VIDÉO

Journal filmé de l'Armée n°41.

Réalisateur(s) : Inconnu


Quand les chars ont des ailes".
La progression alliée en Allemagne est si foudroyante qu'elle nécessite un ravitaillement en essence par voie aérienne. Franchissant le Rhin et la ligne Siegfried, des avions de transport Dakota C47 assurent cette liaison entre l'arrière et les premières lignes.
Le canon automoteur M7 Priest Porte de la Chapelle du 64e régiment d'artillerie de la 2e division blindée apparaît au TC 00:01:43.

"Libération de La Rochelle".
A La Rochelle, les garnisons allemandes se rendent sans résistance, avec leur matériel, aux Forces françaises de l'intérieur (FFI). Le chef de la Milice est arrêté, tandis que les FFI sillonnent les rues de la ville sous les chaleureuses acclamations de la population, à bord de blindés baptisés "Léonce Vieljeux" ou bien encore "Camaret", construits dans la clandestinité.

"En Autriche libérée".
A Langen, devant la progression de la 5e division blindée (DB), l'armée allemande a abandonné tout son matériel sur place. Bloqués par des congères qu'un bulldozer ne parvient pas à déblayer, les blindés français sont alors transportés sur un train allemand réquisitionné, afin d'effectuer la jonction avec l'armée américaine.
A Bludenz, le général Schlesser, commandant la 5e DB, interroge le général allemand Krauss, ancien directeur de la Lufthansa et de l'Ecole d'aviation de Berlin. Il assiste ensuite à une messe, en la mémoire des soldats de sa division morts au combat, à l'issue de laquelle il se rend au cimetière où reposent un pilote et un légionnaire français tombés au cours des ultimes combats.

"France résistante".
Après s'y être rendu une première fois le 11 novembre en compagnie de Winston Churchill, le général de Gaulle revient en vainqueur honorer Georges Clemenceau, vainqueur de 1918, au pied de sa statue située devant le Grand Palais à Paris. Cettre rencontre symbolique entre les 2 hommes est résumée par la formule "Par 2 fois, le pangermanisme a trouvé sur sa route sanglante un Français qui disait... non". Place des Pyramides, le Général salue ensuite la statue de Jeanne d'Arc, "la première résistante de France". Enfin, le 14 mai, un détachement de la garde républicaine défile dans la rue de Rivoli, avant les femmes engagées dans les armées françaises et alliées, qui arpentent les Champs-Elysées après le dépôt d'une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu, sous l'Arc de triomphe.

"Jour V en Algerie".
Le 8 mai 1945, à l'annonce de la reddition sans condition de l'Allemagne, Alger se remplit d'une effervescence joyeuse et pavoisée. La foule défile derrière les délégations d'anciens combattants de la Première Guerre mondiale, de mutilés de guerre et de diverses organisations, "nouvelle preuve du loyalisme de l'Empire" d'après le présentateur.

"Crime et châtiment".
Deux camps de concentration sont successivement évoqués. "Sur 5 000 captifs, femmes et enfants, partis à pied de Pologne", 600 seulement sont arrivés vivants au camp d'Allach. A Dachau, toujours d'après le commentaire, 200 000 détenus de 21 nations différentes ont été exécutés par les SS (Schutzstaffel) alors que sont découverts les chenils de torture, les chambres à gaz (1), les cadavres empilés et les fours crématoires de cette "gigantesque usine de meurtres". Mais la justice est en marche : un homme est fusillé par un peloton américain pour "un crime qui n'a pas de qualificatif dans le langage du droit" (2).

Note :
(1) Contrairement à ce que dit le commentaire (pour la séquence allant de 00 : 11 : 59 à 00 : 12 : 04), il ne s'agit pas ici de chambres à gaz, mais d'unités de destruction de parasites, fonctionnant au gaz et destinées à assainir les tenues des prisonniers. Sur les portes des trois unités, les inscriptions en allemand avertissent des précautions à prendre lors de la désinfection : "Durée de gazage ; Attention gaz ! ; Danger mortel ! ; Ne pas ouvrir !".
(2) L'identité de l'homme fusillé n'est pas précisée alors que le montage suggère qu'il pourrait être un responsable du camp de Dachau. D'après les comptes rendus de prises de vue des références ACT 651 et SA 536, dans lesquelles ces images apparaissent., il s'agit en fait de l'Obergefreiter (caporal-chef) Richard Jarczyk, exécuté le 23 avril 1945 à Kitzingen (Bavière), pour espionnage.

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