reportage
L'armée d'armistice : entraînement sportif au camp de Caylus.
Des hommes de l'armée d'armistice, cette armée provisoire de 100 000 hommes qu'après la signature de l'armistice franco-allemand le 22 juin 1940, le vainqueur allemand laisse subsister en zone non occupée, s'entraînent au camp de Caylus, filmés par une équipe du SCA (Service cinématographique des armées) (1).
Le camp, situé à la limite du Tarn-et-Garonne et du Lot, s'étend sur plusieurs hectares sur le Causse et comprend les communes de Caylus, Lacapelle-Livron, Loze, Saint-Projet, Saillac, Vaylats (2).
Le reportage présente des hommes des unités séjournant au camp de Caylus effectuant un entraînement sportif en plein air. Ils exécutent des assouplissements et des mouvements de gymnastique.
Le sport revêt une importance primordiale au sein de la nouvelle armée. Son but est avant tout éducatif : il doit contribuer à la cohésion du groupe, endurcir le corps, former le caractère et accessoirement servir de préparation militaire. La priorité est donnée aux sports collectifs et en athlétisme aux courses de relais.
Les officiers et sous-officiers de moins de 35 ans sont tenus d'effectuer quotidiennement une heure de sport avec leurs hommes.
Les plateaux d'hébertisme, vastes espaces plats où les jeunes doivent effectuer des mouvements de gymnastique, se
généralisent. L'armée adopte en effet la méthode naturelle d'éducation physique élaborée par le lieutenant de vaisseau Hébert fondée sur des mouvements naturels (saut, course…) et sur le contact avec la nature.
La série dite Caylus porte exclusivement sur un entraînement de l'armée d'armistice au camp de Caylus. Elle est divisée en 9 reportages (référence Caylus 1 à Caylus 9) qui présentent chacun une phase de l'entraînement.
Il manque les négatifs suivants : 323, 328, 330, 336, 337, 341, 342, 343, 344, 347, 348, 352, 377, 383, 384, 385, 417, 452, 454, 456, 462, 466, 477, 485, 503, 504, 505.
(1) Voir le reportage référencé DG 95 présentant l'équipe de tournage.
(2) Le camp de Caylus comptait en 1932 plus de 3 500 habitants pris sur les communes de Caylus, Lacapelle, Loze, Saint-Projet, Mouillac en Tarn-et-Garonne ainsi que de Vaylats et Saillac dans le Lot. Les terres acquises depuis 1920 (accords à l'amiable ou expulsions), classées d'utilité publique, s'étendent sur plusieurs hectares. Le camp comprenait des bâtiments en brique, une infirmerie, une adduction en eau, des champs de manoeuvre, des terrains de tir et d'instruction. En 1939, il servit un temps de dépôt puis de lieu de regroupement des mobilisables affectés pour la circonstance aux différents régiments avant d'être liquidé en 1940. Il fut occupé par des réfugiés polonais avant que les troupes allemandes s'y installent en février-mars 1943.
Le camp, situé à la limite du Tarn-et-Garonne et du Lot, s'étend sur plusieurs hectares sur le Causse et comprend les communes de Caylus, Lacapelle-Livron, Loze, Saint-Projet, Saillac, Vaylats (2).
Le reportage présente des hommes des unités séjournant au camp de Caylus effectuant un entraînement sportif en plein air. Ils exécutent des assouplissements et des mouvements de gymnastique.
Le sport revêt une importance primordiale au sein de la nouvelle armée. Son but est avant tout éducatif : il doit contribuer à la cohésion du groupe, endurcir le corps, former le caractère et accessoirement servir de préparation militaire. La priorité est donnée aux sports collectifs et en athlétisme aux courses de relais.
Les officiers et sous-officiers de moins de 35 ans sont tenus d'effectuer quotidiennement une heure de sport avec leurs hommes.
Les plateaux d'hébertisme, vastes espaces plats où les jeunes doivent effectuer des mouvements de gymnastique, se
généralisent. L'armée adopte en effet la méthode naturelle d'éducation physique élaborée par le lieutenant de vaisseau Hébert fondée sur des mouvements naturels (saut, course…) et sur le contact avec la nature.
La série dite Caylus porte exclusivement sur un entraînement de l'armée d'armistice au camp de Caylus. Elle est divisée en 9 reportages (référence Caylus 1 à Caylus 9) qui présentent chacun une phase de l'entraînement.
Il manque les négatifs suivants : 323, 328, 330, 336, 337, 341, 342, 343, 344, 347, 348, 352, 377, 383, 384, 385, 417, 452, 454, 456, 462, 466, 477, 485, 503, 504, 505.
(1) Voir le reportage référencé DG 95 présentant l'équipe de tournage.
(2) Le camp de Caylus comptait en 1932 plus de 3 500 habitants pris sur les communes de Caylus, Lacapelle, Loze, Saint-Projet, Mouillac en Tarn-et-Garonne ainsi que de Vaylats et Saillac dans le Lot. Les terres acquises depuis 1920 (accords à l'amiable ou expulsions), classées d'utilité publique, s'étendent sur plusieurs hectares. Le camp comprenait des bâtiments en brique, une infirmerie, une adduction en eau, des champs de manoeuvre, des terrains de tir et d'instruction. En 1939, il servit un temps de dépôt puis de lieu de regroupement des mobilisables affectés pour la circonstance aux différents régiments avant d'être liquidé en 1940. Il fut occupé par des réfugiés polonais avant que les troupes allemandes s'y installent en février-mars 1943.
Catégories
| État français (Vichy) : armée d'armistice en France |
| SCA [Service cinématographique de l'Armée] (1939-1946) |
Mots clés
Informations techniques
| Nombre de clichés | 14 |
|---|
Propriétés
| Référence | CAYLUS 6 |
|---|---|
| Date de début | 01/07/1940 |
| Date de fin | 15/11/1942 |
| Date de prise de vue | 07/09/1941 |
| Photographe(s) | Inconnu - |
| Date | 08/09/1941 |
| Lieu(x) | Caylus - France - Midi-Pyrénées - Tarn-et-Garonne - |