VIDÉO
Installation de la compagnie de recherches et d'exploitation du pétrole du Sahara (CREPS).
Traitement documentaire :
En 1956, le désert saharien est un vaste territoire servant à la prospection pétrolière. Diverses sociétés concurrentes françaises rivalisent dans ce domaine et se partagent les 66 800 kilomètres carrés susceptibles de receler cet "or noir". L'une d'elles, la Compagnie de recherches et d'exploitation du pétrole du Sahara (CREPS) étend son champ d'investigations sur la région d'In Salah, dont la ville, une ancienne oasis, est située à 140 kilomètres à l'ouest d'Hassi Messaoud. Afin de travailler dans de bonnes conditions, des baraques climatisées facilement transportables sont installées sur le site pour les employés.
Sur le chantier de la CREPS, les employés installent une sonde pour le forage. La prise de vue panoramique souligne la hauteur de la plateforme sur laquelle les tubes sont "montés" par câbles et guidés par les ouvriers. Le travail se poursuit jour et nuit.
Une "maison" arrive sur le lieu du forage par camion.
Une prise de vue aérienne situe les chantiers de forage de Djarett, Kreps et Douro [1] ainsi que la ville d'In Salah.
Dans le camp, les ouvriers prennent du repos.
Sur le site, une équipe de maintenance s'occupe des véhicules de la société. Le parc comprend des camions de dépannage, des véhicules légers et même une 2 CV qui fait l'objet d'une attention particulière de la part des mécaniciens. Un camion Dodge est également en réparation.
Aux environs du hangar d'entretien mécanique, des panneaux disposés sur des tas de sacs indiquent "Foragel", "Quebrache", Barytre" ou "Cassel". Ces composants servent aux forages.
2e bobine.
Dans la palmeraie d'In Salah, un camion citerne de la CREPS vient se ravitailler en eau potable. Les cadres discutent avec la population venue dans la palmeraie. Le camion repart pour livrer l'eau sur le site.
Dans le désert, à Djarret ou à Douro, les ouvriers mettent en place les éléments de forage pour le gaz. Une plongée vertigineuse suit le mouvement vertical du palan sur la plateforme. Sur place, une centrale électrique est entretenue par un employé de la compagnie. Le camion citerne arrive et transfère l'eau potable dans des réservoirs. Une jolie bâtisse est filmée dans la palmeraie d'In Salah. Les habitants et leurs mules se dirigent vers la retenue d'eau de la ville.
3e bobine
Un camion Dodge entre dans l'atelier de réparation. Devant le "garage" stationne les autres véhicules de la société. Les sacs de produits utiles aux forages pour "la composition des boues" [2] sont posés à même le sable. Une vue montre l'immense désert saharien dans lequel les hommes s'organisent pour vivre dans les meilleures conditions possibles. Dans l'usine électrique, un ouvrier change une dynamo. Sur la plateforme, les ouvriers continuent le travail de préparation du forage en introduisant les tubes et les vannes sur le puits. Une machinerie dévide les câbles qui permettent de déplacer les tubes. Des contremaîtres vérifient le travail des employés. Dans des locaux, se trouve une fontaine à eau autour de laquelle le personnel prend diverses poses pour se désaltérer.
Dans le bureau de "dessin géophysique", des marqueurs tracent les relevés sur papier millimétré. Dans une autre pièce, le chef de mission est en réunion avec ses collaborateurs. Un employé range des formulaires dans une armoire.
Compte rendu d'origine :
1) Intérieur. Atelier auto : entrée d'un Dodge pour réparation. Ouvrier au tour refaisant une pièce pour une sonde. Indigène s'initiant sur une perceuse sous l'œil d'un ouvrier.
Extérieur. Vue du parc auto. Sac d'ingrédient pour la composition des boues
Intérieur de la centrale électrique. Ouvrier sur dynamo
2) Pendant la pose, casse croute des ouvriers. Plaques d'identification des ingrédients pour la boue. Pano sur bureau, stock de matériel de forage, tubes et trépans, sable. Pano sur l'ensemble des ateliers
3) Fontaine fraiche de l'atelier. Centrale radio. Bureau, dessin géophysique, conditionneur d'air individuel. Bureau, régulation transports. M. Husson, chef de mission, à son bureau. Fontaine fraiche des bureaux. Bureaux comptabilité
4) Extérieur jour. Pano sur hôtel n°1 (logement du personnel). Bureau géophysique, réfrigérateur d'air Carrier. Façade de l'hôtel n°1. Baraque du type de celle qui sont sur le terrain de sondage. Hôtel n°2 en construction. Arrivée d'un camion de matériel. Vent de sable sur In Salah. Centrale électrique. Camion atelier. Service central d'entretien
5) Vue extérieure de la popote. CREPS d'In Salah. Plans coupe dans la palmeraie pour le remplissage d'une citerne à eau. Remplissage de la citerne au puits artésien pour ravitailler les différentes sondes en boisson et pour le travail de sondes
6) Extérieur jour. Passage de la citerne dans la palmeraie. Deuxième partie de la sonde de Creps el Douro. Arrivée des citernes à eau. Manœuvres de relevage de la sonde
6bis) Extérieur jour. Plan coupe relevage de la sonde
7) Extérieur jour. De 55 à 25, suite du Creps el Douro. De 25 à 0, chantier de sondage de Djarret. Montage élément par élément et descente du tube de mise en exploitation pour le gaz. Plans sur la fontaine fraiche de la sonde
7bis) Extérieur jour, plans coupe et vue d'ensemble du chantier de sondage Creps el Douro
8bis) Extérieur jour. Vue sur la cité de logement du personnel. Baraque à 2 chambres à un lit réfrigérés par des conditionneurs individuels. Djarret entrant dans la phase d'exploitation. Le camp petit à petit est levé pour aller sur un autre chantier. D'où chargement d'une baraque sur une plateforme
9) Extérieur nuit. Fin de la pose du tube et mise en place des vannes sur le puit
9bis) Extérieur jour. Suite du chargement d'une baraque et départ pour le nouveau chantier. A la sonde le stock de tubes d'exploitation diminue
10) Survol du puits de Djarett avec sa torche allumée. Survol du puits de Creps el Douro
11) Extérieur jour. In Salah et palmeraie. Base Creps d'In Salah
12) Extérieur jour. Dans In Salah, l'hôtel où sont logés les cadres. Puits artésien dans la palmeraie
La date du 17 juillet 1956 mentionnée sur l'amorce du film doit être celle de la date de développement du support.
1 et 2] Précisions apportées par l'opérateur de prises de vue.
En 1956, le désert saharien est un vaste territoire servant à la prospection pétrolière. Diverses sociétés concurrentes françaises rivalisent dans ce domaine et se partagent les 66 800 kilomètres carrés susceptibles de receler cet "or noir". L'une d'elles, la Compagnie de recherches et d'exploitation du pétrole du Sahara (CREPS) étend son champ d'investigations sur la région d'In Salah, dont la ville, une ancienne oasis, est située à 140 kilomètres à l'ouest d'Hassi Messaoud. Afin de travailler dans de bonnes conditions, des baraques climatisées facilement transportables sont installées sur le site pour les employés.
Sur le chantier de la CREPS, les employés installent une sonde pour le forage. La prise de vue panoramique souligne la hauteur de la plateforme sur laquelle les tubes sont "montés" par câbles et guidés par les ouvriers. Le travail se poursuit jour et nuit.
Une "maison" arrive sur le lieu du forage par camion.
Une prise de vue aérienne situe les chantiers de forage de Djarett, Kreps et Douro [1] ainsi que la ville d'In Salah.
Dans le camp, les ouvriers prennent du repos.
Sur le site, une équipe de maintenance s'occupe des véhicules de la société. Le parc comprend des camions de dépannage, des véhicules légers et même une 2 CV qui fait l'objet d'une attention particulière de la part des mécaniciens. Un camion Dodge est également en réparation.
Aux environs du hangar d'entretien mécanique, des panneaux disposés sur des tas de sacs indiquent "Foragel", "Quebrache", Barytre" ou "Cassel". Ces composants servent aux forages.
2e bobine.
Dans la palmeraie d'In Salah, un camion citerne de la CREPS vient se ravitailler en eau potable. Les cadres discutent avec la population venue dans la palmeraie. Le camion repart pour livrer l'eau sur le site.
Dans le désert, à Djarret ou à Douro, les ouvriers mettent en place les éléments de forage pour le gaz. Une plongée vertigineuse suit le mouvement vertical du palan sur la plateforme. Sur place, une centrale électrique est entretenue par un employé de la compagnie. Le camion citerne arrive et transfère l'eau potable dans des réservoirs. Une jolie bâtisse est filmée dans la palmeraie d'In Salah. Les habitants et leurs mules se dirigent vers la retenue d'eau de la ville.
3e bobine
Un camion Dodge entre dans l'atelier de réparation. Devant le "garage" stationne les autres véhicules de la société. Les sacs de produits utiles aux forages pour "la composition des boues" [2] sont posés à même le sable. Une vue montre l'immense désert saharien dans lequel les hommes s'organisent pour vivre dans les meilleures conditions possibles. Dans l'usine électrique, un ouvrier change une dynamo. Sur la plateforme, les ouvriers continuent le travail de préparation du forage en introduisant les tubes et les vannes sur le puits. Une machinerie dévide les câbles qui permettent de déplacer les tubes. Des contremaîtres vérifient le travail des employés. Dans des locaux, se trouve une fontaine à eau autour de laquelle le personnel prend diverses poses pour se désaltérer.
Dans le bureau de "dessin géophysique", des marqueurs tracent les relevés sur papier millimétré. Dans une autre pièce, le chef de mission est en réunion avec ses collaborateurs. Un employé range des formulaires dans une armoire.
Compte rendu d'origine :
1) Intérieur. Atelier auto : entrée d'un Dodge pour réparation. Ouvrier au tour refaisant une pièce pour une sonde. Indigène s'initiant sur une perceuse sous l'œil d'un ouvrier.
Extérieur. Vue du parc auto. Sac d'ingrédient pour la composition des boues
Intérieur de la centrale électrique. Ouvrier sur dynamo
2) Pendant la pose, casse croute des ouvriers. Plaques d'identification des ingrédients pour la boue. Pano sur bureau, stock de matériel de forage, tubes et trépans, sable. Pano sur l'ensemble des ateliers
3) Fontaine fraiche de l'atelier. Centrale radio. Bureau, dessin géophysique, conditionneur d'air individuel. Bureau, régulation transports. M. Husson, chef de mission, à son bureau. Fontaine fraiche des bureaux. Bureaux comptabilité
4) Extérieur jour. Pano sur hôtel n°1 (logement du personnel). Bureau géophysique, réfrigérateur d'air Carrier. Façade de l'hôtel n°1. Baraque du type de celle qui sont sur le terrain de sondage. Hôtel n°2 en construction. Arrivée d'un camion de matériel. Vent de sable sur In Salah. Centrale électrique. Camion atelier. Service central d'entretien
5) Vue extérieure de la popote. CREPS d'In Salah. Plans coupe dans la palmeraie pour le remplissage d'une citerne à eau. Remplissage de la citerne au puits artésien pour ravitailler les différentes sondes en boisson et pour le travail de sondes
6) Extérieur jour. Passage de la citerne dans la palmeraie. Deuxième partie de la sonde de Creps el Douro. Arrivée des citernes à eau. Manœuvres de relevage de la sonde
6bis) Extérieur jour. Plan coupe relevage de la sonde
7) Extérieur jour. De 55 à 25, suite du Creps el Douro. De 25 à 0, chantier de sondage de Djarret. Montage élément par élément et descente du tube de mise en exploitation pour le gaz. Plans sur la fontaine fraiche de la sonde
7bis) Extérieur jour, plans coupe et vue d'ensemble du chantier de sondage Creps el Douro
8bis) Extérieur jour. Vue sur la cité de logement du personnel. Baraque à 2 chambres à un lit réfrigérés par des conditionneurs individuels. Djarret entrant dans la phase d'exploitation. Le camp petit à petit est levé pour aller sur un autre chantier. D'où chargement d'une baraque sur une plateforme
9) Extérieur nuit. Fin de la pose du tube et mise en place des vannes sur le puit
9bis) Extérieur jour. Suite du chargement d'une baraque et départ pour le nouveau chantier. A la sonde le stock de tubes d'exploitation diminue
10) Survol du puits de Djarett avec sa torche allumée. Survol du puits de Creps el Douro
11) Extérieur jour. In Salah et palmeraie. Base Creps d'In Salah
12) Extérieur jour. Dans In Salah, l'hôtel où sont logés les cadres. Puits artésien dans la palmeraie
La date du 17 juillet 1956 mentionnée sur l'amorce du film doit être celle de la date de développement du support.
1 et 2] Précisions apportées par l'opérateur de prises de vue.
Informations
| Référence | ACT 5463 |
|---|---|
| Durée | 00:25:26 |
| Date de réalisation | 17/07/1956 |
| Date de début | 17/07/1956 |
| Date de fin | 17/07/1956 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Typologie | Rushes |
| Origine | SCA/Algérie (service cinématographique de l'armée française en Algérie) |