Janvier 1918, l'issue incertaine de la guerre
Nous vous présentons une sélection de clichés réalisés par les opérateurs militaires en janvier 1918. Accompagnés de leur légende d’origine, ces documents sont suivis d’un numéro des Annales de la Guerre, bande d’actualités projetée dans les cinémas à l’époque.
Portfolio janvier 1918
Affaiblies par les échecs militaires de 1917 et le désengagement de la Russie dans la guerre, les armées françaises et britanniques attendent, en ce mois de janvier 1918, la montée en ligne des renforts américains et des chars pour poursuivre la lutte contre l’Allemagne.
Malgré les victoires en Italie et au Moyen-Orient, les armées alliés sont confrontées à l’incertitude sur l’issue du combat final qui doit se jouer sur le sol européen. Les dirigeants militaires et politiques alliés, séparés par de nombreuses divergences stratégiques, se réunissent à Versailles pour statuer sur la conduite des opérations.
L’hiver s’installe, touchant combattants et civils. Malgré les pénuries, la population civile continue de produire pour l’effort national. A Paris, les bombardements aériens ont repris, engendrant morts et destructions.
Les actualités cinématographiques témoignent du courage des infirmières volontaires écossaises soignant les blessés dans les hôpitaux de campagne installés près du front. La capture d’un bombardier allemand, relayée par la présentation de la coopération militaire entre français et britanniques, doivent redonner l’espoir aux populations civiles exaspérées par une guerre qui s’installe dans sa quatrième année.
Janvier 1918 : les annales de la guerre n° 44
Découvrez un numéro des actualités cinématographiques de l’armée diffusé dans les cinémas en janvier 1918.
« L’hôpital bénévole des dames d’Ecosse sur le front français » (Villers-Cotterêts, Aisne, 4 janvier 1918). Installées près de Villers-Cotterêts, les volontaires du Scottish Women’s Hospital soignent les blessés évacués du front. Fondé en 1914 par le docteur Elsi Maud Inglis, cette unité de volontaires dispose d’antennes chirurgicales sur les fronts d’Italie, de Salonique et du Proche-Orient.
« Un avion allemand du type LVG est tombé intact dans les lignes françaises » (Catigny, Oise, 27 novembre 1917).
Des officiers observent l’avion bombardier qui, peint de cocardes tricolores, rejoint l’aérodrome de Villacoublay.
« La coopération franco-britannique ».
A la soudure des deux fronts, les artilleurs britanniques procèdent, avec leurs camarades français, à la mise en batterie des canons de 8 pouces, puis après les réglages effectuent une série de tirs.
Localisation des troupes en janvier 1918
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