordonnerie). Les Allemands avaient construit un poste militaire qui est en ruines; les Français en ont édifié un au bord du fleuve. L'opérateur réalise quelques portraits des ethnies locales, des Kotoko et des Bornouan.

Une fête avec musique et danses est organisée le 15 avril 1918 sur la grande place de la ville en présence du sultan qui y assiste à cheval. Il est ensuite photographié dans son palais, qui dispose de plusieurs cours intérieures et de maisons à étage. Sur une terrasse, le sultan tient une réunion avec ses conseillers.

Note : trois clichés de ce reportage ne sont pas dans l'ordre chronologique avec les autres (portraits de femmes réalisés à Goulfey le 28 mars et portrait du chef des piroguiers du sultan de Goulfey, réalisé le 6 avril).
Les plaques H 7069, H 7072 à H 7074, H 7082, H 7083, H 7086, H 7100, H 7103, H 7107 à H 7110, H 7112, H 7118, H 7119, H 7124, H 7126 et H 7127 n'existent pas.