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L'effort de l'aviation française (1re partie).

Réalisateur(s) : Inconnu



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Première partie du film "L’effort de l’aviation française".

Dans les ateliers de l'usine d’aviation Breguet à Villacoublay, des ouvriers montrent "Comment on fait un avion" (un Bréguet 14 A2, biplace d’observation et de bombardement) : on voit successivement le montage du fuselage, l'installation d’un moteur Renault 12 cylindres en V de 300 chevaux, la fabrication et la mise en place des ailes (1). Puis l’appareil terminé, prend son envol. Le film présente ensuite une école pour montrer "Comment on fait un pilote". Des avions à double commande (2) d’abord, des aéroplanes aux ailes rognées, les "pingouins", pour manoeuvrer au sol, puis des Nieuport XI retirés du front, leur permettent un apprentissage progressif. Puis les élèves partent accomplir les épreuves du brevet d’aviateur militaire, et rejoignent les escadrilles du front. Quelques vues aériennes présentent les Pyrénées et les principales écoles françaises. Une dernière séquence filmée en Gironde, près du plan d’eau de Cazeaux, explique "Comment on fait un mitrailleur en avion". Les élèves travaillent à partir de maquettes, puis effectuent des tirs statiques au sol, des tirs sur cible, à bord d’un canot à moteur lancé à toute vitesse, et enfin, des tirs en vol, à partir d’avions ou d’hydravions.

Notes :
Première partie du film "L’effort de l’aviation française". Voir 14.18 A 507 pour la deuxième partie.
Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 353 m.
1+15 cartons bilingues en français et en flamand. Cartons bilingues français/suisse alémanique.
Film n°650 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
Alors que les sources écrites mentionnent que ce film comprend six parties, les différents montages retrouvés paraissent n’être que des fragments et ne sont pas cohérents entre eux. Sur les mêmes sujets, voir aussi la liste complémentaire.
La bobine N-AN ne comporte pas de carton et est exclusivement consacrée à la fabrication des avions.

(1) Comptes-rendusde tournage n° 954 et 955 de Lucien Le Saint, le 8/11/1917 à Paris.
(2) Compte-rendu de tournage n° 65 d'Emile Pierre et Robert Baudouin le 05/03/1917, à Avord.

Au TC 00:11:15, le pilote embarque un barographe qu'il porte au cou et une carte déroulante dans un boîtier.