Produit en mars 1938 par la Reichsbahn Filmstelle de Berlin, ce film présente les travaux d'électrification du réseau ferroviaire de la région de Fribourg-en-Brisgau entre 1934 et 1936, qui permettront le rayonnement de l'Allemagne du sud-ouest.
Ce document nous présente Fribourg, des aspects de la Forêt Noire (les Feldberg) et du Titisee, nous propose une promenade en Allemagne du sud-ouest. Images d'un chemin de fer à crémaillère ; ouvriers perçant la montagne, dynamitant la roche, construction d'un poste de transformation haute tension et pose de fils électriques le long d'une voie ferrée.

Avertissement : la croix gammée figurant avec l'aigle dans l'insigne de la Reichsbahn Filmstelle au générique de début de ce film est le reflet du contexte de production de l'époque (1938). Ce film est un document historique présenté à des fins scientifiques et documentaires qui ne revêt évidemment aucun caractère de prosélytisme.

Description détaillée des séquences :
Les travaux d'électrification de réseau ferroviaire entamés entre 1934 et 1936 permettront à Freiburg et à sa région de rayonner dans la région.
La cathédrale de Friburg. Les tramways circulent dans les rues de Friburg, la cathédrale Notre-Dame et ses 116 mètres contre laquelle s'adossent encore des commerces.
Grâce à des schémas animés, le commentateur nous explique les difficultés rencontrées notamment dans les montagnes qui culminent à 967 mètres. Entre Friburg à 268 m et 885 mètres puis Bärental à 967 mètres. L'alimentation en électricité nécessite également l'installation de six centrales électrique réparties entre Karlsruhe et Ryburg-Schwörstadt en passant par Scheibenhardt, Titissee, Schluchsee et Löffingen. Ces différentes centrales doivent être reliées entre elles pour fournir de l'électricité sur l'ensemble de la ligne. Le paysage qui s'offre au voyageur est tout à fait exceptionnel en particulier la gare de Hirschsprung où les passagers peuvent de désaltérer pendant que les cheminots relient la locomotive à vapeur à une autre tout en la ravitaillant en eau.
Jusqu'alors, la locomotive n'était pas en mesure de poursuivre sa route longue de 7 kilomètres. (TC 03:46).
Le sifflet qui retentit signale aux passagers le départ imminent du train qui s'élance à nouveau et attend sa vitesse de croisière traverse le pont au-dessus de la Ravenna " Ravennabrücke" réalisé en août 1926 d'une hauteur de 36 mètres et d'une longueur de 224 mètres (TC 05:17).
Peu avant la gare de Hinterzarten, le train a atteint la plus haute altitude du voyage (TC 05:30). Arrivée à la gare de Friburg, on note le panneau de la gare " Freiburg (Breisbau) Hbf (Hauptbahnhof) (TC 05:35). Le commentaire souligne qu'en 1933 s'achève les travaux les plus compliqués pour une ligne de chemin de fer de montagne. Ce train est l'un des plus agréables pour les locomotives à vapeur au sein de la région du Rhin. Il semble que la locomotive à vapeur ne soit plus suffisante pour ces trajets.
En 1934 débutent les travaux d'électrification pour cette portion du trajet (TC 06:17).
Pour les besoins de l'électrification, des améliorations sont prévus avec notamment des aménagements lourds le long de la voie. Des pentes rocheuses doivent être dégagées à la dynamite. La pierre ainsi dégagée est récupérée pour les voies. Des rails sont posés et des murs sont aménagés pour la sécurité du parcours. Elargissement de tunnels et transports des gravats par des wagons et une voie parallèle. Renforcement des structures internes des tunnels (TC 07:32). Ces travaux sont réalisés sans l'interruption du trafic et sans blessés parmi le personnel (selon le commentaire).
En gare de Titisee, une centrale électrique est aménagée pour fournir 110 000 Volts contre 20 000 avant les travaux (TC 09:30). Les transformateurs sont acheminés sur la voie de chemin de fer jusqu'à leur emplacement final. La liaison électrique entre Titisee et Löffingen est réalisée.
La pose des poteaux électriques commence, la difficulté est accrue par l'étroitesse des voies qui ne permet pas aux machines d'intervenir (TC 10:30). Une fois encore des explosifs sont utilisés pour percer la roche pour les fondations. Les poteaux sont dressés par les ouvriers, le béton des fondations est mélangé à la pelle. Après la pause des poteaux, la pose des câbles électriques est possible. Le trafic continue malgré les travaux. La fixation des câbles n'est possible que par les ouvriers, aucune machine ne leur vient en aide, des poids suspendus permettent une tension constante des câbles. Un cheval vient parfois aider les ouvriers pour disposer le câble.
En gare de Fribourg, les ouvriers doivent réaliser des poteaux électriques spéciaux permettant d'enjamber quatre voies de chemin de fer. Le commentaire souligne l'effort particulier pour rendre ces infrastructures les plus discrètes possible.
TC 13:46 : Avant les premiers essais, une locomotive à vapeur dotée d'un matériel spécial vient tester la tension du courant délivré et contrôler la hauteur des poteaux électriques.
TC 14:06 : Une fois ces tests achevés, la centrale électrique de Titisee peut mettre la ligne sous tension. Dans les locaux de la centrale, les cheminots contrôlent toute la ligne de chemin de fer. A proximité de la centrale, on aperçoit les locaux de cheminots de service.
TC 15:01 : Après le succès des tests, la ligne Höllental (Höllentalbahn) est mise en service.
Suite à l'électrification des lignes de chemin de fer, de nouvelles locomotives sont mises en service. Au départ de Fribourg la ligne électrifiée permet au train de parcourir les 85 kilomètres à 100 kilomètres heures. En gare de Hirschsprung le train marque un arrêt plus court que dans le passé (15 minutes contre 1 minute). Entre Hirschsprung et Hinterzarten, le train circule à une vitesse de 60 kilomètres heure.
TC 15:35 : En comparant les trois types de locomotives, on s'aperçoit rapidement de l'avantage que procure l'électrification de la ligne Freiburg-Neustadt. En 40 minutes, le nouveau train entre déjà en gare de Neutstadt alors que les anciennes locomotives atteignaient Hinterzarten ou Himmelreich pour les plus anciennes locomotives. Le train arrive bientôt en gare de Titisee puis Bärental qui demeure la gare la plus haute du Reich (selon le commentaire). Le train atteint le point le plus haut de la forêt noire et la gare de Felsberg.
TC 19:35 : Le résumé présente une traduction succincte du commentaire en mêlant un descriptif sommaire des images.
Producteur : Reichsbahn-Filmstelle
Textes : Karl Wagner / Caméraman : Walter Brandes / Musique : Fritz Wenneis / Commentaire : Lars Doddendorf / Sonorisation : Tobis-Klangfilm
Deux bobines.

Sous-titrage pour le film du DVD sur les trains :
00 : 36 : Fribourg-en-Brisgau (Freiburg) dans le Bade-Wurtemberg
01 : 13 : La flèche de la cathédrale Notre-Dame, qui culmine à 116 m.
01 : 20 : Contre la cathédrale s'adossent encore des commerces
01 : 30 : La vieille ville
02 : 20 : Le réseau de chemin de fer de la région est particulièrement complexe du fait des variations d'altitude
02 : 48 : Fribourg se situe à 268 m. d'altitude mais Bärental culmine à 967 m. dans la montagne
03 : 10 : L'alimentation en électricité nécessite l'installation de 6 centrales
03 : 21 : Ces centrales électriques sont réparties entre Karlsruhe et Ryburg-Schwörstadt
03 : 34 : Elles doivent être reliées entre elles pour fournir de l'électricité sur l'ensemble de la ligne
03 : 46 : Le paysage qui s'offre au voyageur est tout à fait exceptionnel
03 : 52 : En gare de Hirschsprung, les passagers se désaltèrent pendant l'arrêt technique
04 : 30 : Les cheminots relient le train à une locomotive à vapeur plus puissante et la ravitaillent en eau
04 : 40 : Jusqu'alors, le train n'était pas en mesure de poursuivre seul la route longue de 7 km
04 : 48 : Le sifflet signale aux passagers le départ imminent du train
04 : 55 : Le train s'élance à nouveau et atteint sa vitesse de croisière
05 : 10 : Le train traverse le pont Ravennabrücke, au-dessus de la Ravenna
05 : 19 : Construit en août 1926, il a une hauteur de 36 m. et une longueur de 224 m.
05 : 28 : Peu avant la gare de Hinterzarten, le train atteint la plus haute altitude du voyage
05 : 35 : Arrivée en gare de Fribourg-en-Brisgau
05 : 41 : En 1933 s'achevèrent les travaux les plus compliqués pour une ligne de chemin de fer de montagne
05 : 55 : Ce train à vapeur est l'un des plus agréables à emprunter au sein de la région du Rhin
06 : 05 : Les locomotives à vapeur ne sont pas vraiment adaptées à ces trajets difficiles
06 : 14 : En 1934 débutent les travaux d'électrification pour cette partie du trajet
06 : 20 : Pour les besoins de l'électrification, des améliorations sont prévues avec des aménagements lourds le long de la voie
06 : 39 : Des pentes rocheuses doivent être dégagées à la dynamite
07 : 03 : La pierre ainsi dégagée est récupérée et répartie sur les voies
07 : 18 : Les rails sont posés et les murs sont aménagés pour la sécurité du parcours
07 : 30 : Elargissement des tunnels et transport des gravats par wagonnets sur une voie parallèle
08 : 15 : Les structures internes des tunnels sont renforcées
09 : 20 : Ces travaux sont réalisés sans interruption de trafic et sans aucun blessé parmi les ouvriers
09 : 31 : En gare de Titisee, une centrale électrique est aménagée pour fournir 110 000 volts contre 20 000 auparavant
10 : 02 : Les transformateurs sont acheminés par voie ferrée jusqu'à leur emplacement final
10 : 12 : La liaison électrique entre Titisee et Löffingen est réalisée
10 : 38 : La pose des poteaux électriques commence
10 : 50 : La difficulté est accrue par l'étroitesse des voies qui ne permet pas aux machines d'intervenir
11 : 00 : Une fois encore, des explosifs sont utilisés pour percer la roche et réaliser les fondations
11 : 12 : Les poteaux sont dressés par les ouvriers
11 : 27 : Le béton des fondations est mélangé à la pelle
11 : 40 : Après la mise en place des poteaux, la pose des câbles électriques est possible
12 : 34 : Le trafic continue malgré les travaux
12 : 54 : La fixation des câbles n'est possible que par les ouvriers
13 : 01 : Aucune machine ne leur vient en aide
13 : 15 : Des poids suspendus permettent une tension constante des câbles
13 : 22 : Un cheval vient parfois aider les ouvriers pour disposer le câble
13 : 48 : En gare de Fribourg, les ouvriers doivent réaliser des poteaux électriques spéciaux
13 : 54 : Ils enjambent quatre voies de chemin de fer tout en restant particulièrement discrets
14 : 05 : Avant les premiers essais, une locomotive à vapeur dotée d'un matériel spécial vient tester la tension du courant délivré
14 : 23 : On contrôle aussi la bonne hauteur des lignes électriques
14 : 55 : Une fois ces tests achevés, la centrale électrique de Titisee peut mettre la ligne sous tension
15 : 15 : Dans les locaux de la centrale, les cheminots contrôlent toute la ligne de chemin de fer
15 : 24 : A proximité de la centrale, on aperçoit le bâtiment des cheminots de service
15 : 36 : Après le succès des tests, la ligne Höllental (Höllentalbahn) est ouverte
15 : 50 : Suite à l'électrification des lignes de chemin de fer, de nouvelles locomotives sont mises en service
16 : 08 : Au départ de Fribourg, la ligne électrifiée permet au train de parcourir les 85 km du trajet à 100 km/h
17 : 00 : En gare de Hirschsprung, le train marque un arrêt plus court que dans le passé (1 minute contre 15 auparavant)
18 : 00 : Entre Hirschsprung et Hinterzarten, le train circule à une vitesse de 60 km/h
19 : 40 : En comparant les trois types de locomotives, on s'aperçoit rapidement de l'avantage que procure l'électrification de la ligne Freiburg-Neustadt
19 : 54 : En 40 minutes, le nouveau train entre déjà en gare de Neustadt, alors que le précédent atteignait juste Hinterzarten et que le plus ancien n'arrivait qu'à Himmelreich
20 : 05 : Le train arrive bientôt en gare de Titisee, puis Bärental, la gare la plus haute du pays
20 : 19 : Le train atteint le point le plus haut de la Forêt noire et la gare de Felsberg.