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VIDÉO
La ville de Coblence après la guerre.
Le panneau "Koblentz Hbf" pend encore sur la gare en ruine. Une locomotive à vapeur crache sa fumée. Ceux qui avaient fui la guerre et les bombardements poussent leurs charrettes sur le chemin du retour. Ces maigres traces ne peuvent pourtant pas cacher l'amertume qui règne dans cette petite ville allemande entre la Moselle et le Rhin.
Une femme tire son eau d'une bouche d'incendie ouverte, d'autres en profitent pour laver leur linge alors que enfants jouent près d'elles, sur les rails désaffectées du tramway ; d'autres encore, circulant difficilement là où passaient autrefois des rues, se cachent le visage. Pour tous, cependant, hommes ou femmes, qui veulent percevoir quelque ticket de rationnement, le travail obligatoire est la seule issue. Avec plus ou moins d'entrain, les habitants déblaient et reconstruisent leur ville grâce aux faibles moyens dont ils disposent (on remarquera cependant qu'un système de wagonnets permet une évacuation plus facile des gravats).
Sur les ponts qui cernent la ville, comme celui que le génie français a mis en place sur le Rhin en joignant des bateaux, les contrôles sont draconiens, et s'ils sont effectués avec le sourire, on ne passe qu'avec des papiers en règle. Cependant, alors que les postes de radios étaient muets depuis des mois, la remise en service par l'armée française d'un poste émetteur local permet la diffusion de programmes variés.
Quelques plans (très courts), notament dans la régie radiophonique, sont flous et inexploitables.
Une femme tire son eau d'une bouche d'incendie ouverte, d'autres en profitent pour laver leur linge alors que enfants jouent près d'elles, sur les rails désaffectées du tramway ; d'autres encore, circulant difficilement là où passaient autrefois des rues, se cachent le visage. Pour tous, cependant, hommes ou femmes, qui veulent percevoir quelque ticket de rationnement, le travail obligatoire est la seule issue. Avec plus ou moins d'entrain, les habitants déblaient et reconstruisent leur ville grâce aux faibles moyens dont ils disposent (on remarquera cependant qu'un système de wagonnets permet une évacuation plus facile des gravats).
Sur les ponts qui cernent la ville, comme celui que le génie français a mis en place sur le Rhin en joignant des bateaux, les contrôles sont draconiens, et s'ils sont effectués avec le sourire, on ne passe qu'avec des papiers en règle. Cependant, alors que les postes de radios étaient muets depuis des mois, la remise en service par l'armée française d'un poste émetteur local permet la diffusion de programmes variés.
Quelques plans (très courts), notament dans la régie radiophonique, sont flous et inexploitables.
Informations
Référence | ACT 1065 |
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Durée | 00:05:28 |
Date de réalisation | 09/10/1945 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Noir et blanc |
Origine | SCA : Service Cinématographique des Armées |