Le fantassin suit un entraînement intensif et varié qui fera de lui un "grenadier-fusilier-voltigeur". Sur une esplanade, sous le contrôle d’un instructeur, plusieurs fantassins s'exercent au combat rapproché équipés de leur fusil-baïonnette, effectuant des mouvements d'escrime, entre eux et contre des mannequins faits en sacs de sable, s’élançant, rampant, chargeant et simulant le contact avec l’adversaire. Mis en situation, ils luttent dans les tranchées multipliant les attaques et les franchissements.
Les soldats fusiliers s'entraînent aussi au lancement de grenades, dans diverses positions et apprennent à ajuster différents types de tir : en portée, en hauteur, en vitesse.
Les fusiliers mitrailleurs s'exercent enfin au maniement d'armes. Sous le regard de moniteurs, ils mettent leur fusil mitrailleur 15 Chauchat en position de service et effectuent des tirs tout en marchant, courant, rampant, s'arrêtant puis repartant rapidement, sur un terrain semé d'obstacles.

Texte des cartons :
L’escrime à la baïonnette
Franchissement de tranchées par les fusiliers
Combat et progression du fusilier dans les boyaux
Le fusilier doit également être un grenadier exercé. Lancement de grenades par grenadier debout
Lancement par grenadier à genoux
Lancement par grenadier couché
Tir en portée
Tir en hauteur
Tir en vitesse
L’entrainement du fusilier-mitrailleur
Tir en marchant et en courant
Différentes progressions.

Notes :
Cité dans la liste « Archives photographiques d’art et d’histoire ».
Date supposée : 1915.
Métrage d’origine inconnu ; métrage conservé 302,5 m.
1+12 cartons en français.
Liste complémentaire : sujets généraux dans le catalogue "Les films militaires français de la première guerre mondiale", Françoise Lemaire, 1997.