reportage

L'armée d'Afrique : fête du centenaire de la création des tirailleurs et des spahis à Alger.

Photographe(s) : Louis Cadin


Après l'attaque de Mers-El-Kébir et le ralliement de l'AEF (Afrique équatoriale française) à la France Libre, le centre de gravité des forces françaises est transféré en Afrique du Nord où le maréchal Pétain veut préserver les troupes.
La commission italienne d'armistice veut imposer un effectif de 30 000 hommes en Afrique du Nord, effectif jugé insuffisant par les autorités françaises pour maintenir la souveraineté nationale sur le territoire. Le gouvernement français estime en effet que 120 000 hommes sont nécessaires au seul maintien de l'ordre. En avril 1941, l'effectif réalisé est stabilisé à environ 113 000 hommes.
Cette armée d'Afrique de l'armistice, dite aussi de transition, se trouve sous les ordres du général Weygand, délégué du gouvernement en Afrique française du Nord. Ces forces, auxquelles il convient de rajouter les troupes rapatriées du Levant en juillet 1941(environ 10 000 hommes), sont organisées en divisions de marche en Algérie, au Maroc et en Tunisie.

Du 6 au 10 novembre 1941, sont célébrées à Alger les fêtes du centenaire de la création des tirailleurs et des spahis. En tournée d'inspection en AFN (Afrique française du Nord) et en AOF (Afrique occidentale française) en octobre et novembre 1941, le général d'armée Charles Huntziger, secrétaire d'Etat à la Guerre, représentant le gouvernement, est accueilli le 7 novembre par le général d'armée Maxime Weygand, délégué général du gouvernement en Afrique française. Le lendemain, le général Huntziger préside la prise d'armes et le défilé qui ont lieu à Alger.
Voir suite reportage VICHY 107. Voir également VICHY 100 et 103.

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