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VIDÉO

[La ferme du Godat lors de l'attaque du 16 avril 1917.]

Réalisateur(s) : Inconnu



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A la ferme du Godat pendant l'offensive du Chemin des Dames.

Dans un boyau de communication, un groupe de soldats avance timidement vers la caméra. Ils commencent à rire devant la caméra.
Un bois de taillis et de petits arbres est bombardé. Des gerbes de terre s'élancent dans le ciel.
Des prisonniers allemands accompagnés de soldats français longent les ruines d'un pan de mur. Certains soldats français des troupes coloniales sont blessés. Un soldat français (portant son casque à l'envers) escorte un groupe de prisonniers de guerre allemands. Ils s'arrêtent devant la caméra. Le soldat français donne l'ordre au groupe d'avancer. (Plans vus dans le sujet monté)
Des fantassins en tenue d'assaut franchissent un boyau (plan vu dans le sujet monté)
De grosses explosions se produisent en geyser à l'horizon d'un bois et des ruines de la ferme du Godat.
Des blessés français (troupes coloniales) franchissent péniblement un boyau. Ils portent autour du cou des cartons d'évacuation sanitaire. (Plan vu dans le sujet monté).
Au milieu des arbres détruits et calcinés, les restes de la ferme du Godat émergent au milieu d'un terrain dévasté.
Des soldats déploient un panel de signalisation pour indiquer les consignes d'observation à l'aviation.
Des fantassins sont tassés au fond d'une tranchée jouxtant un pan de mur détruit. (Plan vu dans le sujet monté). (Panoramique) Les ruines de la ferme dominent un paysage bouleversé par les bombardements.
Des prisonniers allemands aident au transport de blessés français. Les hommes sortent d'une tranchée (vu dans le sujet monté)
Dans Cauroy-lès-Hermonville (Marne), un groupe de cavalier évoluent dans un champ au petit galop. En arrière-plan se trouve le village en ruine. Des équipes de brancardiers effectuent les évacuations sanitaires. Des blessés sont embarqués dans les ambulances. Les conducteurs d'ambulances (portant des manteaux de fourrure épaisse) aident au transport des civières. Le colonel Nieger du 44e régiment d'infanterie (44e RI) est filmé avant son évacuation par ambulance (plan moyen du blessé posant devant la caméra). Dans le même village, un caisson d'artillerie s'arrête devant la caméra. Un blessé passe à côté du caisson. Devant l'église de Cauroy-lès-Hermonville (Marne), des ambulanciers passent devant la caméra.

Un officier vu de profil attend l'heure H de l'attaque. (Portrait) Un soldat fume sa pipe dans la tranchée en attendant l'heure de l'attaque (images très sombre). Des soldats attendent dans une tranchée (plan très sombre). Des fantassins équipés de leur paquetage partent à l'assaut des positions ennemies. Les hommes sortent péniblement d'une tranchée et franchissent un sous-bois dévasté par les bombardements (vu dans le sujet monté) ; des croix dépassent. Un officier accoudé à un pan de mur observe la progression de ses hommes à la jumelle. Des fantassins partent à l'attaque en débouchant d'une tranchée (progression pénible, vu dans le sujet monté). Plusieurs vagues d'assaut progressent sur le terrain dévasté. Au premier plan, des bobines de câbles restent abandonnées au sol. Les hommes progressent par-dessus des tranchées. Une tombe dépasse d'une tranchée (vu dans le sujet monté).

Un officier casqué et accroupi derrière un mur donne ses instructions (vu en contre plongé). Il sort un mouchoir pour se moucher (vue dans le sujet monté).

Deux soldats sont accroupis dans une tranchée. L'un des soldats aide son camarade blessé à la main droite. Il applique un pansement individuel (vu dans le sujet monté).

Notes :
La version montée du film est sous la référence 14.18 A 1486.
Compte rendu de tournage n°131, opérateurs Wéber et Faivre.
Ces deux opérateurs obtiennent une citation à l'ordre de la 27e brigade d'infanterie, lors de ce tournage. Voici les notes de la citation extrait du livre d'ordre de la SPCA conservé à la Médiathèque et de l'architecture et du patrimoine au fort de Saint-Cyr.
'Le colonel Antoine, commandant de la 27e brigade d'infanterie, cite à l'ordre de la 27e brigade les militaires dont les noms suivent :
Le caporal Faivre Joseph, classe 1895, de la 20e section de la SEMR détaché au service cinématographique de l'Armée. Après s'être distingué à l'Armée d'Orient, est entré au service cinématographique de l'Armée, où il a recherché les missions périlleuses spécialement lors de l'offensive du 16 avril 1917, où il a opéré avec un calme remarquable au milieu des vagues d'assaut sortant du Godat et enlevant de haute lutte sous un violent bombardement les positions ennemies fortement défendues".
Le caporal Wéber Alphonse, classe 1898, de la 20e section de SEMR détaché au service cinématographique de l'Armée. Après avoir fait un an et demi au front, dans un régiment, et avoir été cité à son corps pour sa belle conduite, est entré au service cinématographique de l'armée où il a recherché les missions périlleuses, spécialement lors de l'offensive du 16 avril 1917, où il a opéré avec un calme remarquable au milieu des vagues d'assaut sortant du Godat et enlevant de haute lutte sus un violent bombardement les positions ennemies fortement défendues".
Paris le 20 juillet 1917, signé de Pierre Marcel Levi, chef de section.