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VIDÉO
La France est ici (mai-juin 1958).
La France est ici...Elle est ici en vous, hommes et femmes d'Algérie. Elle est ici dans son armée... " : éloge de l'armée en Algérie par le général de Gaulle.
La population algérienne et la population métropolitaine, dit le commentaire, vivent en parfaite intelligence : les deux communautés sont unies pour l'Algérie française ; l'Armée est le ferment de cette solidarité : elle assure la sécurité, le ravitaillement des populations reculées et la répression des mouvements fellaghas.
Le 1er septembre 1956, les fellagha capturent 3 soldats français dont on sera sans nouvelles pendant 18 mois. Puis, le 10 mai 1958, le F.L.N. avoue le meurtre de ses trois prisonniers, "assassinés sur le territoire tunisien après une parodie de justice" [sic]. Ces meurtres auront des répercussions importantes.
Le 13 mai 1958, le foule se rassemble à Alger pour saluer la mémoire des disparus au pied du monument aux morts. Un mouvement général de colère s'organise, les habitants sont dans la rue et se dirigent vers le palais du gouvernement général. Les forces de l'ordre ont le plus grand mal à empêcher les manifestants d'investir le palais. Du haut d'un balcon, le colonel Ducournau essaie de calmer la foule. Il écrit sur un tableau noir qu'il présente au balcon "L'armée est la garantie de l'Algérie Française".
La foule semble se calmer. Un Comité de Salut Public est formé, le général Massu en est le président. Le général Salan prend en main les destinées de l'Algérie et Paris le confirme dans ses fonctions de chef civil et militaire. En France, le général de Gaulle se dit prêt à oeuvrer pour la France.
Le 17 mai 1958, Jacques Soustelle arrive à Alger, amenant avec lui l'espoir d'une reprise en main de la situation par la métropole. La réponse du gouvernement aux aspirations algériennes est lente. Le peuple réclame le général de Gaulle. L'ambiance se calme mais reste lourde. Les forces de l'ordre sont renforcées par les militaires. Les associations d'anciens combattants, de jeunes, de femmes, de quartiers...défilent dans les rues, rappelant à la France ses devoirs envers les Algériens.
Les manifestations sur le forum ont duré 15 jours. En France, le président Coty confie au général de Gaulle la présidence du Conseil "pour le renouveau des institutions, pour le salut public, pour que vive la France".
Le général de Gaulle arrive à Maison-Blanche le 4 juin. Il est accueilli par les autorités militaires (Salan, Jouhaud, Allard, Massu...) et le comité de salut public. Sur la route qui le mène au palais du gouvernement général, il est acclamé par une foule innombrable. Sur le forum, il dépose une gerbe au pied du monument aux morts et ravive la flamme. Il se rend sur le croiseur "De Grasse" pour saluer les militaires. Puis il part en tournée, pour plusieurs jours, dans les villes les plus importantes.
De retour à Alger, il se rend au palais, toujours sous les acclamations de la foule et prononce un discours où il rend hommage à la population, qui a ouvert la voie de la fraternisation, et à l'armée, garante de l'Algérie française et efficace dans sa lutte contre la rebellion. Pendant tout son discours, la foule l'acclame.
La population algérienne et la population métropolitaine, dit le commentaire, vivent en parfaite intelligence : les deux communautés sont unies pour l'Algérie française ; l'Armée est le ferment de cette solidarité : elle assure la sécurité, le ravitaillement des populations reculées et la répression des mouvements fellaghas.
Le 1er septembre 1956, les fellagha capturent 3 soldats français dont on sera sans nouvelles pendant 18 mois. Puis, le 10 mai 1958, le F.L.N. avoue le meurtre de ses trois prisonniers, "assassinés sur le territoire tunisien après une parodie de justice" [sic]. Ces meurtres auront des répercussions importantes.
Le 13 mai 1958, le foule se rassemble à Alger pour saluer la mémoire des disparus au pied du monument aux morts. Un mouvement général de colère s'organise, les habitants sont dans la rue et se dirigent vers le palais du gouvernement général. Les forces de l'ordre ont le plus grand mal à empêcher les manifestants d'investir le palais. Du haut d'un balcon, le colonel Ducournau essaie de calmer la foule. Il écrit sur un tableau noir qu'il présente au balcon "L'armée est la garantie de l'Algérie Française".
La foule semble se calmer. Un Comité de Salut Public est formé, le général Massu en est le président. Le général Salan prend en main les destinées de l'Algérie et Paris le confirme dans ses fonctions de chef civil et militaire. En France, le général de Gaulle se dit prêt à oeuvrer pour la France.
Le 17 mai 1958, Jacques Soustelle arrive à Alger, amenant avec lui l'espoir d'une reprise en main de la situation par la métropole. La réponse du gouvernement aux aspirations algériennes est lente. Le peuple réclame le général de Gaulle. L'ambiance se calme mais reste lourde. Les forces de l'ordre sont renforcées par les militaires. Les associations d'anciens combattants, de jeunes, de femmes, de quartiers...défilent dans les rues, rappelant à la France ses devoirs envers les Algériens.
Les manifestations sur le forum ont duré 15 jours. En France, le président Coty confie au général de Gaulle la présidence du Conseil "pour le renouveau des institutions, pour le salut public, pour que vive la France".
Le général de Gaulle arrive à Maison-Blanche le 4 juin. Il est accueilli par les autorités militaires (Salan, Jouhaud, Allard, Massu...) et le comité de salut public. Sur la route qui le mène au palais du gouvernement général, il est acclamé par une foule innombrable. Sur le forum, il dépose une gerbe au pied du monument aux morts et ravive la flamme. Il se rend sur le croiseur "De Grasse" pour saluer les militaires. Puis il part en tournée, pour plusieurs jours, dans les villes les plus importantes.
De retour à Alger, il se rend au palais, toujours sous les acclamations de la foule et prononce un discours où il rend hommage à la population, qui a ouvert la voie de la fraternisation, et à l'armée, garante de l'Algérie française et efficace dans sa lutte contre la rebellion. Pendant tout son discours, la foule l'acclame.
Catégories
Guerre d'Algérie (1945-1962) |
Section Algérie (1956-1963) |
Mots clés
12,7 mm M55
Ancien combattant
Avion de transport France post 45
Caravelle SE 210
Croiseur France
De Grasse" (croiseur)
Diplomatie
Discours
Emeute
Foule
Général d'armée
Jeep (France)
Journaliste
Largage
Manifestation
Marin
Mitrailleuse France post 45
Monument aux morts
North American T-6
Pacification
Propriétés
Réalisateur | SCA - |
---|---|
Lieu(x) | Alger - Algérie - Boufarik - Constantine - Forum - Maison Blanche (Dar-el-Beïda) - |
Personnes représentées | Gaulle, Charles de - Salan, Raoul - Jouhaud, Edmond - Soustelle, Jacques - Delbecque, Léon - Sid Cara, Nafissa - Massu, Jacques - Ducournau, Paul |
Informations
Référence | SCA 147 |
---|---|
Durée | 00:21:20 |
Date de réalisation | 08/07/1958 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Noir et blanc |
Origine | SCA/Algérie (service cinématographique de l'armée française en Algérie) |