Le sport revêt une importance primordiale au sein de la nouvelle armée. Son but est avant tout éducatif : il doit contribuer à la cohésion du groupe, endurcir le corps, former le caractère et accessoirement servir de préparation militaire. La priorité est donnée aux sports collectifs et en athlétisme aux courses de relais.
Les officiers et sous-officiers de moins de 35 ans sont tenus d'effectuer quotidiennement une heure de sport avec leurs hommes.

Les plateaux d'hébertisme, vastes espaces plats où les jeunes doivent effectuer des mouvements de gymnastique, se généralisent. L'armée adopte en effet la méthode naturelle d'éducation physique élaborée par le lieutenant de vaisseau Hébert fondée sur des mouvements naturels (saut, course…) et sur le contact avec la nature :
- séance d'instruction et d'entraînement au "franchissement d'un cours d'eau", dans et hors de l'eau (exercices d'assouplissement, mouvements de brasse, exercice de sauvetage d'un noyé... ) ;
- séance d'assouplissement et de gymnastique dans le cadre d'exercices de lancer de poids, un moniteur fait une démonstration des exercices et les élèves les effectuent à l'imitation ;
- séance d'alpinisme et d'escalade.
Photogrammes extraits d'un film, peut-être un numéro de "La France en marche".
Cliché 1926 censuré.
Clichés 1872 à 1887 voir reportage VICHY 83.
Clichés 1942 à 1949 voir reportage VICHY 84.
Clichés 1888 à 1935 voir reportage VICHY 86.
Voir reportages VICHY 83, VICHY 84 et VICHY 86 (photographe Louis Cadin).