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Kousseri. Porte en bois de l'ancienne habitation de Rabah. [légende d'origine]

Photographe(s) : Frédéric Gadmer



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Près de Kousseri, un enfant pose à côté de la porte en bois de l'ancienne habitation de Rabah, conquérant d'Afrique centrale tué par les Français en 1900.

Note : Rabah ou Rabbah : ancien marchand d'esclaves venu du Soudan en 1879, ayant conquis l'est du Tchad,constitué une armée de 35 000 hommes et mis la main sur le royaume du Kanem-Bornou en 1893. Il avait établi son campement à 5 km au nord de Kousseri. Afin de prendre le contrôle du Tchad et de relier ainsi ses possessions d'Afrique du nord avec celles de l'Afrique centrale et occidentale, la France envoit trois missions : la mission Foureau-Lamy venue d'Algérie, la mission Voulet-Chanoine, poursuivie par Joalland, venue de l'ouest du Niger, et la mission Gentil, venue du Congo. Les trois se rejoignent au lac Tchad et attaquent Rabah en 1899. Ce dernier est tué au cours des combats le 21 avril 1900.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 11x15
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation portrait

Propriétés

Référence SPA 216 H 6910
Date de début 23/03/1918
Date de fin 23/03/1918
Photographe(s) Frédéric Gadmer -
Lieu(x) Afrique - Cameroun - Kousseri -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Frédéric Gadmer/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Route de Mora à Kousseri et séjour à Kousseri, mars 1918.

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Description du reportage

Suite du voyage de Mora à Kousseri, dans le nord du Cameroun.
Le convoi de la mission photographique chemine le long de la frontière avec le Nigéria, vers Kousseri, et traverse d'ouest en est le nord du Cameroun dans sa partie la plus étroite. Au village fortifié de Djilbé, les femmes arabes viennent vendre le lait produit dans cette région d'élevage ovin. Les cases sont d'architecture Kotoko. Poursuivant vers l'est, le convoi arrive à Kala-Kafra, où certaines maisons ont des toits en terrasse dotés de fortes charpentes, et où on récolte du "nélé" qui sert à fabriquer un pigment bleu. Après Oulou (Oulouf), c'est l'arrivée à Kousseri, au confluent du Chari et du Logone, en face de Fort-Lamy (N'Djamena).

A Kousseri, le 23 mars, Frédéric Gadmer photographie le poste militaire construit par les Allemands, le sultan, les pêcheurs sur le Logone avec leurs pirogues et leurs filets, ainsi que les restes du camp retranché de Rabah, ancien conquérant de la région tué par les Français en 1900.

Plusieurs plaques sont manquantes.
Certains villages sont habités par des Kotoko. Les cités Kotoko formaient un ensemble de principautés dans ce qui est aujourd'hui le nord du Cameroun, le Tchad et le Nigéria. Ses habitants et leurs descendants modernes sont connus comme l'ethnie Kotoko. Sur le territoire camerounais, l'aire occupée par cette ethnie s'étend sur Kousseri, Logone-Birni, Makari, Goulfey et Mara. Ils partagent l'extrême nord du Cameroun avec les Musgum, les arabes Choa et les Peul.
Source : wikipedia, Histoire précoloniale du Cameroun.

Les légendes des plaques H 6922 à H 6929 sont décalées par rapport aux vues réelles, tant sur la fiche manuscrite de l'opérateur que sur le registre.
Les plaques H 6890, H 6892 à H 6894, H 6896 à H 6898, H 6901, H 6904, H 6905, H 6907, H 6916, H 6917, H 6919, H 6930 à H 6932, H 6937 à H 6939 n'existent pas.

Photos du reportage(35)