VIDÉO

L'artillerie lourde devant Verdun, août 1917. Front belge, octobre 1917.

Réalisateur(s) : Inconnu


1) Un état des lieux trois et deux jours avant la grande offensive alliée du 20 août 1917 pour dégager Verdun sur les deux rives de la Meuse. (1) (2)

- Aux environs nord de Verdun (Meuse), au ravin de la Poudrière, près de Fleury, le 17 août 1917, les artilleurs du 86e régiment d'artillerie, 6e groupe, mettent en batterie une pièce de 138,6 mm de marine sur affût roulant de campagne, sous une toile de camouflage, et ouvrent le feu (3).
- Dans les environs du ravin du Pied-Gravier, au pied de la côte de Froideterre, le 17 août 1917, des artilleurs servent un mortier d'artillerie de 280 mm TR (à tir rapide) Schneider modèle 1914. Les artilleurs chargent la pièce avec l'aide d'un petit palan. Depuis une position élevée, l'opérateur filme en plongée la pièce faisant feu tandis que deux hommes poussent un wagonnet apportant les obus (4).
- Dans le secteur de la côte de Froideterre, le 17 août 1917, une batterie de 155 mm Schneider TR court (tir rapide) est en action au bord d'une route au pied de la côte. Les pièces sont servies par les artilleurs de la 103e batterie du 107e régiment d'artillerie (RA). Un peu plus loin, sur le sommet de la colline, des obus de gros calibre explosent. Camouflés par la végétation et des filets les pièces, filmées de profil, tirent sans arrêt. L'intensité du tir enflamme un filet de camouflage, alors qu'un artilleur tente d'éteindre le feu. Un artilleur s'approche du tube pour le nettoyer à l'aide d'un écouvillon. Sur la route, les artilleurs s'activent pour approvisionner les pièces. De nouveau, des obus allemands éclatent sur la colline en réponse au tir français (5).
- Région nord de Verdun, à la carrière de Belleville, le 18 août 1917, une pièce d'artillerie de marine de calibre 145 mm tire. Les artilleurs relèvent une partie du camouflage, chargent la pièce à l'aide d'une gouttière, mesurent l'angle de tir et font feu (6).
- Au ravin des Vignes, le 18 août 1917, un mortier d'artillerie de 270 mm modèle 1885 de Bange est utilisé par les artilleurs du 83e régiment d'artillerie (RA) de la 24 batterie lourde à tracteurs. Les artilleurs chargent la pièce avec un palan et font feu. Aspect du mortier depuis l'extérieur de la casemate. Le chef de batterie donne l'ordre de tir. Un mortier de 220 mm Schneider TR (à tir rapide) servi par le 8e groupe de la 16e batterie fait feu. Vue du canon à l'extérieur de son bouclier relevé en position quasiment verticale (7).
- Au Ravin de la Poudrière (Meuse), le 18/08/1917, un canon de 100 mm TR modèle 1897 réalésé en 105 mm et montée sur roues élastiques Delamare-Maze, est servi par les artilleurs de la 6e batterie du 88e régiment d'artillerie (RA). Les artilleurs chargent la pièce : introduction successivement de l'obus, d'une gargousse en toile et d'une douille ; réglage du tir avec un niveau, une hausse d'artillerie, un appareil ressemblant à un goniomètre de pointage, et un miroir. Même scène vue de l'arrière (8).
- Région est de Verdun, au fort du Rozelier, le 19 août 1917, une pièce de 90 mm sous casemate est servie par des artilleurs. Vue extérieure du canon que les artilleurs camouflent en plantant des branchages devant la casemate.

2) Sur le front belge, les 16-17/10/1917 (9)
- A Krombeke (Belgique), arrivée de camions et de mortiers de 220 mm en provenance de Sommesous (Marne) : débarquement d'un camion chargé de modules de rails pour voie de 0,60 m vers un plan incliné ; puis des artilleurs déchargent une pièce de 220 mm modèle 1880 de Bange depuis un wagon plate-forme, tracté vers un plan incliné par un camion Latil Tar opérant à l'aide de son treuil.
- A Roesbrugge (ou Rousbrugge) (Belgique), un convoi hippomobile franchit le pont sur l’Yser. Sur les berges, des autos réservoirs stationnent équipées de pompes pour assurer le ravitaillement en eau potable des troupes britanniques (10). Un convoi de camions tractant des canons. Des artilleurs servent un mortier de 280 TR Schneider : ils effectuent un tir puis ils alimentent en obus, chargés à l’aide d’un palan.

Notes :
(1) Lors de l'offensive française du 20 août 1917, le général Guillaumat, commandant la 2e armée, complète le dégagement de Verdun sur les deux rives de la Meuse en engageant du bois d'Avocourt, à l'ouest, à Bezonvaux, à l'est, huit divisions sur un front de 25 km. Le bois d'Avaucourt, le Mort-Homme, la côte de l'Oie, le bois des Corbeaux, sur la rive gauche, et la côte de Talou, les villages de Champneuville, la cote 344 et une partie du bois des Fosses, sur la rive droite, sont repris par l'armée française le 20 août 1917.
(2) Comptes rendus de tournage n°655, 656 et 657 de l'opérateur Joseph Faivre.
Reportage photographique correspondant SPA 58 L d'Albert Samama-Chikli.
(3) Voir photographie SPA 58 L 2738 prise à la côte de Froideterre.
(4) Voir photographies SPA 58 L 2741 et 2743 prises à la côte de Froideterre.
(5) Voir photographies SPA 58 L 2763 et suivantes.
(6) Voir photographie SPA 58 L 2774.
(7) Voir photographies SPA 58 L 2744 à 2749, prises à la côte de Talou.
(8) Voir photographie SPA 58 L 2752.
(9) Compte rendu de tournage n° 902 de Georges Daret à Krombeke et Rousbrugge (Belgique) les 16-17/10/1917. Voir reportage photographique correspondant SPA 102 R, d'Edmond Famechon, qui situe le reportage entre le 20 et le 28 octobre 1917 à Waayenburg (entre Roesbrugge et Krombeke).
(10) Voir photographie SPA 102 R 3774 de Edmond Famechon.

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