Afin de rechercher les moyens propres à lutter efficacement contre les gaz asphyxiants, des laboratoires d'études où travaillent techniciens et chimistes, sont mis en place dans différents centres. Les divers engins dont les Allemands se servent," au mépris de toutes les conventions internationales ", pour asphyxier les soldats, sont étudiés avec soins par des spécialistes. Toutes sortes d'engins, obus de 75 mm, "seau hygiénique" à dégagement d'oxyde de carbone, obus T au bromure de xylite, obus de 105 et Minenwerfer de 77 mm sont exposés sur des tables. De même, une grenade métallique ayant servi à Vailly en décembre 1915 et un débris d'obus au phosphore récupéré à Lihons en juillet 1915 sont présentés à la caméra. Des soldats alignés à côté d'une baraque Adrian suivent un cours pratique sur l'utilisation des masques MI en position de protection. Le film insiste sur le résultat d'un tel type d'arme sur le terrain : images de squelettes d'arbres, vestiges de tranchées. Dans un laboratoire, un médecin militaire présente les différents types de masques : le tampon de coton antichlore et antibrome (mai 1915), la compresse hygiénique Berthier (juin 1915), le paquet d'étoupe (juillet 1915), la cagoule anglaise à l'hyposulfite (aôut 1915), le baillon P.2 à 3 compresses et le masque colonial polyvalent (septembre 1915), le masque M.I., le masque T polyvalent Tambuté (octobre 1916), le masque T.N. Tambuté-Hutchinson (mars 1916). Ce dernier est fourni avec une boîte filtrante portée dans le dos. La population civile n'est pas en reste. Les habitants des villages proches des zones de combat sont également entraînés au port du masque du type M1. C'est ce que démontre des religieuses qui ajustent ces masques sur la figure de jeunes enfants.

Note : 1+17 cartons en français.
Films du service de santé : organisation du service de santé.