reportage

L'armée d'Afrique : le 5e escadron du 1er RSA stationné à Bou Saâda (Algérie).

Photographe(s) : Inconnu


Après l'attaque de Mers-El-Kébir et le ralliement de l'AEF (Afrique équatoriale française) à la France Libre, le centre de gravité des forces françaises est transféré en Afrique du Nord où le maréchal Pétain veut préserver les troupes.
La commission italienne d'armistice veut imposer un effectif de 30 000 hommes en Afrique du Nord, effectif jugé insuffisant par les autorités françaises pour maintenir la souveraineté nationale sur le territoire. Le gouvernement français estime en effet que 120 000 hommes sont nécessaires au seul maintien de l'ordre. En avril 1941, l'effectif réalisé est stabilisé à environ 113 000 hommes.
Cette armée d'Afrique de l'armistice, dite aussi de transition, se trouve sous les ordres du général Weygand, délégué du gouvernement en Afrique française du Nord. Ces forces, auxquelles il convient de rajouter les troupes rapatriées du Levant en juillet 1941 (environ 10 000 hommes), sont organisées en divisions de marche en Algérie, au Maroc et en Tunisie.

Le 1er RSA (Régiment de saphis algériens) stationné en partie à Bou-Saâda (oasis surnommée la "porte du désert"), appartient à la 1re brigade de cavalerie de Médéa de la division d'Alger de la 19e région militaire. Le reportage présente l'architecture et les infrastructures du quartier du 1er RSA dans la forteresse de Bou-Saâda ainsi qu'un détachement du 5e escadron qui part en mission de patrouille.
Manque négatifs 2166 à 2168, 2187, 2194, 2195, 2201, 2202. Manque cliché 2175.
La photographie 2195 a fait la couverture de la revue "Armée nouvelle", numéro 3.

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