Journal Cinégraphique de l'expédition Citroën-Centre-Afrique (2e mission Haardt - Audouin Dubreuil, 1924) qui consiste en une traversée de l'Afrique (Oran à Madagascar) en autochenilles.

Descriptif détaillé :
La "croisière noire" est dirigée par Georges-Marie Haardt, assisté du commandant Bettembourg, et Louis Audouin-Dubreuil.
Le 25 octobre 1924 à Colomb Bechar (Algérie), une cérémonie militaire salue le départ des 8 voitures de l'expédition.
Premières difficultés : franchissement d'un oued, passage sur sol pierreux.
Le passage à l'oasis de Beni Abbès avant le désert du Tanezrouft. Un avion largue un message : "Vive la France ! Et en avant ! Lt Paolacci, escadrille de Colomb Bechar".
Le peintre Alexandre Lacovleff.
Le 9 novembre, l'expédition arrive sur un plateau de latérite.
Le passage à Bourem, le fleuve Niger, la boucle du fleuve à Niamey. Danse traditionnelle du kouli kouta. Fantasia de touaregs. Récit d'un griot.
Les activités du harem d'un sultan noir.
Les autochenilles passent à Zinder puis se dirigent vers le Tchad. Lors d'une halte de l'expédition, un groupe de cavaliers apporte un message : "Le commandant du poste de N'Guigni à M. G.M. Haardt. Les inondations vont vous obliger à un détour. Je vous envoie des guides sûrs et vous atteindrez la rive Ouest du Tchad de main au petit jour". le 14 décembre, le lac Tchad est atteint avant d'être contourné par l'ouest en traversant le pays du Kanem : les membres de l'expédition assistent à une danse de femmes de Kanem (partiellement montée au ralenti). Le franchissement d'un cours d'eau par une autochenille puis par des habitants au moyen de flotteurs. L'arrivée à Fort-Lamy (aujourd'hui N'Djamena) le 25 décembre. Les activités des pêcheurs à bord de pirogues sur le Chari.
La mission arrive à Mogroum, village fétichiste où les femmes portent dans leurs lèvres des plateaux de métal.
Faune : girage, antilopes, éléphants chassés au feu de brousse, hippopotames.
La mission s'approche de Bangui à travers une savane plus dense puis de meilleures pistes. Pour éviter d'emprunter un pont dangereux, les autochenilles traversent le cours d'eau peu profond. Dans un village, les cases sont ornées de dessins, relatant notamment l'arrivée des premiers Français et une fête rituelle (la Gan'za) à laquelle assiste la mission. Le fleuve Oubangui et Bangui.
La mission progresse dans la forêt (un arbre est abattu) puis traverse le Mbomou (affluent de l'Oubangui) à Bangassou pour entrer au Congo belge. Victime d'un accident, une autochenille est remise en marche. Alexandre Lacovleff fait le portrait d'un chef de village. La découverte d'un village de pygmées dans la forêt. Le goulou goulou (?) transmet la nouvelle de l'arrivée de la mission à Stanleyville. Le fleuve Congo à Stanleyville (aujourd'hui Kisangani) : régates de pagayeurs. La justice est rendue en plein air selon le code Napoléon pour régler un litige entre pêcheurs.
Les éléphants d'une école de dressage à Api.
La mission se dirige vers le Nil en pays Mambetu (parallélisme du physique et des coutumes des habitants avec ceux de l'Egypte ancienne).
A Kampala, la mission se divise en quatre groupes afin de reconnaître les différents à l'Océan Indien vers Madagascar. Conduit par Louis Audouin-Dubreuil, le 1er groupe pousse jusqu'aux sources du Nil Blanc( Ripon Falls), contourne le mont Kilimandjaro et atteint Monbasa. Conduit par le commandant Bettembourg, le 2e groupe traverse le Tanganyika pour atteindre Dar-es-Salam. Conduit par Charles Brull, le 3e groupe descend jusqu'au Cap. Conduit par Georges-Marie Haardt, le 4e groupe contourne le lac Nyasa et atteint l'Océan Indien à Mozambique le 14 juin.
Le 25 juin 1925, les autochenilles entrent triomphalement à Tananarive (Madagascar).
Film uniquement en consultation - Aucune exploitation commerciale possible actuellement, même sous forme d'extraits. Recherche d'ayants-droit à réaliser. Droits non-ECPAD.

Mentionnée par défaut, l'année 1926 est celle de la sortie de la version muette du film. Plus courte, celle-ci est sonorisée avec une musique et un commentaire dit par Léon Poirier.