VIDÉO

La grande épreuve : cinq ans d'Histoire.

Réalisateur(s) : Pierre Poutays


Film de synthèse, présentant la Seconde Guerre mondiale en général et la participation de la France à chaque phase du conflit en particulier.

En mai 1940, les troupes allemandes déferlent sur l'Europe ; la Belgique et les Pays-Bas ont capitulé. L'armée française organise une défense contre les blindés qui menacent les frontières et qu'aucun obstacle ne semble pouvoir freiner. L'appareil militaire français, numériquement inférieur, ne peut soutenir l'assaut ennemi soutenu notamment par l'aviation et le terrible Stuka. Partout, la progression allemande ne laisse que des champs de ruines, jetant les populations sur les routes dans un long exode. Les forces françaises se replient en tentant d'échapper à l'encerclement ; à Dunkerque, sous les bombes allemandes, 335 000 soldats anglais de la British expeditionary force (BEF) embarquent sur les 900 navires venus de Grande-Bretagne pour les évacuer. Le 14 juin 1940, les soldats allemands défilent sur les Champs Elysées.
L'Armistice est signé dans le wagon de Rethondes, par un renversement de l'Histoire voulu par le chancelier Hitler.

A Londres, le général Charles De Gaulle refuse la capitulation et fonde, autour de sa personne, la "France Libre", qui promet de continuer la lutte jusqu'à la libération du territoire et l'anéantissement de l'Allemagne nazie. Reconnu unanimement comme le chef de la France Libre, il invite tous les Français à rejoindre les rangs de son armée et à faire converger leurs efforts vers la victoire alliée. (1)
Les soldats des Forces françaises libres (FFL), Forces navales de la France libre (FNFL) et Forces aériennes de la France libre (FAFL) s'entraînent durement pour reprendre le combat (2). Pendant ce temps, Hitler triomphe à Berlin et à Rome, où il trouve en Benito Mussolini, "Duce" de l'Italie fasciste, un allié.

Une partie de l'empire colonial français se rallie à la bannière des FFL, notamment par la voix du gouverneur Félix Eboué qui déclare le 26 avril 1941 la volonté du Tchad de combattre l'Allemagne. En tout, avec l'armée d'Afrique, les FFL se composent de 35 000 hommes.

Londres, bastion de la résistance européenne contre le nazisme, doit capituler, répondant en cela à l'obsession de Hitler de voir une Europe unie sous son joug. La capitale anglaise est soumise au "Blitzkrieg" (bombardement aérien incessant), entre 1940 et mai 1941, mais la défense au sol et aérienne, à laquelle participe de plus en plus d'aviateurs français, fait payer un lourd tribut aux pilotes allemands.
Face à cette résistance, l'amiral Raeder décide de lancer la guerre sous-marine pour frapper et affaiblir la marine alliée. Pour répondre à cela, les convois sont maintenant escortés.

A partir du 22 juin 1941, les troupes allemandes envahissent l'Union soviétique sur un front large de plus de 2000 kilomètres, de la Finlande à la mer Noire. L'armée Rouge subit la loi des soldats allemands.

"A l'autre bout de la terre", la flotte américaine du Pacifique est attaquée par les avions japonais à Pearl Harbour. Cette agression jette l'Amérique dans la guerre, qui met son outil industriel au service des armées alliées, en produisant à grandes cadences des navires, des avions et des chars.

Partout sur les fronts africains, les troupes françaises sont présentes : à Bir Hakeim avec les soldats du général Koenig, ou encore au Tchad avec les troupes de Leclerc, qui remontent vers la Libye.

Les troupes allemandes piétinent en Russie, ralenties par l'hiver et les ripostes des soldats russes, auxquels se sont joints les aviateurs français du régiment Normandie-Niemen. Aux portes de Stalingrad se déclenche la contre-attaque soviétique qui aboutit à la première défaite de l'armée allemande, faisant de très nombreux morts et prisonniers. L'armée en déroute recule, en pillant et détruisant tout sur son passage.

Dans le même temps, les Américains débarquent à Alger. Après que la zone libre a été envahie, le 11 novembre 1942, de nombreux français rejoignent les FFL, pour gonfler les rangs en Afrique du Nord notamment qui infligent une rude défaite aux soldats allemands. De plus, un matériel énorme s'accumule en préparation de l'assaut contre la Sicile et l'Italie, servi par des troupes de plus en plus nombreuses. Il permet le réarmement de l'armée française (TCI 00:45:43 à 00:46:01).

En Europe, un immense système de défense est érigé le long des côtes atlantiques. Pendant ce temps, les maquis de la résistance, sans cesse harcelée par l'occupant, continuent de se gonfler de nouvelles recrues, qui freinent par des actions de sabotages et de guerre psychologique (impression de tracts et de journaux clandestins), entre autres, l'approvisionnement et les travaux de l'ennemi.

Les Alliés (Américains, Anglais et Français) massés en Afrique du Nord prennent l'Italie d'assaut, avec la mission de rallier Rome, où les attend le gouvernement de Badoglio. Sur l'itinéraire, Naples est libérée, malgré une rude opposition des troupes allemandes et les lignes de fortifications Gustav et Hitler, notamment autour de Castelforte et de Monte Cassino qui subit " le plus gros bombardement de la guerre" et qui tombe après une manoeuvre d'encerclement décidée par le général Juin. Le 4 juin, les Français rentrent dans Rome.

Le 6 juin, une formidable armada maritime et aérienne quitte les côtes anglaises vers la Normandie pour libérer la France ; des centaines de parachutistes sont largués à l'intérieur des terres, où ils mènent des actions conjointes avec les résistants des Forces françaises de l'intérieur (FFI) qui avaient préparé le terrain.
A l'approche des côtes, les pièces d'artillerie du Mur de l'Atlantique tentent de détruire les navires alliés, qui ripostent et les réduisent au silence. C'est enfin l'assaut : les troupes d'infanterie abordent la plage exposée aux tirs ennemis. La résistance allemande anéantie, le matériel lourd et les troupes de renforts peuvent débarquer.

Les soldats alliés progressent vers l'intérieur des terres, en direction de l'Est, ralentis par des poches de résistance allemandes ou des actes de sabotage. Sur leur passage, ils font de nombreux prisonniers allemands et français collaborateurs. Les villes d'Alençon et Chartres sont libérées.

A l'approche de Paris, la division alliée se scinde en deux colonnes, l'une arrivant par l'Ouest et l'autre par le Sud pendant que la population se soulève. Quelques combats secouent encore la capitale.

Les armées allemandes continuent leur repli, provoquant toujours des sabotages et des massacres, comme à Oradour-Sur-Glane.

Le 15 août 1944, une autre armada débarque sur les côtes méditerranéennes de la France avec, à sa tête, le général de Lattre de Tassigny, commandant la 1re Armée. Libérant les villes de Provence en premier lieu, dont la symbolique Marseille, la 1re Armée remonte vers le Nord pour rejoindre en Alsace les troupes qui ont débarqué en Normandie. Tout au long de ce périple, de nombreux prisonniers sont capturés après de durs combats.
Après la campagne des Vosges et d'Alsace, les deux colonnes se rejoignent dans les faubourgs de Strasbourg, qu'elles libèrent le 24 novembre 1944.
Peu à peu, les villages d'Alsace étant libérés au cours de l'hiver, l'armée française attaque les avant-postes sur le territoire allemand, au-delà du Rhin. Karlsruhe, Baden-Baden, Stuttgart, Fribourg tombent successivement. Les colonnes de prisonniers allemands croisent celles des prisonniers français libérés. Enfin, Berchtesgaden, le repaire de Hitler est conquis et Berlin est le théâtre de la reddition des forces du IIIe Reich.
Film réalisé avec des documents d'archives des cinémathèques françaises de l'Armée (SCA), du ministère de l'Information Cinématographique (OFIC), des organismes alliés (Etats-Unis d'Amérique, Grande-Bretagne, URSS) et avec les bandes saisies chez l'ennemi (Allemagne, Japon). C'est une grande fresque cinématographique qui évoque la participation de la France à chaque phase de la 2e guerre mondiale (avec illustration de tous les théâtres d'opérations) depuis mai 1940 au jour de la Victoire.

Dans son ouvrage "Les écrans de l'ombre" (CNRS Editions), Sylvie Lindeperg indique que "La grande épreuve" est un long métrage de Pierre Poutays.

(1) Détail de la séquence TCI : 00 :12 :22 à 00 :13 :43
Le général De Gaulle est à Londres le 14 juillet 1940 : dépôt de fleurs au pied de la statue du maréchal Foch, revue des premiers ralliés à la France Libre pendant que la voix off laisse entendre un extrait du discours du général, prononcé le 13 juillet 1940 (prise de son directe) : " Puisque ceux qui avaient le devoir de manier l'épée de la France l'ont laissé tomber, brisée, moi, j'ai ramassé le tronçon du glaive. Je suis en mesure d'annoncer qu'il existe déjà sous mes ordres une force militaire appréciable, capable de combattre à tout instant sur terre, dans les airs et sur mer. J'ajoute que cette force augmente tous les jours et je veux que l'on sache de quelle magnifique qualité est la jeunesse française qui accourt s'y engager. Il n'y a pas à douter une seconde que cette force ira en croissant au fur et à mesure de la guerre. Français! Sachez-le, vous avez encore une armée de combat. ". Des Français libres en barque (les premiers ralliés de l'île de Sein d'après le commentaire). Winston Churchill accueillant de jeunes ralliés.

(2) Détail de la séquence TCI 00 :15 :33 à 00 :16 :30
Extrait du discours du général De Gaulle, prononcé à la BBC le 31 octobre 1941 intitulé " La France rentre en ligne " (prise de son directe). Il lit son texte assis à son bureau : " La France tout entière, rassemblée dans les cinq minutes décisives, va montrer que, malgré les outrages, les tortures, les trahisons, en dépit des larmes versées sur ses armées défaites, sa jeunesse prisonnière, ses petits-enfants qui meurent, elle s'apprête pour la vengeance sous ses drapeaux déchirés.
En entendant son appel, les peuples libres reconnaîtront la voix qui, depuis tant de siècles, les émeut et les entraîne, les peuples libres reconnaîtront la voix éternelle de la France.
[…] la France rentre en ligne avec toute son âme en attendant qu'elle marche avec toutes ses forces vers la victoire et vers la grandeur.
La France, avec nous ! ".
Pendant le discours, des images du général assis à son bureau, lisant son texte, de Français libres signant leur engagement, d'une revue de FNFL avec Winston Churchill, des FFL défilant et s'entraînant.

Descriptif des séquences :

#01 tc in : 00:00:00 - tc out : 00:09:21 - total : 00:09:21
Les troupes allemandes avancent dans leur conquête de l'Europe de l'Ouest. Les Stukas et les parachutistes devancent les blindés, très nombreux. Les frontières sont enfoncées (notament en Belgique et au Luxembourg). Quelques poches françaises résistent à la pression de l'infanterie allemande. Tous les moyens militaires sont mis en oeuvre, principalement l'aviation et ses célèbres Stukas (vol en formation, bombardement, straffing).

L'armée française est vite débordée par cettre poussée. Elle recule de façon offensive, en tentant de résister. L'armée britannique est aussi obligée de se replier à Dunkerque. Les bateaux utilisés pour fuir sont lourdement bombardés en mer et un grand nombre d'entre eux sombre. La population civile fuit devant les bombardements. Les routes de l'exode sont bombardées par des avions allemands qui laissent derrière eux des cadavres. De nombreuses troupes allemandes traversent la Somme.

Le 14 juin 1940, les soldats allemands défilent dans Paris. Peu après, à Rethondes, le général Huntzinger représente le gouvernement français pour la signature de l'Armistice en présence d'Adolf Hitler et d'Hermann Goering.

#02 tc in : 00:09:22 - tc out : 00:13:30 - total : 00:04:08
Le général de Gaulle se trouve à Londres, d'où il organise la résistance au gouvernement de Vichy et au régime imposé à la France par l'Allemagne. Il passe en revue ses troupes qui défilent dans les rues de Londres (FAFL, FNFL...).

De nombreux bateaux français (chalutiers ou bateaux de plaisance) fuient la France et sont recueillis en mer par des navires amis. Un groupe de jeunes gens qui a fait la traversée en canoë est reçu par le premier ministre Winston Churchill. Certains bateaux de guerre ont fui avec leur équipage pour rallier les FNFL.

Nombreux sont les volontaires qui s'engagent dans les armées françaises en exil. Les manoeuvres pour familiariser ces militaires commencent ; Churchill et De Gaulle y assistent.

#03 tc in : 00:13:30 - tc out : 00:14:29 - total : 00:00:59
Hitler rentre sur Berlin en train ; il est accueilli par la foule en liesse et une délégation de dignitaires nazis.

Mussolini et Hitler, suivis de Ciano, Hess et Ribbentrop scellent leur accord et passent les troupes nazies en revue. Puis les sections SS et SA défilent devant les chefs d'états. (Berlin, 1937).

#04 tc in : 00:14:29 - tc out : 00:15:59 - total : 00:01:30
Les "colonies de l'empire français" se rallient au Général de Gaulle et à la France Libre. En Afrique, le Général de Gaulle arrive pour rencontrer le gouverneur Félix Eboué.

La foule africaine accueille de Gaulle. Toutes les troupes coloniales et autres spahis défilent devant lui et se rassemblent pour se battre pour la France Libre.

#05 tc in : 00:16:00 - tc out : 00:18:40 - total : 00:02:40
Hitler et son état-major, penchés sur des cartes, préparent la bataille d'Angleterre.

Les avions bombardiers sont chargés d'énormes engins explosifs destinés à être largués de nuit sur l'Angleterre, sur Londres en particulier. Malgré les ripostes de la DCA, les dégâts occasionnés sont énormes. De nombreuses maisons sont détruites et les incendies ravagent une grande partie de la ville. Les pompiers sont à pied d'oeuvre.

Le lendemain, les habitants errent dans les ruines fumantes. En mer, les navires sont aussi harcelés et bombardés ; beaucoup sont détruits.

#06 tc in : 00:18:40 - tc out : 00:23:39 - total : 00:04:59
Face à la menace aérienne représentée par les bombardiers, les armées de l'air anglaise et française décident d'organiser la défense : la bataille du ciel s'engage. De nombreux combats aériens ont lieu, les pertes sont lourdes des deux côtés. Malgré la pression, l'Allemagne perd la bataille du ciel.

Goering, face à cette situation, abandonne la tactique aérienne et fait appel à l'amiral Raeder pour lancer l'offensive sous-marine. Efficace au début contre les navires de transport grâce aux torpilles, cette "méthode" est mise à mal par les escortes militaires des convois de ravitaillement composées d'avions et les frégates anti-sous-marines comme "L"Aconit"."

#07 tc in : 00:23:59 - tc out : 00:24:57 - total : 00:00:58
Le 22 juin 1941, les troupes allemandes pénètrent en URSS. Les combats sont très durs : les soldats russes doivent faire face à l'infanterie, l'artillerie et l'aviation allemandes, les villes sont mitraillées et bombardées.
En riposte, les "orgues de Staline" tirent leurs fusées.

#08 tc in : 00:24:57 - tc out : 00:26:55 - total : 00:01:58
L'aviation japonaise lance un raid contre le port de Pearl Harbor, où était basée une partie de la flotte américaine. Les navires à l'amarre sont bombardés et détruits.

En réaction, les Etats-Unis entrent dans le conflit, l'industrie de guerre se développe. Les usines produisent de nombreux bateaux et autre véhicules militaires. L'aviation se dote de nouveaux bombardiers comme le B-29 de la firme Boeing.

#09 tc in : 00:26:05 - tc out : 00:31:10 - total : 00:05:05
Les troupes africaines sont commandées par le général de brigade Leclerc de Hautecloque. Son plan audacieux était de joindre la Lybie, depuis le Tchad à travers le désert.

Pendant ce temps, Rommel tente une percée en direction de l'Egypte contre les troupes anglaises. Les soldats de l'Afrika Korps tentent un débordement par le sud mais ils se heurtent aux Alliés à Bir Hakeim. Les combats sont âpres et durent 16 jours. Ils s'achèvent sur la victoire des Alliés, les régiments français ayant participé à cette bataille sont décorés par le général Koenig.

#10 tc in : 00:31:10 - tc out : 00:36:21 - total : 00:05:11
Les officiers soviétiques décorent les aviateurs des FAFL, notament l'escadrille "Normandie-Niemen" pour leur participation au combat sur le front russe, où l’armée allemande s’enlise en dépit des stratégies d’état-major.
Les intempéries (neige, froid, vent) et le terrain (boue) sont autant d’obstacles insurmontables. Le siège de Léningrad met à dure épreuve la population civile, mais c’est la bataille de Stalingrad qui porte un coup fatal à la stratégie d’Hitler sur le front de l’est. L’armée allemande est prise en étau par deux armées soviétiques qui font jonction et poussent à la reddition le Feldmarschall Paulus. Des milliers de soldats allemands sont fait prisonniers. Le repli de la Wehrmacht s’accompagne de nombreuses exactions : meurtres, viols et pillages [sic commentaire].

#11 tc in : 00:36:21 - tc out : 00:37:07 - total : 00:00:46
Les soldats américains débarquent à Alger. La ville change de tutelle. La commission d’armistice quitte son hôtel et ses membres sont conspués par la foule.

#12 tc in : 00:37:07 - tc out : 00:38:20 - total : 00:01:13
Hitler et son état-major décident l’invasion de la zone libre en France. L’armée française est démobilisée. Les soldats allemands prennent possession du territoire.

#13 tc in : 00:38:20 - tc out : 00:40:47 - total : 00:02:27
Appelés par le général de Gaulle, des Français rejoignent les forces alliées en Afrique du Nord. La campagne de Tunisie est longue mais décisive. L’offensive finale met en oeuvre l’artillerie et toutes les armes françaises et marque la victoire des Alliés à Tunis. La foule acclame les soldats qui défilent. Le général de Gaulle débarque en Afrique du Nord et prépare la victoire politique avec le général Giraud.

#14 tc in : 00:40:47 - tc out : 00:42:49 - total : 00:02:02
Le général Giraud accueille le général de Gaulle à sa descente d’avion. Après une revue des troupes par le général de Gaulle, des entretiens préparent le réorganisation du Comité Français de Libération Nationale. Les matériels sont rassemblés pour un débarquement en Sicile et en Italie. Winston Churchill vient saluer les nouvelles forces françaises à Marrakech, tandis que les officiers français passent en revue les troupes.

#15 tc in : 00:42:46 - tc out : 00:44:37 - total : 00:01:51
A Paris, l’état-major allemand prépare la riposte aux Alliés. La construction du mur de l’Atlantique demande de gros efforts pour bâtir ce rempart de béton et d’acier. Les canons pointés vers l’Atlantique sont inspectés. Les travailleurs forcés participent à ces efforts défensifs, encouragés par la propagande allemande pour le S.T.O.



#16 tc in : 00:44:37 - tc out : 00:48:09 - total : 00:03:32
Les maquis de résistance se constituent dans le pays où des hommes se regroupent et s’entraînent. Les nombreuses opérations de sabotage ébranlent l’assurance allemande, le rail étant particulièrement touché par les explosions.
L’occupant engage contre les « terroristes » une action répressive: les partisans sont poursuivis en rase-campagne, des otages fusillés en représaille des attentats. En dépit du danger, les parachutages de munitions approvisionnent les maquis qui harcèlent sans répit l’armée d’occupation.

#17 tc in : 00:48:09 - tc out : 00:57:10 - total : 00:09:01
A l’issue de trois semaines de combat, les troupes anglo-américaines entrent dans Naples, où elles sont acclamées par la foule. La campagne d’Italie commence, au cours de laquelle sont mis en oeuvre des matériels susceptibles d’affronter un terrain difficile (montagneux, boueux). Les combats sont acharnés sur les multiples terrains d’opération (Anzio, Belvédère) où les Allemands tiennent leurs positions.
L’offensive du Mont Cassin est le tournant de la campagne. Après un premier échec, un nouveau plan stratégique permet aux Alliés de s’en emparer. La route de Rome est ouverte, où entrent les troupes alliées saluées par la foule.
A la villa Médicis, le général De Gaulle félicite l'action du Corps Expéditionnaire Français.

#18 tc in : 00:57:10 - tc out : 01:06:20 - total : 00:09:10
Une armada de bateaux alliés s'apprête à débarquer en Normandie. En même temps, des parachutistes français sont largués au dessus du territoire occupé, en dépit du feu allemand. La jonction des parachutistes et des membres des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) aboutit à une nouvelle situation militaire en France.
Les allemands sont arrêtés par les hommes de la Résistance. La flotte alliée prend le système de défense du "Mur de l'Atlantique" au dépourvu.
L'aviation anglaise appuie les troupes au sol par un mitraillage et un bombardement intensifs. Cette opération se solde par de très lourde en pertes humaines des deux côtés.

C'est une victoire saluée par le Général De Gaulle qui foule le sol français avant la Division "Leclerc" (2ème D.B.). Cette grande unité, après son expérience africaine, se prépare pour la reconquête de la France.


#19 tc in : 01:06:20 - tc out : 01:12:04 - total : 00:05:44
L'avancée de la vague alliée de libération, et celle de la division"Leclerc" en particulier, est freinée par les soldats allemands en déroute qui luttent toujours et pratiquent, durant leur repli, une politique de "terre brûlée".
Après Alençon, Chartres est libérée à son tour, malgré les obstacles allemands.

Enfin, Paris, symbôle de la France et de l'avancée glorieuse des alliés, est libérée après des combat violent dans ses rues. Les membres du Comité National de Résistance (CNR) défilent, acclamés par la foule en liesse

#20 tc in : 01:12:04 - tc out : 01:13:34 - total : 00:01:29
Sur les routes de France, l'armée allemande commence sa retraite sous les attaques incessantes de l'aviation britannique. Le massacre d'Oradour-sur-Glane devient le symbole de la barbarie nazie, perpétuant ses crimes malgré la défaite.

#21 tc in : 01:13:34 - tc out : 01:14:42 - total : 00:01:08
En Extrême-Orient, le Japon essuie de sérieux revers militaires à l'issue de la bataille navale avec l'U.S Navy. Sur le Pacifique, le cuirassé "Richelieu" illustre la participation française aux combats contre le Japon.

#22 tc in : 01:14:42 - tc out : 01:16:53 - total : 00:02:11
La Côte d'Azur est le théâtre d'un nouveau débarquement allié, auquel participe le Corps Expéditionnaire Français commandé par le général de Lattre de Tassigny. La libération de Marseille donne lieu à une revue de troupes par les autorités militaires et civiles tandis que les forces françaises continuent leur progression et libèrent le reste du territoire.

#23 tc in : 01:20:52 - tc out : 01:24:15 - total : 00:03:23
Tandis que la France libérée commence à revivre, les combats se poursuivent dans l'est du pays pour libérer l'Alsace. Le 24 novembre 1944, les chars de le deuxième DB entrent dans Strasbourg. L'autorité allemande capitule ; la ville accueille la revue des troupes victorieuses par le général Leclerc. L'hiver 1944 concentre les derniers mois de guerre en France, pendant lesquels les efforts sont rudes pour libérer villes et villages. Ruines et populations civiles affaiblies par le froid constituent le spectacle quotidien. La prise de Colmar, par la 1ère Armée, révèle ainsi la misère de populations civiles affamées, même si le défilé des libérateurs soulage les coeurs.

#24 tc in : 01:19:57 - tc out : 01:20:52 - total : 00:00:55
A Paris, le général de Gaulle remet leurs drapeaux aux nouvelles unités qui se constituent peu à peu à partir des maquis et autres groupes de résistance.

#25 tc in : 01:20:52 - tc out : 01:24:15 - total : 00:03:23
Les combats se poursuivent sur le Rhin qui est franchi. Karlsruhe, Baden-Baden, Stuttgart, Fribourg passent sous l'autorité alliée. Les prisonniers français regagnent leur pays. Berchtesgaden tombe enfin, et l'on accroche le drapeau de la France Libre sur les hauteurs du "Nid d'Aigle". A Berlin, le maréchal Keitel signe la capitulation allemande en présence des hauts commandants alliés, Eisenhower, Joukov, Montgomery et de Lattre de Tassigny.

#26 tc in : 01:24:15 - tc out : 01:26:51 - total : 00:02:36
La paix est saluée dans le monde entier. A Paris, les forces qui ont participé aux combats, défilent sur les Champs-Elysées et sont saluées par le général de Gaulle.

Sélectionnez l'extrait de votre choix à l'aide des curseurs du lecteur vidéo

Liste des extraits

Durée totale
00'00'00
  • {{from_format}} - {{to_format}}
    Durée: {{duration_format}}
  • Générique du film

    Réalisateur Pierre Poutays -
    Genre Non
    Lieu(x) Algérie - Allemagne - Arc de Triomphe - Basse-Normandie - Berchtesgaden - Berlin - Bir Hakeim - Bretagne - Champs-Elysées - Chartres - Dunkerque - Haute-Normandie - Italie - Karlsruhe - Londres - Marseille - Paris - Pearl Harbor - Provence-Alpes-Côte d'Azur - Rethondes - Rome - Rouen - Strasbourg - Tchad - Tokyo - Tripolitaine - Tunisie - URSS - Vosges -
    Personnes représentées Hitler, Adolf - Goering, Hermann - Gaulle, Charles de - Churchill, Winston - Mussolini, Benito - Eboué, Félix - Leclerc de Hauteclocque, Philippe - Rommel, Erwin - Koenig, Pierre - Giraud, Henri - Lattre de Tassigny, Jean de - Montgomery, Bernard Law - Kesselring, Albert - Juin, Alphonse - Monsabert, Joseph de - Thierry d'Argenlieu, Georges - Diethelm, André - Astier de la Vigerie, Emmanuel d' - Vaterrodt, Franz - Joukov, Gheorghi Konstantinovitch - Eisenhower, Dwight

    Informations

    Référence SCA 13
    Durée 01:27:51
    Date de réalisation 13/11/1945
    Date de début 13/11/1945
    Date de fin 13/11/1945
    Format d'origine 35 mm
    Couleur Noir et blanc
    Typologie Non
    Origine SCA : Service Cinématographique des Armées
    Domaine public Non