L'opération Espérance menée par les unités du 29e BCP (bataillon de chasseurs à pied) et du 4e RD (régiment de dragons) dans la région de Guergour, à l'est de la vallée de la Soummam, a pour but d'éradiquer les "cellules terroristes responsables des massacres de la Soummam en avril dernier" [1]. Une harka armée de fusils de chasse participe également à cette opération aux côtés des militaires. Outre la mission de ratissage dans les montagnes, la harka ravitaille la troupe qui fait une halte dans un village. Un "chef rebelle "[2] est arrêté et amené auprès des militaires qui procèdent à son interrogatoire. Il s'appelle "Nacerdine Abdel Amit, ancien adjudant, responsable de l'assassinat de 17 personnes" [3].
Notes : voir le film positif acétate ACT 5413.
[1] et [2] Mentionné dans le compte rendu du photographe.

[3] Orthographié "Nasreddine Abdel Aouit" dans l'ouvrage de Yves Courrière qui précise qu'en mai "... chasseurs et dragons ajoutent, dans le djebel Guergour, ouest-Constantinois, région est de la Soumman, un nouveau et encourageant résultat au palmarès des forces françaises. ... 200 rebelles sont mis hors de combat, mais ce succès s'accompagne de plusieurs autres faits significatifs dans le contexte de la période : participation de la harka locale, le ralliement de la population, alors que le chef Nasreddine Abdel Aouit figure parmi les prisonniers". Dictionnaire et documents. Tome V. P. 2233, section "Dossier".