0 seconds of 0 secondsVolume 90%
Press shift question mark to access a list of keyboard shortcuts
Raccourci Clavier
Lecture/PauseEspace
Augmenter le Volume
Diminuer le Volume
Avancer
Reculer
Sous-titres Activés/Désactivésc
Plein Écran/Sortir du Mode Plein Écranf
Désactiver le Son/Activer le Sonm
Avancer %0-9
00:00
00:00
00:00

VIDÉO

L'ambulance automobile chirurgicale n° 7, 1915 - 1918.

Réalisateur(s) : Inconnu



Pourquoi ne puis-je pas télécharger cette vidéo ?

Historique de l'Ambulance Chirurgicale n°7, réalisé par les anciens de cette formation, et dédié aux médecins Lardennois et Rouvillois, chefs du Service de Santé. Outre les documents situant l'action de cette ambulance dans le contexte de la guerre, recueillis dans les "archives d'art et d'histoire", le film utilise des clichés du docteur Civatte et du photographe de la formation, M. Boinaud, ainsi que quelques rares images animées réalisées lors d'une visite de l'opérateur du SCA.

Première partie.
C'est en 1913, aux grandes manoeuvres du Service de Santé, qu'apparaît la voiture chirurgicale Boulant, créée en 1912 par cet ingénieur français, et qui comprend une salle d'opération et de radiologie, un dispositif de stérilisation de l'eau, des tentes attenantes abritant 30 lits... Filmé à Gonesse en 1913, ce premier modèle, dont le brevet est abandonné par son inventeur lors de sa mobilisation, est détruit à Charleroi.

Deuxième partie.
Dans l'organisation du Service de Santé, l'ambulance automobile se situe en arrière de la zone des combats où les blessés, évacués par des brancardiers, reçoivent des soins de première urgence dans les postes de secours, ou parfois des postes chirurgicaux avancés. En 1915, une ambulance se compose de plusieurs gros camions et d'un personnel nombreux. L'ACA n°7, dirigée par le docteur Lapointe, rejoint le front en Champagne (Sommesuippes), puis sur la Somme (Marcelcave), où elle subit de nombreux bombardements. Elle est ensuite réorganisée par le docteur Lardennois et s'installe à Guiscard.

Troisième partie.
C'est à Cugny-sur-Aisne que sont réalisées les prises de vue de l'opérateur du SCA Charles Blanc (1) , lors d'une opération chirurgicale délicate (extraction). Peu de temps après, plusieurs membres de l'ACA sont décorés : les médecins-majors Lardennois et Huriez, ainsi que les docteurs Laurence et Guénaud, de la croix de guerre, et Mme de Charnacé, infirmière, de la Légion d'honneur. Diverses personnalités viennent visiter cette formation, tandis que les poilus y poursuivent leur convalescence. Enfin, en 1918, l'ACA n°7 se déplace derrière les troupes : Ressons-sur-Matz, Royallieu, près de Compiègne.

Quatrième partie.
Les épreuves se succèdent : 11000 personnes soignées en mai 1918, attaque à la mitrailleuse par une escadrille allemande le 10 juin 1918 (une balle est restée incrustée dans la table du médecin chef), qui valent à l'ACA d'être citée à l'ordre du jour par le général Bassères, ultime déplacement jusqu'à Notre Dame de Liesse où l'armistice et la démobilisation sont les derniers évènements vécus par le personnel, avant la création de l'Association des Amis de l'ACA n°7. Portraits des médecins chefs Lardennois et Rouvillois.


Note :
Métrage d’origine inconnu ; métrage conservé 1041 m.
1 + 61 cartons en français.
Film classé dans la « Liste complémentaire : Films du service de santé : organisation du service de santé. » dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
(1) Compte rendu de tournage n° 1037 de Charles Blanc en date du 3 décembre 1917 à Cugny.

Propriétés

Réalisateur SCA-SPCA -
Lieu(x) Champagne-Ardenne - Somme -
Personnes représentées Bassères (Film)

Informations

Référence 14.18 A 1470
Durée 00:56:52
Format d'origine 35 mm
Couleur Noir et blanc
Typologie Produit monté
Origine SSA (service de santé des armées)