PHOTO
[Japon, juin 1946. Boutiques destinées aux soldats britanniques.]
Note : La légende et la datation de la photographie ont été communiquées par Claude Brézillon à l'entrée du fonds dans les collections de l'ECPAD.
Catégories
1945-1962 |
Commerce et secteur bancaire |
Guerre froide (1946-1989) |
Population civile et vie civile |
Mots clés
Informations techniques
Procédé original | Négatif |
---|---|
Format d'origine | 24x36 |
Couleur | Noir et blanc |
Orientation | paysage |
Propriétés
Référence | D145-3-29 |
---|---|
Date de début | 01/06/1946 |
Date de fin | 30/06/1946 |
Photographe(s) | Brézillon, Claude - |
Lieu(x) | Japon - |
Origine | Brézillon, Claude |
Mention obligatoire | © ECPAD/Fonds Claude Brézillon/Claude Brézillon |
La photographie est issue du reportage suivant :
Fonds photographique du lieutenant Claude Brézillon (1920-2017). Hiroshima et la base navale de Kure en juin 1946.
Voir la notice du reportageDescription du reportage
Les informations ci-dessous (contexte historique de prises de vue, légendes) sont communiquées par l'auteur des photographies.
En juin 1946, le lieutenant Claude Brézillon, alors directeur du journal Caravelle destiné aux membres du CEFEO (Corps expéditionnaire français d'Extrême-Orient) basés en Indochine, est officiellement envoyé au Japon.
Il a pour mission, entre autres, de constater comment réagissaient psychologiquement et économiquement les grandes cités nippones à l'occupation américaine et de constater, dix mois après le largage de la bombe atomique, l'évolution de ses effets dévastateurs. Il part en tant que correspondant de guerre, avec une autorisation de l'armée américaine comme PRO (Press relation officer). Le lieutenant Brézillon visite en particulier Hiroshima alors sous le contrôle des Britanniques. Il remet par la suite au commandement français les photographies de ce reportage avec des indications sur les distances entre les lieux et le point de largage de la bombe. Dans un contexte de tension avec l'URSS, le lieutenant Brézillon avait en réalité une mission plus officieuse de récolte de renseignements afin d'étudier la possibilité d'un déploiement d'une division blindée dans une zone nucléarisée.
Après la capitulation japonaise, la question du rapatriement des soldats japonais faits prisonniers en Indochine s'est posée. Américains et Britanniques ont pensé un temps utiliser les porte-avions japonais pour ce rapatriement. Claude Brézillon est ainsi envoyé à Kure, port de la flotte japonaise, avec pour mission d'étudier si ce plan de rapatriement était le plus approprié.
Légendes partielles communiquées par Claude Brézillon :
D145-3-1 et D145-3-2 : La baie entre Kure et Hiroshima.
D145-3-4 : Personnage socialement important, le chef de gare, tel un bedeau d'église, guide le général ANZAC (Australian and New Zealand Army Corps). Des reporters de guerre britannique et néo-zélandais immortalisent la scène à Kure.
D145-3-5 : Un officier néo-zélandais à la gare de Kure.
D145-3-6 à D145-3-9 : Des soldats néo-zélandais accueillant leur général en gare de Kure.
D145-3-13 : Six mois après l'explosion de la bombe, la population commence déjà à reconstruire.
D145-3-21, -22, -45 : Main Street à Hiroshima, six mois après le largage de la bombe atomique. Ce quartier a été relativement épargné. Cinq ou six buildings de dix à douze étage sont encore debout.
D145-3-23 : Hiroshima. Les structures métalliques ont été tordues par la chaleur de la déflagration.
D145-3-26 : Quartier général britannique.
D145-3-29 : Boutiques destinées aux soldats britanniques.
D145-3-30 : Le cinéma "Le second théâtre" dans lequel on jouait un film français avec Danielle Darrieux.
D145-3-34 : Dans le quartier de Main Street, la succursale de la banque du Japon. Située à 380 mètres de l'hypocentre de l'explosion, ce bâtiment a résisté à la déflagration. La banque a rouvert ses portes deux jours après l'explosion.
D145-3-37 : Du toit du bâtiment abritant les locaux du journal " Chukoku ", un jésuite, le père Siemes qui accompagne Claude Brézillon, et le directeur du journal observent les ruines du Palais d'exposition industrielle d'Hiroshima.
D145-3-39 : Hiroshima. Certaines lignes du tramway ont été remises en état de marche.
D145-3-43 : Le Palais d'exposition industrielle du département de Hiroshima, six mois après le largage de la bombe atomique. Ayant subi le souffle de l'explosion presque directement au-dessus, ce bâtiment est resté en partie debout.
D145-3-66 : Ouvriers civils japonais souriant devant le poussage de wagonnets de matériel de guerre reclassé.
D145-3-71 : Entrepôt de douilles d'obus de 105 mm dans les environs du port de Kure.
En juin 1946, le lieutenant Claude Brézillon, alors directeur du journal Caravelle destiné aux membres du CEFEO (Corps expéditionnaire français d'Extrême-Orient) basés en Indochine, est officiellement envoyé au Japon.
Il a pour mission, entre autres, de constater comment réagissaient psychologiquement et économiquement les grandes cités nippones à l'occupation américaine et de constater, dix mois après le largage de la bombe atomique, l'évolution de ses effets dévastateurs. Il part en tant que correspondant de guerre, avec une autorisation de l'armée américaine comme PRO (Press relation officer). Le lieutenant Brézillon visite en particulier Hiroshima alors sous le contrôle des Britanniques. Il remet par la suite au commandement français les photographies de ce reportage avec des indications sur les distances entre les lieux et le point de largage de la bombe. Dans un contexte de tension avec l'URSS, le lieutenant Brézillon avait en réalité une mission plus officieuse de récolte de renseignements afin d'étudier la possibilité d'un déploiement d'une division blindée dans une zone nucléarisée.
Après la capitulation japonaise, la question du rapatriement des soldats japonais faits prisonniers en Indochine s'est posée. Américains et Britanniques ont pensé un temps utiliser les porte-avions japonais pour ce rapatriement. Claude Brézillon est ainsi envoyé à Kure, port de la flotte japonaise, avec pour mission d'étudier si ce plan de rapatriement était le plus approprié.
Légendes partielles communiquées par Claude Brézillon :
D145-3-1 et D145-3-2 : La baie entre Kure et Hiroshima.
D145-3-4 : Personnage socialement important, le chef de gare, tel un bedeau d'église, guide le général ANZAC (Australian and New Zealand Army Corps). Des reporters de guerre britannique et néo-zélandais immortalisent la scène à Kure.
D145-3-5 : Un officier néo-zélandais à la gare de Kure.
D145-3-6 à D145-3-9 : Des soldats néo-zélandais accueillant leur général en gare de Kure.
D145-3-13 : Six mois après l'explosion de la bombe, la population commence déjà à reconstruire.
D145-3-21, -22, -45 : Main Street à Hiroshima, six mois après le largage de la bombe atomique. Ce quartier a été relativement épargné. Cinq ou six buildings de dix à douze étage sont encore debout.
D145-3-23 : Hiroshima. Les structures métalliques ont été tordues par la chaleur de la déflagration.
D145-3-26 : Quartier général britannique.
D145-3-29 : Boutiques destinées aux soldats britanniques.
D145-3-30 : Le cinéma "Le second théâtre" dans lequel on jouait un film français avec Danielle Darrieux.
D145-3-34 : Dans le quartier de Main Street, la succursale de la banque du Japon. Située à 380 mètres de l'hypocentre de l'explosion, ce bâtiment a résisté à la déflagration. La banque a rouvert ses portes deux jours après l'explosion.
D145-3-37 : Du toit du bâtiment abritant les locaux du journal " Chukoku ", un jésuite, le père Siemes qui accompagne Claude Brézillon, et le directeur du journal observent les ruines du Palais d'exposition industrielle d'Hiroshima.
D145-3-39 : Hiroshima. Certaines lignes du tramway ont été remises en état de marche.
D145-3-43 : Le Palais d'exposition industrielle du département de Hiroshima, six mois après le largage de la bombe atomique. Ayant subi le souffle de l'explosion presque directement au-dessus, ce bâtiment est resté en partie debout.
D145-3-66 : Ouvriers civils japonais souriant devant le poussage de wagonnets de matériel de guerre reclassé.
D145-3-71 : Entrepôt de douilles d'obus de 105 mm dans les environs du port de Kure.