[Grâce à la nouvelle artillerie lourde à grande puissance, l’offensive française sur la Somme a pu s’effectuer avec le maximum de résultats et le minimum de pertes.]
1916.
« Les convois de munitions sont amenés avec régularité et méthode ». D’une gare, part un important convoi hippomobile. Sur une route, des camions tractent des pièces de mortier. Un train sur voie normale amène des hommes ; puis une locomotive Decauville 030T refoule trois wagons sur bogies Decauville chargés d'obus (1). Divers aspects des liaisons entre les batteries et les avions sont ensuite montrés : une voiture équipée d’un télégraphe optique, puis un poste aérologique où des soldats gonflent un petit ballon qu’ils lâchent ensuite et qu’ils observent afin de déterminer la vitesse et la direction des courants de l’atmosphère. Dans une rame d’artillerie lourde sur voie ferrée (ALVF), un soldat reçoit les informations par téléphone. Aussitôt, un obus est chargé par palan sur une plate-forme attenante au wagon de stockage ; celle-ci est poussée par les artilleurs jusqu’à une pièce de 320 mm qui est pointée et qui tire.

"L’artillerie et l’aviation dans la région de Verdun."
Dans un bois, sans doute près de Verdun, un canon de 155 mm de Bange, camouflé dans un taillis, tire. La culasse s'ouvre, la pièce est chargée et le canon repointé. Dans une plaine nue, bordée de collines arrondies, explosent des obus. Des officiers et des soldats sont assis au bord d'une tranchée qui abrite le blockhaus du commandant. Un mouvement incessant de camions et de voiturettes acheminent les obus vers le front et rapportent les douilles vides à l’arrière. Un soldat en tenue de corvée emporte des obus de moyen calibre vers des charrettes (fourragères). Un convoi hippomobile transporte des obus de gros calibres, empruntant vraisemblablement la voie sacrée (TC 00:10:45 à 00:11:14) Des caisses d'obus et autres munitions sont alignées au bord d'une route, tandis que les piles de douilles vides sont chargées dans des wagons pour retourner vers l'arrière.
"Poléon, le chien des artilleurs" fait le beau entouré de soldats, coiffé d'un calot et une pipe dans la gueule.(TC:00:11:25 à 00:11:39).

Notes :
Le document comprend deux films :

- [Grâce à la nouvelle artillerie lourde à grande puissance, l’offensive française sur la Somme a pu s’effectuer avec le maximum de résultats et le minimum de pertes]. (Titre restitué)
1916.
Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 150 m.
1+4 cartons en français. Le style des cartons est proche de celui du film numéro 441.
14.18 A 474, première partie.
Film classé dans la « Liste complémentaire : sujets généraux. » dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
(1) Voir reportage SPA 21 R (Decauville sur photos R 971 à R 975 et locomotive sur voie normale sur photo R 1073).

- "L’artillerie et l’aviation dans la région de Verdun."
Mars 1916.
Plans manquants : déplacement de 120 long.
Métrage d'origine 210 m ; métrage conservé 35 m.
5 cartons en français, le titre manque.
Région Fortifiée de Verdun.
Dist. Pathé.
Sortie : Omnia Pathé, Paris, 17 au 23/03/1916.
14.18 A 474 (fin de la bobine, fait suite à un film sur l’artillerie dans la Somme).
Film n° 223 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
Cité dans la filmographie de l'ouvrage "Alfred Machin, de la jungle à l'écran", de Francis Lacassin, Dreamland Paris, 2001. Date mentionnée : 6 décembre 1916. Distribution Pathé. Métrage d'origine 210 m.