reportage
L'école des élèves aspirants de Cherchell.
Le 8 novembre 1942, le débarquement anglo-américain en Algérie et au Maroc coupe l'Afrique du Nord Française de la Métropole. Une fois libérée de la surveillance des commissions d'armistice allemandes et italiennes, l'Armée d'Afrique peut enfin reprendre le combat aux côtés des Alliés. Elle s'illustre peu après en Tunisie puis en Italie.
En prévision des campagnes à venir, cette nouvelle armée française a un besoin pressant d'officiers subalternes. Or, les Allemands, après avoir envahi la zone libre, ont fermé les écoles d'officiers qui assuraient le renouvellement des cadres de l'Armée d'armistice. La plus importante de ces écoles dissoutes par l'occupant était celle d'Aix-en-Provence qui rassemblait les écoles de Saint-Cyr et de Saint-Maixent depuis l'automne 1940. A partir de novembre 1942, plus aucun établissement n'est en mesure d'assurer la formation des chefs de section.
C'est pour pallier cette carence et pour assurer le renouvellement indispensable de l'encadrement des corps de troupes, que le haut-commandement d'Alger prend, dès la fin du mois de novembre 1942, la décision d'ouvrir une nouvelle école d'élèves-officiers à Cherchell (Algérie) et Médiouna (Maroc). C'est le colonel Jean Callies, ancien chef de corps du 8e régiment de tirailleurs marocains, qui a le privilège de pourvoir à la création de l'École des élèves aspirants de Cherchell-Médiouna et d'en commander la première promotion.
Le camp de Médiouna, près de Casablanca, n'a accueilli qu'une seule promotion d'élèves-aspirants. Il s'agit de la promotion Weygand (janvier-mai 1943), sous le commandement du chef de bataillon Germani. Celui-ci reste subordonné au colonel Callies qui commande l'ensemble de l'école depuis Cherchell.
Ce reportage présente l'entraînement des élèves aspirants de Cherchell : instruction au tir antiaérien, exercice de progression de blindés, cours de mécanique... Le lieutenant-colonel Huguet, qui commande l'école en 1944-1945, apparaît également dans ce reportage.
Attention : pour toute utilisation de ce document, veuillez contacter un responsable de la médiathèque ou un chargé de clientèle.
En prévision des campagnes à venir, cette nouvelle armée française a un besoin pressant d'officiers subalternes. Or, les Allemands, après avoir envahi la zone libre, ont fermé les écoles d'officiers qui assuraient le renouvellement des cadres de l'Armée d'armistice. La plus importante de ces écoles dissoutes par l'occupant était celle d'Aix-en-Provence qui rassemblait les écoles de Saint-Cyr et de Saint-Maixent depuis l'automne 1940. A partir de novembre 1942, plus aucun établissement n'est en mesure d'assurer la formation des chefs de section.
C'est pour pallier cette carence et pour assurer le renouvellement indispensable de l'encadrement des corps de troupes, que le haut-commandement d'Alger prend, dès la fin du mois de novembre 1942, la décision d'ouvrir une nouvelle école d'élèves-officiers à Cherchell (Algérie) et Médiouna (Maroc). C'est le colonel Jean Callies, ancien chef de corps du 8e régiment de tirailleurs marocains, qui a le privilège de pourvoir à la création de l'École des élèves aspirants de Cherchell-Médiouna et d'en commander la première promotion.
Le camp de Médiouna, près de Casablanca, n'a accueilli qu'une seule promotion d'élèves-aspirants. Il s'agit de la promotion Weygand (janvier-mai 1943), sous le commandement du chef de bataillon Germani. Celui-ci reste subordonné au colonel Callies qui commande l'ensemble de l'école depuis Cherchell.
Ce reportage présente l'entraînement des élèves aspirants de Cherchell : instruction au tir antiaérien, exercice de progression de blindés, cours de mécanique... Le lieutenant-colonel Huguet, qui commande l'école en 1944-1945, apparaît également dans ce reportage.
Attention : pour toute utilisation de ce document, veuillez contacter un responsable de la médiathèque ou un chargé de clientèle.
Informations techniques
Nombre de clichés | 9 |
---|