Le documentaire retrace dans une première partie l'historique du sous-marin depuis 1776.
La navigation sous-marine débute à la fin du XVIIe siècle (Nautilus de Fulton) et progresse au cours du XIXe siècle. On passe d'une propulsion mécanique à une propulsion électrique ("Gymnote", "Gustave Zede").
Le submersible est caractérisé par la disposition de ses ballasts à l'extérieur de la coque, contrairement au sous-marin. Le premier de ce type fut le "Narval" à propulsion thermique en surface, électrique en plongée (1899).

De ce type de submersible, en passant par la série des "Pluviose" et des "Gay-Lussac", "Coulomb", "Ampère", etc., dérivent les submersibles actuels de 1 500 tonnes, doués d'une grande autonomie, capables de combattre en surface et en plongée.
La seconde partie est ainsi un reportage effectué au sein de l'escadrille de Toulon : description d'un sous-marin de 1 500 tonnes (le "Sidi Ferruch") et différentes manoeuvres de combat (inspection de l'équipage, chargement des torpilles, immersion, émersion, manoeuvres). Scènes à bord du sous-marin "Sidi-Ferruch" coulé par un avion américian le 11 ou 13 novembre 1942. Nombreuses images du capitaine de frégate et du lieutenant de vaisseau.


Série : La France en marche, n°25.
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Visa n°1068 du 05/02/1944.
Commanditaire : Secrétariat général à l'Information (gouvernement de Vichy).
Le magazine "La France en marche" est lancé par Pierre Nord, à la tête du SCA ; elle constitue une coproduction officieuse entre le ministère de la Guerre et la société de production Véka dirigée par Monsieur Verdet-Kleber. Source : « Histoire du cinéma des armées », Jacques Le Seigneur, 1973.
Le commentaire n'identifie aucun des deux sous-marins de 1 500 tonnes présents sur les images : "Le Centaure" brièvement filmé et, surtout, le "Sidi Ferruch" (le nom apparaît sur le béret des membres de l'équipage).