Réalisé au début du mois de janvier 1918, ce reportage témoigne des destructions engendrées sur les villes minières du Pas-de-Calais et leurs corons par les bombardements.

- Dans Hersin-Coupigny (de LO 897 à 910) en ruine, certaines maisons des corons sont encore habitées. Malgré les conditions de vie précaires et difficiles, certains habitants restent dans les ruines de leur maison.
- Dans Nœux-les-Mines (LO 911 à LO 923), des habitants demeurent dans les ruines de leur maison. Malgré l'hiver, les derniers habitants vivent dans les abris.
- Située entre Bailleul et Saint-Omer, la ville d'Hazebrouck est un nœud ferroviaire important où sont concentrés différents dépôts de l'armée britannique. Pour cette raison, la ville est massivement bombardée pendant la guerre, subissant ainsi d'importants dégâts (LO 924 à LO 932).
- Au mois de janvier 1918, certains habitants de la ville de Bailleul demeurent dans les ruines de leurs maisons. Ville stratégique occupée par les troupes britanniques, Bailleul connaitra à partir du mois de mars 1918 d'importants bombardements (LO 933 à LO 937, LO 940).
- Nœud ferroviaire important, la ville d'Hazebrouck est occupée par les troupes britanniques, subit alors de nombreuses destructions (LO 938 et LO 939).

Poursuivant sa route dans les secteurs proches de Péronne, dans la Somme, l'opérateur photographie des nombreux cimetières militaires et de nombreuses tombes, où reposent les corps des combattants tombés lors de l'offensive sur la Somme (juillet à novembre 1916).
- A Biaches, de nombreuses sépultures militaires ont été installées près du site de la Sucrerie (LO 941), près de la route qui relie Biaches à Herbecourt (LO 942 à LO 944).
- A Barleux, (LO 946 à LO 952) des sépultures militaires ont été creusées dans des champs. Plusieurs groupes de tombes sont présents.
- A Belloy-en-Santerre, les cimetières A (LO 954, LO955, et de LO 958 à LO 960), B (LO 961 à LO 962), C (LO 953) ou D (LO 956), recueillent les dépouilles des combattants tués lors de l'offensive sur la Somme.
- A Assevilliers, au Ravin des Glatz, plusieurs cimetières ont été installés : le cimetière A (LO 963), le cimetière B (LO 964), le cimetière C (LO 965), le cimetière D (966), le cimetière E (LO 967). Sur la route de Dompierre à Assevilliers, un groupe de treize tombes été réuni (LO 968).
- A Dompierre, le cimetière A est présent (LO 969 et LO 970).
- Sur la route qui relie le village de Fay à celui d'Estrées, à l'ouest de Péronne, un cimetière provisoire a été installé (LO 971 et LO 972).
- Située au sud de Chaulnes, le village de Proyart compte un cimetière militaire près du cimetière communal (LO 974 et LO 975).
- Près du village de Foucaucourt, sur la route d'Amiens à Saint-Quentin, un cimetière militaire a été installé près d'un verger (LO 978 et LO 979).
- Près de la commune de Cerisy-Gailly (LO 980 et LO 981), un cimetière militaire est présent.
- Le cimetière de Morcourt compte parmi les tombes civiles des sépultures militaires (LO 982 et LO 983).
- A Cappy, cimetière communal compte des sépultures militaires dans ses rangs (LO 984 à LO 992).
- A Cléry-sur-Somme, le 8e RIT (régiment d'infanterie territoriale) a remis en état les tombes militaires (LO 993 à LO 996).

Note : seule une date était stipulée pour l'ensemble du reportage dans la légende d'origine : le 20 janvier 1919. Remarque : il y a un grand décalage de date en comparaison avec le reportage précedent (SPA 8 LO) et suivant (SPA 10 LO), datés respectivement de 1917 et 1918. On peut penser que ce reportage a été réalisé au mois de janvier 1918.