Le navire amiral part diriger des manoeuvres en mer. 80 officiers et 1400 sous-officiers et marins mènent à bord une vie disciplinée qui comporte cependant des moments de détente. Le navire est doté des services indispensables à la vie courante.
Il existe entre le poste de commandement et les machines, une collaboration étroite qui permet des manoeuvres délicates telles que le ravitaillement de plus petites unités ou l'amarrage sur un socle en mer.
Le tir se fait avec des pièces de 330 sur des cibles fixes, mobiles, plus ou moins éloignées. Si l'objectif est trop lointain, le navire possède un hydravion Loire 130 qui joue le rôle de correcteur de tir. Il décolle sur rail avec catapulte et se pose le long du navire avant d'être repêché.

Le navire amiral en question est le Strasbourg.

Note :
Le magazine "La France en marche" est lancé par Pierre Nord, à la tête du SCA ; elle constitue une coproduction officieuse entre le ministère de la Guerre et la société de production Véka dirigée par Monsieur Verdet-Kleber. Source : « Histoire du cinéma des armées », Jacques Le Seigneur, 1973.