VIDÉO

Journal de marche du 1er régiment de Spahis.

Réalisateur(s) : Jean-Pierre Ferey


Le 1er régiment de Spahis dans la guerre du Golfe, de septembre 1990 à février 1991.

Presque au jour le jour, on revit ce qu'a vécu le 1er régiment de Spahis durant la guerre du Golfe. Mobilisé le 4 septembre 1990 dans le cadre de l'opération Daguet, il se rend en Arabie Saoudite en paquebot et s'installe au camp de Miramar près de Hafar al Batine. Là, il se prépare, s'entraîne, repère le terrain, surveille et reste en état d'alerte jusqu'au jour de l'offensive terrestre du 24 février 1991, à laquelle il participe activement.

Arrivée au port de Yanbo le 30 septembre 1990. Débarquement des hommes et du matériel ; attente sur place quelques jours.
Le régiment rejoint la zone de déploiement et d'attente près de Hafar al Batine.
Au camp, installé dans le désert, le régiment vérifie et prépare les armements ; assure des missions d'observation ; multiplie les exercices et les manoeuvres (chargement d'obus flèches, d'obus à charges creuses et explosifs ; nettoyage d'armes (fusil d'assaut MAS 5,56 mm F1) ; exercice d'alerte aux gaz toxiques avec masques S 3P ; manoeuvre en blindés de reconnaissance AMX-10 RC ; tirs au canon de 105 mm qui équipe les AMX-10 RC et à la mitrailleuse (Browning 12,7 mm et AA 7,62 mm NF1)...).
Les journées des soldats sont rythmées aussi par l'écoute de la radio, les repas (ravitaillement en eau, cuisine), les temps de repos, le courrier, le jeu, la toilette... Les fêtes de Noël se sont déroulées dans la sobriété et l'intimité. Le ministre de la Défense M. Chevènement rend visite au régiment en janvier, ainsi que les généraux Roquejeoffre et Schmitt.
A partir du 17 janvier 1991, le régiment fait mouvement sur Olive où il reste en état d'alerte. Le 23 février, la veille de l'offensive terrestre, les escadrons franchissent le poste frontière. Le 24 février, l'offensive est lancée : le régiment doit couvrir le flanc gauche et atteindre Al Salman. La progression est rapide ; le feu est ouvert et les tirs de canons de 105 mm appuyés par les canons de 155 mm TRF1 du 11e RAMa se multiplient. L'objectif est atteint, les soldats irakiens se rendent et sont faits prisonniers, des chars ennemis sont détruits. C'est le 3e RIMa qui se charge de fouiller le village "carrefour névralgique" avant Al Salman.
La mission accomplie, le 1er régiment de Spahis est acclamé par la foule à son retour à Valence.

Tout le montage est ponctué d'interviews d'hommes du 1er Spahis, faits sur le moment et après les événements.