VIDÉO

Journal de guerre n°30.

Réalisateur(s) : Inconnu


[Patrouille d'éclaireurs skieurs au Liban].

Une section d'éclaireurs skieurs effectue une patrouille au Liban. Au petit matin, les chasseurs quittent l'igloo dans lequel ils ont passé la nuit avant de saluer les couleurs : un drapeau tricolore planté au sommet de l'abri. La patrouille progresse ensuite à skis dans de beaux paysages enneigés parsemés de cèdres ; elle passe notamment devant une chapelle dont la cloche est actionnée par un prêtre maronite. Hormis un petit exposé sur le cèdre, le commentaire relève la francité du Liban (1) ainsi qu'une de ses conséquences : la réconciliation entre Druzes et maronites. (2)

[Visite de Gabriel Puaux dans le djebel Druze].

Gabriel Puaux, haut-commissaire en Syrie, effectue une visite dans le djebel Druze, région montagneuse du Sud de la Syrie. Accompagné de sa femme, il est accueilli par une foule enthousiaste, les enfants arborant des drapeaux français, puis, en compagnie de deux officiers, il passe en revue un escadron du groupement druze, unité de cavalerie. La visite se poursuit avec un défilé de légionnaires, au rythme de la Marche du Boudin, et de cavaliers druzes. (3)

[L'armée polonaise en France].

Trois actions, toutes liées à l'armée polonaise reconstituée en France, s'entremêlent dans la même séquence, illustrée musicalement par des musiques polonaises, dont l'hymne national.
Dans un camp, au retentissement de la cloche, les soldats polonais quittent leur cantonnement, ferme ou château, pour se rassembler. Ils empruntent ensuite des routes de campagne avant de traverser un village.
Wladyslav Raczkiewicz, président de la République polonaise en exil, et le général Sikorski, président du Conseil et généralissime des forces polonaises formées en territoire étranger, passent en revue des unités de leur armée avant leur départ au combat. Chaque soldat prête serment au drapeau avant le défilé final, constitué également de canons antichars de 25 mm modèle 1934 tractés par des chevaux.
Dans les salons d'un château à Angers (4), l'ambassadeur des Etats-Unis auprès du gouvernement polonais rend visite à Wladyslav Raczkiewicz (TC 00:06:25 à 00:06:49 et 00:08:11 à 00:08:24).

[Remises d'ambulances américaines et anglaises].

A Paris, deux sections d'ambulances étrangères sont remises à l'armée française.
Dans une contre-allée sont garées les ambulances Chevrolet de la Section sanitaire de volontaires américains (SSVA) n°2 portant le nom de l'ambassadeur américain en France, Myron T.Herrick. (5)
Dans la cour d'honneur des Invalides, une cérémonie, en présence de nombreux officiers dont le général d'armée Gouraud, marque la remise d'une section de voitures sanitaires Chevrolet VA fournie par l'Anglo-French Ambulance Corps. Après un long discours de M. Champetier de Ribes (6) exaltant la coopération franco-britannique, les ambulancières préalablement alignées gagnent leurs véhicules : empruntant les grandes avenues de la capitale, le convoi, tout comme celui des ambulances américaines, se rend sous l'Arc de Triomphe. Après le dépôt d'une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu, un défilé d'ambulancières clôture cette cérémonie du souvenir.

[L'armée polonaise en France (suite)]

Rendant hommage aux morts français de la Première Guerre mondiale, un régiment polonais dépose une couronne sur un monument aux morts avant de défiler (TC 00:11:49 à 00:12:23).

[Elément d'une compagnie des oasis sahariennes dans le Sud algérien].

Les méharistes d'une compagnie des oasis sahariennes assurent une mission de surveillance dans le Sud algérien. Après sa patrouille dans le désert, interrompue par une pause à un point d'eau permettant aux méharis de se désaltérer, ils gagnent un poste fortifié dans le désert. En tenue d'apparat, les hommes y participent à une cérémonie aux couleurs avant de repartir pour une nouvelle patrouille. (7)

Note :
(1) "Nous sommes chez nous sur ces terres lointaines en vertu d'un droit moral qui remonte aux Croisades et qui a été consacré par le mandat reçu de la Société des Nations".
(2) Les légendes des reportages photographiques correspondants, de références DG 1 et DG 142, apportent des informations complémentaires : la section d'éclaireurs skieurs appartient à l'un des 3 bataillons de chasseurs libanais (1er BCL, 2e BCL ou 3e BCL) de la 3e DBL (demi-brigade du Levant). Par ailleurs, la chapelle serait située au col des Cèdres. (Source : "La France et le Proche-Orient, 1916-1946", par Pierre Fournié et Jean-Louis Riccioli, Editions Casterman)
(3) La légende du reportage photographique correspondant, de référence DG 10, fournit des informations complémentaires : l'action se situe essentiellement à Suayda, dont la citadelle est tenue par les légionnaires du 6e REI (régiment étranger d'infanterie) ; lors du passage en revue de l'escadron druze, les officiers accompagnant Gabriel Puaux sont le colonel Bouvier et le capitaine de Certeaux.
Voir également le film FT 1021 qui semble constituer les rushes de ce sujet.
(4) Il s'agit précisément du château de Pignerolle, situé sur la commune de Saint-Barthélémy-d'Anjou, résidence du président de la République polonaise en exil depuis le 22 octobre 1939.
(5) L'arrivée de la première SSVA portant le nom "General John J.Pershing" est relatée dans le Journal de guerre n°23.
(6) Il s'agit vraisemblablement d'Auguste Champetier de Ribes, sénateur des Basses-Pyrénées, dont le discours est intelligible sur la bande sonore.
(7) La légende du reportage photographique correspondant, de référence DG 15, apporte des informations complémentaires : les hommes appartiennent au Makhzen méhariste d'El Oued, intégré à une compagnie des oasis sahariennes.

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