Secteur de très violents combats entre septembre 1914 et novembre 1915, l'Argonne devient à partir de l'hiver 1915-1916 une zone du front plus "calme", où l'activité militaire est rythmée par les "coups de main" et les explosions de mines.


- Dans le secteur des Hauts-Bâtis (Forêt d'Argonne, du 22 au 30/11/1915) les troupes françaises ont installé leurs cantonnements dans la forêt, vivant souvent dans des conditions précaires imposées par le climat pluvieux. Au bois de la Corniche (V 3 et V 7), à la Seigneurie (V 37), les troupes ont construit des abris et des
- Á Vienne-le-Château (Marne, 26/11/1915, de V4, V6, V8, V10, V20-10, V39-40, V57 à V59) le village est occupé par les troupes françaises du général Hennocque, commandant de la 39e brigade d'infanterie.
- Á Saint-Hubert, (forêt d'Argonne, 26-28/11/1915, de V13 V15), une compagnie d'infanterie tient les abris du ravin, préparant le repas dans une cuisine de fortune.
- Á Florent-en-Argonne (forêt d'Argonne, 28 et 30/11/1915, V16-17 et V29) les soldats occupent des abris faits en terre, cueillant les joncs d'un étang pour en constituer les toitures.
- Á La Renarde (forêt d'Argonne, le 29 et 30/11/1915, V22-24-25-27-28 et V34), dans les cantonnements, des brancardiers et des pharmaciens du Service de santé, rattachés à la 20e DI (division d'infanterie), préparent leur équipement et leur matériel de soin. Un brancardier pose, équipé de différents masques à gaz (P2 et à tuyau, modèle inconnu). Un soldat confectionne des bagues en cuivre (artisanat de tranchée).
- Moiremont (Marne, 21 et 26/11/1915, V9, V35 et V37) le village est transformé en cantonnement. A l'entrée du village, des sentinelles contrôlent l'entrée des véhicules (de nuit).

Note : deux opérateurs de la SPA (Section photographique de l'armée) sont photographiés avec leur appareil (V 6 et V 58).